Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Radio 4

Enemies Like This

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Après la débâcle de « Stealing Of A Nation », on aurait pu craindre que l’aventure Radio 4 était arrivée en bout de course. Pourtant, le disque était plutôt de bonne facture. Mais d’une part, il a été très tièdement accueilli par les critiques. Et puis le groupe a fini par le détester. Enfin, la formation a dû enregistrer la désertion précipitée du guitariste Tommy Williams. Heureusement, la formation a enregistré l’arrivée d’un nouveau guitariste (Dave Milone), signé sur un nouveau label (Astralwerks) et engagé un nouveau producteur (Jagz Kooner). Des changements qui auguraient un nouveau départ. Bien plus qu’un redémarrage, « Enemies Like This » est, avant tout, un retour aux sources. Les bleeps électro du disque précédent ont désormais déserté les compositions des New-yorkais au profit des riffs ‘discoïsants’ et des percussions magnétiques qui avaient fait la richesse de « Gotham ! ». Radio 4 déballe à nouveau ses armes les plus éclectiques et efficaces à l’instar de l’entêtant « Packing Things Up On The Scene », d’« Ascension Street » au beat lascif ou encore de « This Is A Test », un titre puissant au potentiel aussi tubesque qu’un « Dance To The Underground ». Même s’il ne parvient toutefois pas à insuffler le zeste de fraîcheur et de passion des vieux jours sur l'intégralité des titres (le lancinant « Grass Is Greener »), le quintet prouve sur « Enemies Like This » qu’il est sur la voie de la guérison et fin prêt à remettre le feu dans les sous-sols !

Radio 4

Electrify

Tant qu'à profiter du regain d'intérêt pour le post-punk, autant y aller à fond. Cette fois au programme : des remixes et deux inédits de Radio 4, ce groupe new-yorkais qui marche sur les traces de PIL, The Clash et Section 25. Toute la crème de l'électro affiliée au phénomène s'est donné rendez-vous pour faire la fête à nos cinq noceurs de la Grosse Pomme : The Faint, Justin Robertson, Trevor Jackson, Kevin Swain et Adrian Sherwood. Bizarrement, les premiers, d'habitude shootés à l'EBM, n'ont pas transformé l'excellent " Dance to the Underground " en machin indus un peu tannant. A peine quelques cordes orientalistes et un gentil tapis de beats : les petits soldats de The Faint seraient-ils de grands timides ? Idem pour Justin Robertson, qui nous fait l'exercice housy sans grande saveur, et Adrian Sherwood, forcément dub. Le meilleur nous vient finalement de Trevor Jackson, sans doute l'un des meilleurs producteur électro eighties du moment, responsable d'un mix incendiaire de " Dance to the Underground ", encore et toujours. Quant aux deux inédits (déjà joués en live), ils augurent du meilleur. Une chose est sûre : on n'a pas fini de danser sur Radio 4.

Radio 4

Gotham !

" Dance To The Underground " constitue le nouvel anthem punk funk de cette fin d'année ; alors que 2002 aura vu renaître le rock'n'roll le plus coriace, des turbulents Libertines aux nébuleux Interpol. Allô New York, ici Radio 4, hommage non feint à John Lyndon et à son rock trempé dans le dub, période " Metal Box " de Pil. A l'instar du 12e morceau, justement intitulé " Radio 4 ". Tout un programme ! 1979. 23 ans déjà. Et pourtant le gang de la Grosse Pomme évite de trop recycler les poncifs du post-punk. Nous sommes bien au XXIe siècle. L'électro s'est immiscée sournoisement dans tous les genres, pour accoucher de ce monstre hybride qui donne le tournis, entre guitares qui fusent et grosses basses (beats) qui martèlent. Punk funk, donc. Liars, The Rapture, Out Hud, LCD Soundsystem, Radio 4 : aux manettes, le plus souvent, un duo de producteurs aux mains habiles, James Murphy et Tim Goldsworthy, Alias DFA. Godamn ! Ces gars-là savent y faire. Violence et dance. Dans le collimateur de cette double paire d'oreilles affolées (et affûtées) : Gang of Four, This Heat et 23 Skidoo, les nouveaux parrains d'une scène affriolante qui ose les croisements incertains, les alliances incestueuses. À l'heure où l'Amérique part en croisade contre le monde, des groupes de la trempe de Radio 4 persistent et signent : " Dance To The Underground ", clament-ils à Bush et Giulani, pour que plus jamais ne soient interdites les parties de jambes en l'air (" Certain Tragedy ", " New Disco " : de la bombe !) dans les clubs de New York et d'ailleurs. " Vous chantiez ! J'en suis fort aise ! Eh bien dansez maintenant ! ", pourrait-on s'entendre dire de politiciens rabat-joie et pisse-froid, sclérosés par l'arthrite. Eh bien oui mes amis, mieux vaut être cigale que fourmi ! Et ça, Radio 4 l'a bien compris.