Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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Slim Cessna

Unentitled

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Guère notoire en Europe, Slim Cessna est pourtant, au sein de l’univers du country/folk étasunien, une véritable institution. Ce natif de Denver (Colorado) militait, début des années 90, chez The Denver Gentlemen, groupe au sein duquel évoluait également Mr David Eugene Edwards. Lorsqu’Eugene quitte le combo, c’est pour créer son 16 Horsepower et s’enfoncer progressivement dans le côté obscur du folk. Slim Cessna fonde, lui, dès 1992, son Slim Cessna’s Auto Club. Moins exposée que celle de son ex-compagnon, la troupe rencontre toutefois un certain succès dans les milieux spécialisés. La presse encense même leurs performances scéniques. Et Slim Cessna est également invité à jouer aux côtés de Jello Biafra et des Melvins. Bref, Slim Cessna’s Auto Club n’est pas un combo né de la dernière pluie. « Unentitled » constitue d’ailleurs son huitième album.

Dans le style, ce disque est une petite perle. Et inévitablement on pense à 16 Horsepower. La voix, le rythme, les émotions, l’énergie : tout rappelle le groupe à Edwards. Sculptées dans le country-folk-rock, les compos sont particulièrement contagieuses. Un pur bonheur pour les tympans. Cessna & Co peignent de magnifiques fresques du Sud des States. Et des morceaux comme « Hallelujah Anyway », « Three Bloodhounds Two Sherperds One Fila Brasileiro » ou encore « United Brethren en sont probablement les plus beaux exemples.

16 Horsepower et Slim Cessna’s Auto Club ont influencé toute une génération d’artistes et de formations, et en particulier Man Man, O’Death et même les Decemberists. Les vétérans n’ont pas encore dit leur dernier mot, même si depuis, Edwards a rebaptisé son projet, Wovenhand…

 

Slim Cessna

Cipher

Écrit par

Slim Cessna’s Auto Club est une formation issue de Denver drivée par… Slim Cessna. En fait le seul membre originel du line up, même si au fil du temps, Jay Munly est devenu son complément indispensable. Les deux musiciens se partagent d’ailleurs les lead vocaux. A l’instar de 16 Horsepower, le combo pratique une forme d’alt country gothique (NDR : ou sudiste, si vous préférez !) Et le combat perpétuel entre le bien et le mal est également la principale source de leurs lyrics. On y parle donc de Dieu, du Vieux Testament, de l’apocalypse, du péché (l’alcool, la fornication et tutti quanti), de la pénitence, de la rédemption et autres thèmes qui relèvent autant du dogme que de la théologie. Mais aussi de guerres et de vengeance. De quoi alimenter les conversations quotidiennes…

Penchons-nous maintenant sur leur musique, et surtout sur leur album, « Cipher ». Découpé en quatre sections annoncées par autant de versions différentes d’une compo hymnique (« An introduction to the power of braces »), l’opus se révèle de plus en plus ténébreux et électrique au fil du temps. La country allègre, enlevée (impliquant notamment banjo, mandoline et  slide), presque festive, parfois balayée de chœurs gospel, a cappella ou incantatoires, succombant même aux accents pop de Pulp sur la presque valse « SCAC 101 », se mue alors en rock tentaculaire, ténébreux, lugubre, voire sinistre, aux deux tiers du parcours. C’est d’ailleurs à partir de ce moment que l’elpee devient le plus électrique et surtout le plus intéressant, lorgnant même vers Nick Cave et ses Bad Seeds du « From her to eternity », sur « Jesus is in my body : my body has let me down » et empruntant un tempo carrément boogie sur l’écorché (cette slide !) « Red pirate of the prairie ». L’opus s’achevant par « That fierce cow is common sense in a country dress », un morceau de cow punk particulièrement austère. Et pour rendre l’œuvre encore plus obscure, Slim Cessna’s Auto Club n’a rien trouvé de mieux que d’inclure des messages codés à l’intérieur de l’artwork de la pochette…

Slim Cessna

The Bloudy Tenent Truth Peace

Écrit par

Slim Cessna's Auto Club

Lorsque j’ai pris ce disque en main pour la première fois, je me suis dit : ‘Tiens, marrant, un groupe qui reprend Pavement’. Si après vérification, il s’est avéré que le titre « Shady Lane » n’a rien à voir avec celui de l’ancien (et regretté) groupe de Stephen Malkmus, force est de constater que le style embrassé par le « Slim Cessna’s Auto Club » (puisque c’est le nom du combo qui nous intéresse ici) ne se rapproche pas non plus vraiment de celui des maîtres de la pop lo-fi. En bref, il ressemblerait plutôt à une country fleurant bon le grenier à foin ou la tarte à la citrouille… Si personnellement la voix du chanteur ne me convainc pas vraiment, la musique par contre est assez agréable et se laisse écouter. Le groupe égrène ainsi, sans agacer, ses 11 morceaux aux tempos assez enlevés sans que l’un ou l’autre ne sorte cependant du lot. On retiendra peut être le sympathique « This is how we do it in the country » au refrain assez proche de Nick Cave ou encore « Cranston », un titre qui pourrait servir de bande son à un Lucky Luke décadent et complètement bourré. On notera pour conclure que « Slim cessna’s Auto club » n’hésite pas à intégrer à sa musique des éléments pas toujours très country. Et on remarquera la présence ponctuelle d’une guitare rockabilly, d’un petit orgue ska ou encore d’un xylophone. Une ouverture d’esprit qui pourrait aider le groupe à se démarquer de ses concurrents…Pour les amateurs du genre…