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The Coral

Roots and echoes

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Détachés de l’effervescente scène pop anglaise, The Coral emprunte des sentiers ombragés, mais classieux. A l’exception du faible « Nightfreak and the Sons of Becker » (2003), la qualité a fait son chemin tout au long de leurs 5 albums ; et au sein de cette riche discographie, « Roots and echoes » ne fait pas pâle figure. L’instrumentation est toujours aussi impeccable, le rythme soutenu, l’intention louable. Coral s’expose, sans masque, sans compromis ; légèrement country, même si on sait combien la formule ne séduit pas le grand public ; souvent suranné, dans ce psychédélisme d’inspiration Echo and the Bunnymen ; fluide et prévisible, selon une formule couplet-refrain qui ne s’en cache pas. Mais si parfois, on est tenté de voir ce potentiel prendre une tournure plus tortueuse ou impromptue, c’est précisément dans cette intégrité et cette fidélité placide que The Coral prend tout son sens. Une libération des contraintes commerciales, permise notamment par la tutelle généreuse de Noël Gallagher. Séduit par les 7 jeunes de Liverpool depuis leurs débuts, il les trouve sans le sou et au bord de la scission (suite aux tergiversions du guitariste), et leur offre les clefs de son studio pendant la tournée d’Oasis. Pas d’empressement donc, ce qui permet une fois de plus aux jeunes d’assumer avec assurance et maturité leur étrange country psyché 60’s. Enregistré en prise directe – dans l’esprit d’une jam-session -, Roots and echoes permet en plus de s’épancher dans une atmosphère vintage qui vient parfaire son caractère authentique. Léger regret cependant au souvenir des quelques étincelles de « Magic and medicine » (2004) immédiatement conquérantes. Ce dernier album, dans son refus du compromis, suscite la curiosité plutôt que l’ivresse. Il est avant tout de ces albums qui suggèrent, dénotent et interpellent.        

The Coral

The invisible invasion

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En ce début de siècle, le rock s'est indubitablement remis sur la bonne voie. Pour sa part, The Coral participe activement à l'émulation ambiante. Aahh quel bonheur! Comme nous étions heureux, enchantés de découvrir leur album éponyme aux premiers jours de ce nouveau millénaire. La couleur Coralienne était annoncée: un condensé juvénile foutraque, branleur et diablement sexy. Une musique taillée dans le rock psychédélique, le folk et la Britpop. Mais quatre années plus tard, que sont devenus les six de Hoylake ? Les pensionnaires de la banlieue liverpuldienne se portent au mieux, merci pour eux! D'ailleurs, au rythme effréné d'un disque par an, personne ne sait vraiment où en seront ces petits gars (23 ans de moyenne d'âge) dans dix ans. Mais peu importe. Aujourd'hui, ils sont là et c'est déjà énorme. La voix de James Skelly s'élève: grave et puissante, mélancolique et assurée tel l'intonation d'un Jim Morrison planqué dans l'organe d'un matelot de la Merseyside. Dès l'intro perpétrée par "She shings the Mourning", l'auditeur constate l'insolente maturité vocale de Skelly. Et puis, il y a cette musique: melting-pot indiscutable mais difficilement dissociable. Quel rock ces garçons peuvent-ils bien traficoter? Du Johnny Cash en compagnie de The Specials, The Doors en compassion devant The Beatles: The Coral, c'est le monde à l'envers! Pourtant, "The invisble invasion" ne renferme pas encore ‘le’ tube en or massif. Tant pis… ou plutôt tant mieux. Car ce quatrième disque reste de loin le plus cohérent signé à ce jour par ces ‘musicologues’ précoces. Au final, rien ne manque au tableau esquissé par The Coral: de la bourrasque rock ("Arabian sand") à la promenade pop des anglais ("In the morning") en passant par l'élancée mystique ("Far from the Crowd"), ils n'ont strictement rien oublié. Alors jeunes gens, levez-vous et chantez au monde entier que, oui, nous vivons une époque formidable!

The Coral

Magic and medicine

Écrit par

L'an dernier, cette formation liverpuldienne avait commis un premier album particulièrement intéressant. Un disque qui semblait avoir hérité de la fibre lyrique et psychédélique du mythique Teardrop Explodes, lorsqu'il ne trahissait pas, sous le format acoustique, une sensibilité mélodique proche des La's. Si l'esprit de la bande à Lee Mavers et à John Power continue de hanter les morceaux minimalistes, le 'garage' n'est plus maître du jeu. Il doit composer avec le blues, le folk, le reggae, le rythm'n blues et surtout la country. Pas seulement à cause du tempo très caractéristique. Mais aussi parce que cette country se révèle filmique, 'eniomorriconesque'. A l'instar des ténébreux " Secret kiss " et du remarquable " Don't think you're the first ", un fragment poussiéreux déchiré par un harmonica spectral (Wall of Voodoo ?) et dont la chevauchée fantastique s'achève dans le désert poussiéreux de la West Coast. Pour The Coral, du blues au ryhtmn' blues, il n'y a qu'un pas. Que " Talkin' gypsy market blues " et le final " Confessions of A.D.D.D. " n'hésitent pas à franchir ! Le premier en adressant un clin d'œil aux Yardbirds. Le second en libérant toute son énergie lors d'un final à la fois cuivré et déjanté. L'opus recèle même une plage rockabilly balayée par une guitare 'crazyhorsienne' (" Bill Mc Cai "), et puis " In the forest ", un titre à la fois mystique, sombre et romantique, rêve cotonneux au cours duquel l'orgue solennel rejoint la voix de James Skellyn, une voix dont le timbre me fait de plus en plus penser à Neil Diamond. Une impression qui se renforce encore sur les chansons les plus romantiques…