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The Dream Syndicate

Ultraviolet battle hymns and true confessions

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Le claviériste Chris Cacavas (Green, On Red, Giant Sand) a donc rejoint le line up de The Dream Syndicate, qui s’était reformé en 2012, et au sein duquel militent toujours le chanteur/compositeur/guitariste Steve Wynn, le batteur Dennis Duck, le bassiste Mark Walton et le guitariste Jason Victor. En outre, pour enregistrer « Ultraviolet battle hymns and true confessions », la formation a reçu le concours de Stephen McCarthy (Long Ryders) ainsi que du saxophoniste/trompettiste Marcus Tenney.

Début de cette année, la formation avait réédité « Out of the grey », un elpee gravé en 1986, en l’enrichissant de démos, d’inédits, de raretés, de reprises ainsi que de la prise live d’un concert immortalisé, à l’époque, au Rochester à New York. Le tout se déclinant sous la forme d’un box de 3 cds.

« Ultraviolet battle hymns and true confessions » constitue déjà le 4ème long playing studio du band en 5 ans. Et manifestement, sa musique, aujourd’hui, va bien au-delà du Paisley Underground dont il était devenu le chef de file, au cours des eighties, s’enfonçant dans un univers sonore où se mêlent psychédélisme, krautrock, jazz, garage, protopunk, ambient et minimalisme électronique.

L’opus s’ouvre par une boucle de synthés à la Terry Riley, avant d’embrayer par « Where I’ll stand », une plage qui libère déjà une belle intensité électrique.

Baignant au sein d’un psychédélisme feutré, « Damian » est enrobé de chœurs et subtilement parcouru d’effets dub.

Construit sur une trame de sonorités orientales (NDR : un glockenspiel ?), « Beyond control » s’élève dans une forme de psychédélisme atmosphérique.

Toutes guitares dehors (vibrato, pedal steel), « The chronicles of you » est enrichi de cuivres, en fin de parcours.

Une pedal steel que l’on retrouve sur « How to say goodbye », un morceau hanté par le Velvet Underground ; Steve empruntant même les inflexions laconiques de Lou Reed.

« Everytime you come around » réverbère des échos de la trilogie « Low », « Lodger » et tout particulièrement du « Heroes » enfanté par le binôme Eno/Bowie.

Bien électrique, « Trying to get over » est dynamisé par le drumming syncopé.

Un drumming qui devient carrément tribal sur « Lesson number one », une piste dont l’intensité électrique est accentuée par l’intervention d’un violon tourmenté et dont le final est tapissé de cuivres, en arrière-plan.

Atmosphérique et paisible, « My lazy mind » est propice à la méditation.

Rogné de claviers vintage et empruntant un rythme ferroviaire, « Straight lines » passe du garage au psychédélisme débridé, une piste finale qui pourrait servir de dénouement lors d’un set ‘live’…

On en oublierait presque ce sens mélodique presque contagieux rencontré sur les 10 titres de cet opus.

Produit par John Agnello (Madrugada, Sonic Youth, Dinosaur Jr., Buffalo Tom, The Breeders, etc.), constitue probablement le meilleur album sorti par The Dream Syndicate depuis « The Days of Wine and Roses », paru en 1982.

Et si vous souhaitez lire ou relire l’interview accordée par Steve Wynn, récemment, c’est ici.

 

 

The Dream Syndicate

What Can I Say? no regrets... Out of the Grey + Live, Demos & Outtakes

Écrit par
« Out of the grey » est paru en 1986. L’album a été remasterisé, mais il recèle, en outre, 34 enregistrements inédits : un concert datant de 1985, des démos, dont celles consacrées à cet elpee, des versions alternatives et deux prises ‘live’ immortalisées au célèbre club punk/new wave Scorgie’s, à New York, en juillet 1985. Le plus surprenant procède des reprises de compos signées Alice Cooper, Dolly Parton, Neil Young, Pink Floyd, Slim Harpo, The Cream, War et même The Temptations.

Figure de proue du Paisley Underground, mouvement qui a engendré des groupes comme Green On Red, Rain Parade, True West, The Three O’Clock, et la liste est loin d’être exhaustive, The Dream Syndicate a connu plusieurs vies, entrecoupées par la carrière solo de Steve Wynn (interview à lire ou à relire ici)

Pour votre info, sachez qu’il a existé une autre formation du même nom. Elle a sévi de 1962 à 1966 et de 1969 à 1974, impliquant des légendes comme La Monte Young, John Cale, Jon Hassell, et même Terry Riley !

Pour en revenir à ce box 3 cds, les 34 plages peuvent s’écouter d’une seule traite, sans provoquer la moindre seconde d’ennui ; et vous vous surprendrez peut-être, à fredonner ou à siffloter l’un ou l’autre refrain. Bien sûr, si vous êtes réceptifs à ce type de musique…