La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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The Folk Implosion

The New Folk Implosion

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Exit John Davis, le line up de Folk Implosion est aujourd'hui partagé entre le drummer Russell Pollard (Sebadoh, Alaska), le guitariste Imaad Wasif (Lowercase, Alaska) et Lou Barlow, chanteur/compositeur et fondateur du groupe. Qui a repris son rôle de bassiste, comme à l'époque de Dinosaur Jr. Ce qui explique, sans doute, le titre de ce nouvel album. Encore, qu'il aurait été plus judicieux de parler de la renaissance d'un certain passé. M'enfin, n'est-ce pas dans les vieilles casseroles que l'on fait la meilleure soupe ? Parce que Lou en et revenu à une formule plus basique, plus organique, plus rock. Et dans ce domaine, il ne doit rien à personne. D'autant plus que ses deux compères sont au sommet de leur art. Les riffs de guitare tantôt effilés, incisifs, rougeoyants, bringuebalants, dispensés par Imaad (NDR : non, non, il n'et pas oisif !) apportent un fameux coup de fraîcheur à des compositions il est vrai quelque peu ténébreuses, mais terriblement contagieuses, toujours mélodiques, presque hymniques, parfois enrichies d'un piano électrique, de samples, d'une boîte à rythmes ou d'une six cordes acoustiques, que chante Barlow d'un timbre limpide. Parfois, sa voix me fait penser à Beck ou même à David Crosby. Et même à John Wetton sur " Creature of salt ", un fragment qui navigue sur des couches successives de folk britannique et de rock progressif. Un peu comme si King Crimson et Nick Drake avaient eu l'idée de joindre leurs talents. Et que dire de la section rythmique tissée par Lou et Russell ? Solide, efficace, implacable, impressionnante, elle canalise parfaitement cet énorme flux d'intensité, lorsqu'elle ne le transforme pas en groove. Le disque recèle trois démos que Lou avait écartées de ses albums précédents. Et pas nécessairement de quelconques sessions d'enregistrement de Folk Implosion. Tout d'abord la valse chaloupée " Pearl ". Ensuite la ballade semi acoustique " Easy ". Et enfin le fiévreux et agité " Fuse ", une chanson téléchargeable sur le site de Lou, mais sous une forme plus minimaliste. Un disque coproduit par Aaron Espinoza (Grandaddy, Eels, Sebadoh, Juliana Hatfield,…) et Mickey Pretalia (Beck, Eels et Luscious Jackson) qui ne souffre d'aucune faiblesse. Mais parmi tout ces temps forts, j'ai surtout flashé sur " Coral ", un formidable périple dans le Paisley Underground que n'aurait pas désavoué le Dream Syndicate. Un must !

The Folk Implosion

One part lullaby

Folk Implosion a délibérément décidé de créer son propre écosystème musical afin de mieux canaliser son approche personnelle, créatrice et émotionnelle de la lo fi. Une lo fi que le duo prône spontanée, fluide et authentique. Mais en même temps et paradoxalement esthétique et luxuriante ; le duo n’hésitant pas à inclure bruitages, samples, boîtes à rythmes et arrangements technologiques, pour enrichir son univers sonore. « One part lullaby » constitue leur troisième album. Un disque dont l’intensité dramatique serpente entre les mélodies contagieuses. Les arrangements sont astucieux. Le groove hypnotique. Les harmonies vocales échangées entre John et Lou impeccables. Tantôt onctueuses, duveteuses, placides ou synthétisées, elles se fondent dans l’ensemble un peu à la manière de Crosby, Stills & Nash du début des seventies. Mais la marque de fabrique de Folk Implosion procède toujours de cette alchimie chatoyante opérée entre cordes de guitare électriques et acoustiques. Une œuvre sans aucune faiblesse, épinglant au passage une adaptation instrumentale de « Requiem pour un con » de Gainsbourg. Intitulée « Serge », elle constitue un hommage, pour le moins percutant, à l’artiste français disparu. Un must !

 

The Folk Implosion

Dare to be surprised

The Folk Implosion n'est pas exactement un nouveau groupe, mais un projet expérimental monté par Lou Barlow, leader de Sebadoh, et un certain John Travis. Un duo qui se partage équitablement la composition, les instruments et le chant. La conjugaison de leurs voix est d'ailleurs tellement limpide, qu'elle nous rappelle la parfaite alchimie opérée entre celle de Bruce Gilbert et de Colin Newman, au sein du mythique et défunt Wire. Wire, c'est d'ailleurs la seule et unique référence que nous sommes parvenus à déceler chez cette formation. A cause, sans doute, de la richesse minimaliste ( ?) des compositions. Ligne de basse reptilienne, menaçante, parfois même ‘doorsienne’, accords de guitares capricieux, bégayants, énigmatiques, boucles de drums et samples judicieusement dispensés. Rien n'a été laissé au hasard pour éliminer le superflu, lors de la réalisation de cet opus de lo fi qui frôle la perfection ; même si on regrettera une certaine âpreté dans l'approche mélodique. Mais ici, c'est encore et toujours une question de goût !...