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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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The Fuzztones

Raw Heat (The real sound of In Heat)

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En 1989, les Fuzztones publiaient “In heat”, un disque alors produit par Shel Talmy. La mise en forme, Le groupe semble ne jamais trop avoir digérée, puisqu’il a décidé de rééditer le disque sous sa mouture originale. En fait, à l’époque, Rudi Protrudi et Ian Astbury, el chanteur de The Cult, s’étaient liés d’amitié. Ce qui avait permis à la formation new-yorkaise de décrocher un contrat chez Beggars Banquet (NDR : alors une compagnie major !) Mais lorsque les bandes sont arrivées chez le label, il a fallu les relifter. La boîte estimait que leur musique était trop rude. L’écurie a donc choisi Shel Talmy, un producteur notoire qui avait notamment bossé pour le Who et les Kinks, pour effectuer l’opération. Le résultat et catastrophique, puisque les morceaux sont constamment noyés sous l’orgue ‘cathédralesque’, un peu comme chez certains groupes de hard rock atmosphériques.

La nouvelle version du disque est donc la plus proche possible de l’originelle. Le groupe avait même conservé les démos, dans le plus grand secret. Rudi et Jordan Tarlow (Outta Place) se sont chargés de traiter les plages, suivant leur propre philosophie ; et l’ordre du tracklisting a été complètement chamboulé. Et le résultat est plutôt concluant, puisqu’on y distingue enfin les autres instruments, et notamment les guitares ainsi que l’harmo, qui font la marque de fabrique du combo de garage revival. La bande à Protudi a voulu remettre les pendules à l’heure. C’est donc fait !

Après plus de trente années d’existence, les Fuzztones sont encore en activité et leurs prestations ‘live’ toujours aussi excitantes. Si en 1989 ils surfaient sur une vague garage, propulsée par des Chesterfield Kings, Lyres ou enocre Cynics, aujourd’hui ils peuvent se targuer d’avoir enfanté des héritiers aussi prestigieux que les Strokes ou encore et surtout The Hives…

 

 

The Fuzztones

Preachers to the perverted

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Les Fuzztones comptent déjà 31 ans d’existence. Bien sûr la formation new-yorkaise s’est accordé une pause à la fin des nineties ; mais elle est toujours demeurée fidèle à son style garage. En concoctant ce nouvel opus, la bande à Protrudi a voulu restituer le son le plus proche possible des disques enregistrés au cours des sixties. Ainsi la voix de Rudi est bien (trop) mise en relief alors que les drums n’en ont pratiquement pas. Et puis ces chœurs ringards à la Yardbirds me restent sur l’estomac. Résultat des courses, on a l’impression que les compos sont sous-produites. Certains vont adorer, d’autres détester. Perso, j’estime que si l’elpee recèle de bonnes chansons, une meilleure mise en forme, pas nécessairement optimale mais au moins soucieuse de l’équilibre entre les différents instruments, leur aurait permis de faire la différence. Néanmoins, on épinglera quand même l’hymnique « Between the lines », l’énigmatique « Flirt, hurt & desert », les excellents « Invisible » et « Don’t speak ill of the dead », deux plages réminiscentes du Floyd circa « The Piper at the Gates of Dawn », la première menaçante et la seconde fiévreuse, ainsi que le presque stoogien « Old », un titre hypnotique, au cours duquel le chant de Protrudi est aussi déclamatoire que celui d’Iggy Pop. Pour le reste, pas de souci, on retrouve ce climat malsain entretenu par ces cordes de guitare psychédéliques, filandreuses, frémissantes et l’orgue Vox tout à tour rogné, fluide, poussiéreux et même atmosphérique sur le ‘manzarekien’ « Lust pavillon ». Mais au final, on a beaucoup de mal à assimiler ces sonorités brutes de décoffrage. Une petite déception.

 

 

The Fuzztones

Horny as hell

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Pour enregistrer son nouvel essai, Rudi Protrudi est parvenu à convaincre ‘Mad’ Mike de revenir frapper sur les fûts. Comme entre 1986 et 1992. Forgeant pour la circonstance une section d’enfer en compagnie du bassiste Screamin’ Bo Pille. En outre, le New-yorkais a bénéficié de la participation de backing vocals féminins et reçu la collaboration d’une section de cuivres. Des cuivres qui apportent une coloration r&b particulièrement chaleureuse, fiévreuse même, à la plupart des plages de l’elpee. Ajoutez-y la conjugaison cinglante entre les guitares de Protrudi et de Lenny Silver ; et puis bien sûr les claviers Hammond C3 subrepticement rognés par Lana Loveland. Il ne reste plus qu’à la voix vitale et énergétique de Rudi à faire le reste. Et ma foi, le résultat est concluant. Enfin, si vous êtes un aficionado de garage inspiré par les sixties. Celui des Monkees, Dave Clark Five, Crying Shames ou encore des Sonics, pour être plus précis.

L’opus recèle de nouvelles versions d’anciennes compositions. Tout d’abord « Ward 81 ». Ensuite « She’s wicked ». « Cheyenne rider », également. Une adaptation très réussie d’un titre signé par Jordan Tarlow et Mike Czekaj, deux ex-membres des Fuzztones. Cette plage pourrait même figurer au répertoire des Fleshtones. Le disque épingle également toute une série de covers, dont le « Garden of my mind » de Mickey Finn, « Girl, you captivate me », un morceau signé DiFrancesco/Dischel popularisé par ? & The Mysterians, le « Be forewarned » de Pentagral » ainsi que le « 99th floor » de Billy F Gibbons. Issu de la plume d’un certain Ceynowa, « Black lightning light » baigne d’abord dans des sonorités de claviers ‘deepurpleliennes’ (NDR : pensez à « Child in time »). Et pourtant ce n’est pas Jon Lord qui siège derrière l’orgue. Avant de s’autoriser un petit trip dans la prog et de glisser finalement vers un r&b garage digne du Spencer Davis Group. Une compo de 7’43 ! Signalons encore la présence du bassiste et du chanteur des Pretty Things, Wally Waller (il partage les harmonies vocales) sur une cover des Pretties, « Alexander ». L’elpee recèle enfin un morceau absolument fantastique et irrésistible : « Third time’s the charm » (NDR : cette voix caverneuse de Protrudi ! Brrrrrr…) Et il n’est pas interdit de danser. Excellent !

 

The Fuzztones

Salt for zombies

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Oui cet album est sorti l’an dernier. Et il n’a jamais bénéficié d’une distribution officielle chez nous. Alors pourquoi en parler ? Parce qu’il le mérite tout simplement. « Salt for zombies » est le premier opus studio du mythique groupe garage depuis 13 ans. Il y a bien eu un album ‘live’ (« Lysergic ejaculations ») paru en 1994. Et une compile ainsi que quelques projets parallèles menés par Rudi Protrudi. Mais rien de bien consistant à se mettre sous la dent. C’est donc chose faite avec « Salt for zombies ». Un disque pour lequel il a reçu le concours de James Lowe des Electric Prunes et Sky Saxon des Seeds. En fait, Rudi les a surtout persuadé de revenir à la musique. Dans la foulée, les Seeds se sont d’ailleurs remis à tourner. Et pour rendre hommage à feu son ami Screamin’ Jay Hawkins, entre la plupart des compos, on entend la voix du vieux bluesman, un peu comme s’il se manifestait d’outre-tombe. Sans quoi, partagé entre reprises d’obscurs groupes psyché/garage (We the People, The Plague, Boss Tweads, Shy Guys, etc.) et originaux, le combo nous entraîne dans un tourbillon sonore qui fleure bon les sixties. Guitares bourdonnantes, vibrantes, hammond aux sonorités pourries, groove, section rythmique implacable, drums tribaux, bongos, sitar et j’en passe : tout y est ! Le tout épicé par le baryton profond, sensuel de Rudi. Et si vous souhaitez en savoir davantage, je vous invite à lire la longue interview que Protrudi nous a accordée, il y a quelques mois…