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La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

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The Zombies

As far as I can see

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Ressusciter les Zombies, je veux bien! Mais encore faut-il y retrouver l’essence de leurs débuts. Agés tous deux de 59 ans, Colin Blunstone et Rod Argent ont tourné pendant trois ans avant d’enregistrer cet opus. Ils ont même bénéficié de la collaboration du London Symphony Orchestra. Soit une équipe de 21 musiciens à vocation dite ‘classique’. Et puis du backing band qui avait accompli ce long périple à travers le monde. Pas de trace de Hugh Grandy, qui jouit aujourd’hui d’une paisible retraite, ni de Paul Atkinson, décédé entre-temps ; mais bien de Chris White, venu donner de la voix sur trois fragments. Un disque mis en forme dans les studios Air, sous la houlette de Steve Orchard et de Rod. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour accoucher d’une œuvre majeure. Mais faute de merle, il a fallu manger des grives. Il y a bien « In my mind a miracle », plage sur laquelle on retrouve le toucher de clavier velouté si caractéristique de Rod. Le titre maître et « I want to fly », deux très belles compositions aussi sophistiquées et somptueuses que chez le légendaire E.L.O.. La voix de Colin. Belle, envoûtante et limpide. De superbes arrangements. Des mélodies moelleuses. Un zeste de jazz et de soul. Et d’excellents instrumentistes capables de renvoyer les 9/10 des musiciens issus de la scène pop/rock contemporaine à leurs études. Malheureusement le résultat final est décevant. Et ce n’est pas une nouvelle version d’« I don’t believe in miracles », écrite en son temps par Russ Ballard qui y change quelque chose. Encore que si vous êtes des nostalgiques de Kayak et de Kansas, vous allez trouver votre bonheur. A mon avis, si vous en avez l’opportunité, procurez-vous plutôt l’album « Odessey & Oracle », un elpee paru en 1967 et considéré comme un des 100 albums incontournables de la scène pop britannique. Qui a dit baba cool ?