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Thot

The City That Disappears (a)

Thot est un projet musical créé en 2005 par le musicien bruxellois Grégoire Fray. Il décrit sa musique comme ‘Vegetal Noise Music’ : what's in a word anyway... Je la dépeindrais comme un cross-over entre l'électro-rock industriel (Nine Inch Nails) et le prog/rock/pop (Muse, Radiohead  Porcupine Tree). "The City That Disappears" constitue le troisième elpee de Thot. Mixé par Magnus Lindberg (Cult of Luna), il a été enregistré par Grégoire Fray, qui se réserve la plupart des instruments et des machines.

"The City That Disappears" propose un mélange d'électro et de rock, sur lequel se pose la voix unique de Grégoire Fray, une voix qui rappelle celle de Matthew Bellamy (Muse). Les thèmes abordés sur cet album sont à nouveau consacrés à la dualité entre la nature et le développement humain, entre les réalités organiques et urbaines.

Ce qui frappe le plus sur cet opus, c'est son intensité, son sens de l'urgence. Tout y est tendu et on sent un besoin criant d'exprimer un ‘pathos’, que ce soit la colère, la peur ou la volupté. Le spectre musical est très large : il oscille d'un morceau calme au piano acoustique ("Keepers"), très NIN-esque, à des brûlots electro-indus bruitistes (« Rhythm.Hope.Answers », probablement leur composition la plus percutante).

"HTRZ", le premier single, commence par un chant syncopé et évolue vers un refrain puissant et une superbe partie progressive à la guitare avant l'explosion finale. Morceau instrumental « Dédale » montre la capacité de G. Fray à créer des atmosphères électro-ambient hypnotiques. "Blank Street" me fait penser à « Year Zero » de NIN. A cause des sonorités électro et des accents dystopiques. « Negative Buildings » est une autre composition ambitieuse, riche en éléments divers. "Traces" est probablement mon titre préféré, en raison de sa structure plus progressive. Il évoque clairement Anathema, surtout à la fin, quand Fray et Arielle Moens, la VJ de la bande, chantent à l'unisson. La progression est vraiment étonnante, conduisant à une déflagration finale. Le disque s’achève par "Citizen Pain", un autre single potentiel. Encore une fois, la partie instrumentale finale est impressionnante.

Dans l'ensemble, cet LP est très ambitieux et parfaitement accompli. Le seul aspect négatif vise la production. Elle manque un peu de clarté ; et en particulier dans les parties bruyantes. Si seulement G. Fray disposait d’un budget pour enregistrer dans un studio haut de gamme! Malgré cette réserve, ce disque s’avère d’excellente facture et je vous le conseille vivement. 

Album disponible en édition limitée (300 exemplaires) sur vinyle doré 12" (+ bonus track).

Version numérique sur Bandcamp ici , sur iTtunes & Spotify (entre autres services de streaming)

Video de "HTRZ" : http://vimeo.com/89105609

Video de "Keepers" : http://vimeo.com/98621949

Line up:

Sur scène Grégoire Fray est soutenu par Gil de Chevigné (batterie, electronics), Hugues Peeters (piano, claviers), Dimitri Iannello (basse, claviers) et Arielle Moens (VJ, voix).

 

Thot

The City That Disappears (b)

Écrit par

Grégoire Fray assume pratiquement seul la paternité de Thot. C’également le créateur d’un style qu’il a curieusement baptisé ‘Vegetal Noise Music’.

Pour la circonstance, il a mis les petits plats dans les grands, en confiant le mix final à Magnus Lindberg (Cult Of Luna).

Cette œuvre dévoile ses visions sombres, sorte de trames opaques et visqueuses d’un Indus-Electro-Rock qu’on comparera forcément à Nine Inch Nails.

Mais au-delà d’une certaine admiration pour Trent Reznor, on décèle avant tout un désir réel de se démarquer par le biais de compositions riches et fort bien mises en place.

En live, Thot bénéficie d’un line up efficace et de projections vidéo susceptibles de mettre en lumière toute son obscurité. C’est donc à un projet réfléchi auquel on a droit.

Une réflexion qui démarque ce troisième album des deux précédents (« The Huffed Hue » et « Obscured By The Wind ») en poussant l’univers de Thot dans des retranchements à la fois malsains et attractifs.

Envoyé en éclaireur et en exclusivité sur le réseau deaddrops.com, le single « HTRZ » qui ouvre ici le long playing trace d’ailleurs la voie dans ce sens, déflorant une flore étouffante à coups de serpes digitales.

Si la surabondance d’effets fatigue quelque peu l’attention au fil de l’elpee (et principalement sur les voix), il faut souligner le travail remarquable réalisé en amont par cet artiste belge.

Seul aux commandes et ignorant les compromis, il délivre ici une œuvre personnelle forte et mise en abîme par une production léchée, faisant la part belle à un souci du détail.

En découle une plongée en apnée haletante, angoissante, heureusement ponctuée de respirations en surface (au souffle court) salvatrices dans ces dédalles suintant de phobies urbaines.

Des atmosphères qui atteignent leur paroxysme sur « Citizen Pain », lors d’une finale noise aux reflets de goudron.

Thot

The huffed hue

Écrit par

Thot, dieu égyptien de l'écriture et de la science. Patronyme adéquat pour un projet radicalement expérimental, affilié à l'electro-garage. Même si elle a pu compter sur de précieuses complicités, cette réalisation belge est essentiellement portée par un seul homme, Greg Fray. Le bonhomme lance des idées intéressantes et ne manque pas d'audace dans les aventures sonores et le développement réussi d'ambiances post-rock parfois envoûtantes. Mais le tout est fort handicapé par un chant systématiquement exaspérant. On ne peut que souhaiter à Thot de maintenir le cap d'une voie musicale intéressante, tout en concédant à l'esthétique quelque partage du pouvoir. A surveiller.