Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

Le cinquième opus de Mr. Bison paraîtra ce 16 février. Il s’agit d’un groupe italien dont la musique vous entraîne au cœur d’un voyage prismatique qui explore les notions de liberté et de destin à travers la mythologie nordique et tisse une tapisserie sonore…

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Two Gallants

The scenery of farewell

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Après le succès de l’album « What The toll tells » et une tournée de près de 200 dates en 2006, Adam Fontaine et Hyde Edneud gravent sur « The scenery of farewell » une petite, mais convaincante, collection de chansons acoustiques. Sur scène, les Californiens sont accompagnés d’Anton Patzner (violon), Jackie Perez Gratz (violoncelle) et Chico Tunney (contrebasse). La rage électrique, survoltée, est ici mise de côté au profit d’un dépouillement fascinant. D’emblée, « Seems like home to me » donne le ton : sombre. Le chant est déchiré, les chœurs brisés, la batterie discrète soutient un violon en deuil. S’ensuit « Lady », morne plainte, amère et mélancolique, douloureusement sublime. Si « Up the country » puise son héritage chez Springsteen époque « Nebraska », les Two Gallants se livrent à de beaux échanges vocaux sur « All your faithless loyalties ». Enfin, introduit par un harmonica accablant, « Linger on » est une perle d’émotions, simple et captivante au long de ses huit minutes. Signé sur le label Saddle Creek (Conor Oberst, alias Bright Eyes), le duo révèle en cinq titres la splendeur d’un renouveau folk : introspectif et mélancolique, obscur et magnifique. Et s’ils croisaient le diable, ils lui donneraient cet EP en échange de leur âme. Jolie offrande pour patienter jusqu’à la sortie du troisième opus, prévu pour septembre.

 

Two Gallants

What The Toll Tells

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Tous droits issus de San Fransisco, les deux jeunes complices, Adam Stephens et Tyson Vogel, pratiquent un Electric Blues digne des plus grands. N'usant que d'une guitare et d'une batterie, le duo balance neuf morceaux impétueux (dont certains tournent autour des neuf minutes), qui ne sont pas sans remémorer les premiers travaux des White Stripes dans ses instants les plus frénétiques. Distillé avec un brio à faire froid dans le dos, les contes de la White Trash America de Two Gallants nous envoient tout droit dans les tréfonds du sud des Etats-Unis, à travers des paysages parcourus par de piteux `trailers parks'. « What The Toll Tells » témoigne de l'histoire de quelques quidams vivant dans ces contrées désenchantées. Oubliés du reste du monde, ces rednecks s'apitoient sur eux-mêmes, noient leur peine dans la bibine et évacuent leur frustration en faisant de femmes et enfants des punching-balls ambulants. Dès les premières notes de « Las Crucas Jail », titre d'ouverture de ce second recueil, Vogel et Stephens posent textes et musique avec une passion telle qu'il est impossible de ne pas penser avoir affaire à de futurs incontournables du genre. Yeeeeehaaaaw !