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Wolf Eyes

Human animal

Après le temps de l’Apocalypse, voici le temps d’aller voir un médecin. Car depuis qu’on a vu Wolf Eyes en live, on n’entend plus pareil. Nos tympans auront atteint leur seuil limite : Wolf Eyes ou le point de non retour -après eux l’acouphène, jusqu’à la fin des temps. « Human Animal » est le deuxième album du trio d’Ann Arbor à sortir sur Sub Pop, et c’est encore et toujours du bruit qui déchire (larsens insupportables, décharges électriques à pisser dans son froc, bidouillages électroniques et concassage analogique, ululements gutturaux, crissements industriels). Celui qui ose dire ‘Même pas peur !’ en écoutant ces six morceaux de sauvagerie postmoderne est soit sourd, soit un habitué des Yellow Swans, de Kevin Drumm, de Sun O))) et de Lasse Marhaug. Plaît-il ? Ne cherchons pas MIDI à 14h : « Human Animal » vaut bien son pesant de boules Quiès. Faites du putain de bruit, après ça vous passera.



Wolf Eyes

Burned mind

Écrit par
Demandez un peu à toutes les personnes présentes en 2004, à la 3ème édition du festival (K-raa-K), de qualifier la prestation de Wolf Eyes ? Une seule envie vous envahira alors : mettre la main sur tout ce qui touche au groupe. Découragés par la tâche, abandonnant tout espoir, vous risquez cependant d’abdiquer, tout en gardant dans un coin de la tête ce nom prometteur. Aujourd’hui, grâce à Sub Pop, vous tenez enfin l’occasion de vous plonger dans ce malstrom sonore. Et de regretter de ne pas en avoir été. Car, même si Wolf Eyes est un groupe qui peut s’écouter, il gagne certainement à être vu. Et, c’est bien connu, pour s’approcher du loup, il faut au moins s’aventurer à la lisière, voire pénétrer dans ce sombre bosquet que peut être la musique indus. De ce genre, Wolf Eyes s’illustre en digne successeur des fameux Throbbing Gristle, Swans ou Nurse With Wounds. De ces nobles ancêtres, Wolf Eyes conserve l’approche nihiliste, robotique et malsaine, tout en incluant au passage une dimension agressive empruntée au hardcore punk américain (de Black Flag à Fugazi). Ajoutez-y un copinage évident avec Black Dice, autres fêlés de noise industrielle, que Thurston Moore aurait emmené dans ses bagages en tournée. Il ne vous reste plus qu’à remuer, servir et consommer sans modération. Total fuckin noise !