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Julia Jacklin

Sans voix, il n’y a pas d’écho (Bélaïd Saïdji)

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Julia Jacklin est chanteuse et compositrice. Une Australienne responsable de deux albums à ce jour. Le premier, « Don’t Let The Kids Win », remonte à octobre 2016. Deux années de tournées intenses et une déception sentimentale plus loin, elle enregistre son second, « Crushing », un elpee paru en février dernier. Elle s’était déjà produite à deux reprises, au Club, en première partie de Whitney. Elle pratique une forme d’alt country teintée de dream pop et reconnaît, pour influences majeures, Billy Bragg, Björk, Doris Day, The Andrews Sisters et Leonard Cohen.

Il y a déjà pas mal de peuple dans le club, lorsqu’Olivia Bartley, alias Olympia, débarque. Elle assure le supporting act. Blonde, plutôt jolie, cette Australienne (NDR : elle est originaire de Melbourne) chante d’une voix fragile et atmosphérique en s’accompagnant à la gratte électrique. Interactive, elle possède un humour décapant. Elle entame son set par « Biscuits » (NDR : pas aux ivoires, comme sur disque, mais à la guitare). Son toucher de cordes est empreint de délicatesse et évoque celui d’Annie Clark, aka St Vincent. « Somewhere To Disappear » monte graduellement en puissance. Tant la voix que ses cordes, à la fois métalliques et nerveuses. Sa setlist est puisée au sein de ses long playings « Resurrection » et « Self Talk », dont « Smoke Signals », un morceau à la mélodie contagieuse. Pas de trace de « Honey » cependant, mais en 30’, l’artiste est quand même parvenue à afficher de nombreuses facettes de son talent. Franchement, c’est une excellente surprise !  

Setlist : « Biscuits », « Somewhere To Disappear », « Smoke Signals », « Atlantis », « Nervous Riders », « Shoot To Forget », « Star City ».

Place ensuite à Julia Jacklin, la tête d’affiche. Soutenue par un backing group, impliquant un drummer, un bassiste ainsi que deux guitaristes, l’un masculin et l’autre féminine, cette dernière doublant aux claviers et aux chœurs, elle se réserve le micro et la gratte. Dès qu’elle a grimpé sur les planches, elle signale être enrhumée et rencontrer un petit problème de voix. Pour tenter de la sauver, son gratteur lui file son verre de whisky. Lorsque les trois sixcordistes conjuguent leurs instruments, l’intensité est alors à son apogée. Malheureusement, la voix de Julia manque cruellement de relief, et empêche le concert de véritablement décoller. Dommage ! A revoir en pleine possession de ses moyens…

Une petite déception largement compensée par le récital d’Olympia…

Setlist : « Body », « Eastwick », « Leadlight », « Motherland », « Don't Know How To Keep Loving You », « Good Guy », « When The Family Flies In », « Don't Let The Kids Win », « You Were Right », « Turn Me Down », « Pool Party », « Head Alone », « Pressure to Party ».

(Organisation : Ancienne Belgique)