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LCD Soundsystem

Presque au 7ème ciel…

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2010 sera l’année LCD Soundsystem. Après trois années d’absence, faisant suite à la publication du sublime « Sound Of Silver », James Murphy, tête pensante du combo newyorkais, revient au galop pour présenter son troisième et très probablement dernier opus. Il s’intitulera « This Is Happening » et est déjà annoncé comme l’album de l’année. Le leader de DFA se produisait ce mercredi 5 mai, à l’AB, pour un show qui a tenu toutes ses promesses. Ou presque…

Depuis belle lurette le concert est sold out et les petits veinards détenteurs d’un ticket ont la chance, ce soir, d’assister à une soirée 100% DFA. En première partie, YACHT, l’une des dernières signatures du label, ouvre les festivités. Un combo originaire de Portland, emmené par le duo Jona Bechtolt/Claire Evans. Très rapidement, il trouve ses repères et en un clin d’œil, les musiciens balancent la sauce. Responsable de l’excellent « See Mystery Lights », YACHT transpose ses titres avec une énergie extravagante. Qui de mieux que cette paire entourée de trois autres musicos pour débuter cette soirée ? Leur tracklisting va notamment inclure « Ring The Bell », « The Afterlife » et le torride « Psychic City (Voodoo City) ». YACHT nous quitte malheureusement trop tôt ; mais à l’issue d’une demi-heure jouissive ! La nuit est chargée de promesses…

Entre les deux prestations la période est douloureuse. Certains ont les nerfs qui lâchent tandis que d’autres, plus patients, attendent religieusement la venue de la bande à Murphy. Sans se faire pourtant prier, LCD débarque sur les planches. Vêtu de son immanquable short de plage, Pat ‘Drum Machine’ Mahoney, donne le tempo. « Us V Them » est propulsé telle une boule de neige balancée en pleine face ! Eclairage disco et énorme globe à facettes : que la fête commence ! Le son est impeccable. Pas le moindre dérapage. James assure les vocalises et tâte de quelques percussions tandis que Nancy, Tyler et encore Gavin Russom (oui, oui le bonhomme à l’horrible coupe de cheveux) assurent respectivement la basse, la guitare et les machines ! « Yr City’s A Sucker », « Daft Punk Is Playing In My House », « Movement », « Tribulations », « Someone Great », « All My Friends » et même la tuerie « Yeah (Crass Version) » s’enchaînent sans jamais s’égarer. On en prend plein la gueule. Le public titube et n’hésite jamais à mouiller sa chemise. Pourtant, on a parfois l’impression que le combo ne se livre pas à fond. Sans doute à cause de cette attitude nonchalante des musiciens. Mais manifestement, le cœur y est. Est c’est inévitablement sur « New York I Love You But You’re Bringing Me Down » que James Murphy et ses comparses terminent un concert rondement mené ! Véritable génie, et à mes yeux, le mec du siècle dans sa catégorie, c’est avec un petit pincement au cœur qu’on le voit s’en aller pour peut-être ne plus revenir au sein de LCD Soundsystem.

Si j’ai un reproche à émettre, c’est vis-à-vis de la sortie du nouvel elpee. Bien trop tardive. D’ailleurs, les Newyorkais n’ont interprété que trois titres de leur nouveau long playing, dont la sortie est prévue pour ce 17 mai ; c’est-à-dire « Drunk Girls », « I Can Change » et « Pow Pow ». Néanmoins, cette soirée du 5 mai constitue pour la majorité du public présent ce concert, un remake –peut-être un rien moins parfait– de leur set accordé sur les mêmes planches, un certain 16 mars 2003. Quoiqu’il en soit, la performance était fabuleuse ; et puis, James Murphy est âgé de 40 balais. Sa vie est déjà bien remplie. Et il n’a plus rien à prouver. Chapeau bas James…

(Organisation : Live Nation)