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Raphael Saadiq

Natural Born Groover

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Pour son premier passage en Belgique, Raphael Saadiq a choisi de se produire sur la scène de l’Ancienne Belgique. Le soulman/producteur venait y défendre « The Way I See It », un troisième ouvrage publié il y a un peu plus d’un an. Un show qui avait de quoi faire taire les critiques zélés pointant encore du doigt ses semi-échecs du passé.

Il est loin le temps des Tony! Toni! Toné! et Lucy Pearl, ces formations qui ont peiné à décoller pour, finalement, finir leurs jours dans l’indifférence la plus totale. Raphael Saadiq, pierre angulaire de ces deux combos, a réussi à tirer son épingle du jeu. D’abord en produisant un large panel d’artistes multi-récompensés (TLC, Macy Gray, The Roots, d’Angelo, etc.), puis en délivrant trois travaux d’excellente facture. Dont un « The Way I See It » qui distille toute sa substance de la Soul des années 60. L’artiste, né en 66, rend un bel hommage à cette décennie aussi bien en studio que sur scène.

Cette scène, Raphael Saadiq l’occupe comme pas deux. Accompagné d’une demi-douzaine de musiciens et de deux choristes, l’homme enflamme l’Ancienne Belgique dès son entrée. Vêtu d’un costard jaune et portant de petites lunettes qui font désormais partie intégrante du personnage, Saadiq souffle le chaud sans se prendre la tête. Au milieu du set, il laisse d’ailleurs l’avant-scène à ses deux choristes le temps de deux morceaux. La jeune femme ultra-motivée, dont le nom m’a échappé, reprend le méga-tube de Lucy Pearl, « Don’t Mess With My Man » tandis que CJ Hilton, le second backing vocalist, prend le micro sur « Never Give You Up ». L’osmose entre le band et le chanteur est irréprochable. Le groupe s’amuse et communique sa bonne humeur au public qui, de part en part, se secoue sur le Doo-Wop de Saadiq.

Au bout d’une petite heure, la scène se vide, le temps de reprendre son souffle. La troupe revient très vite pour déballer près de trois-quarts d’heure de show supplémentaire. Raphael Saadiq réapparaît sur scène, sans lunettes et dans une tenue plus décontract’. Les fans du premier rang lui tendent des stylos et le gars se prête au jeu des autographes pendant une bonne dizaine de minutes. L’assistance a même droit à un second rappel durant lequel les musiciens interprètent le classique « Let The Sunshine In », repris en chœur par tous. Le guitariste de la troupe vient ensuite clouer le bec à tout le monde le temps d’un solo exemplaire qui clôture les deux heures d’un show incontestablement fédérateur.

Organisation : Live Nation + AB

(voir aussi notre section photos)