Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (2 Items)

Saule

Ce soir, Saule était dans son Salon…

Température tropicale au Salon de Silly pour accueillir Saule (NDLR : idéal quand on cherche de l’ombre…) Et pour cause, le concert est soldout. C’est la quatrième fois que la bande à Baptiste Lalieu s’y produit. Faut croire qu’il s’y plait bien. Et puis, il est venu, notamment, présenter quelques nouvelles compos d’un nouvel album à paraître…  

Lisza assure le supporting act. Fondé en 2014, ce projet réunit Lisa Debauche et Vincent Liben. En 2015, lors du BSF, cette comédienne assurait les chœurs au sein du backing group de Vincent. Le couple, sur scène comme à la ville, est venu défendre son premier elpee, « La Vie Sauvage », paru en février 2017. C’est un peu le Bruxellois qui l’a poussée à se lancer dans une carrière musicale. Souvenez-vous, avant d’embrasser une carrière solo, il a milité au sein de Mud Flow, de 1994 à 2010. 

« Orphelin » ouvre le concert. Un titre douloureux mais également lumineux et aux mots empreints de délicatesse. Amoureuse des mots, passionnée de littérature, Lisa s’est détournée des pages pour écrire sa propre histoire en quelques couplets finement ciselés. Le phrasé dans sa voix est précis et épanche un sentiment de mélancolie. « Les Rives Rouges » évoque la perte de l’innocence. Les textes portent le poids des souvenirs et des sentiments douloureux. Le dialogue est permanent entre le chant et les instruments.

Lisza est accompagnée par deux excellents guitaristes. Vincent et son ami Fred, ce dernier se chargeant également des claviers. Et ce sont ces deux musicos qui assurent la rythmique des compos. Quant à Lisa, elle me fait parfois penser… à feu Barbara… qui aurait été plongée dans un environnement contemporain…  

Setlist : « Orphelin », « Cendres », « Les Rives Rouges », « La Confession » (reprise de Lhasa, « Accident », « Faux Semblants ».

Saule a composé de nouvelles chansons. Enfin Baptiste Lalieu. Il se sert du public, un peu comme un laboratoire, avant d’en réaliser les versions définitives… La dernière fois que le groupe s’était produit au Salon, il avait adopté une configuration scénique atypique et originale. En fait, il ne s’était pas installé sur le podium, mais au milieu de la salle, pour s’y entourer de l’auditoire. C’était en 2016. Aujourd’hui, il a opté pour une autre disposition. Ainsi, lorsque le set démarre, Baptiste est assis dans un sofa, planté sur une avancée scénique. Il est accompagné par son guitariste. Le duo attaque alors « Maman Seul », à la sèche. Une entrée en matière paisible et atmosphérique, au cœur d’un décor insolite.

Véritable bête de scène, Lalieu a la pêche ce soir. Et il est en totale interactivité avec son public qu’il va faire participer tout au long de son set. Mr Bio vient nous parler en toute intimité et humilité de sa crise de la quarantaine à travers ses « 40 Ans ». Un cap qui n’est parfois pas facile à vivre, car on a l’impression d’être entre deux âges…

En ‘live’ la version de « Comme » est bien nerveuse. Un morceau dont la musique lorgne vers Charlie Winston, alors que le texte est aussi soigné que chez de Dominique A.  

En milieu de set, Saule invite les rappeurs Céo et Bâti sur les planches. Et ils vont électriser la foule de leurs impulsions vocales (NDR : ces artistes apportent leur soutien à Baptiste, au projet destiné aux enfants ‘Zombie kid’, une histoire de zombies qui nous plonge au sein d’un univers effrayant, sis à la croisée des chemins de Tim Burton et de Gorillaz, mais se termine bien). Camille Bazbaz est également convié à grimper sur l’estrade comme guest, pour chanter et donner un coup de clavier. Saule va nous réserver 4 titres issus de son futur opus. Outre « Maman Seule » et « 40 ans », il interprètera encore « Troue » et « De L'Autre Côté De La Route ».

Face à un public survolté et participatif, Saule va accorder deux rappels, dont le fameux hit « Dusty Man », mais sans Charlie Winston. On soulignera, une fois de plus, la qualité du son. Saule l’a promis, il reviendra à Silly. Cool, quand on est dans son Salon…

Setlist : « Maman Seule », « Je Reviens », « Mieux Nous Aimer », « Delove Song », Type Normal », « Comme », « (Elle Sait) LC », « Eclaircie », « 40 Ans », « Des Mots », « Troue », « Infini Solitude », « Personne », De l’Autre Côté De La route ».

Rappel 1 : « L’Homme Bio », « Inventaire », « Breath ».

Rappel 2 : « Dusty Man », « Silent ».

(Organisation : Silly Concerts ASBL)

Saule

Un cowboy au grand cœur

Écrit par

Celui qui n’a pas entendu parler de la sortie du second album de Saule vit en ermite. Impossible de passer à côté, Saule est partout ! Un article dans Le Soir, Télémoustique, Le Vif/L’express, Rif Raf pour n’en citer que quelques-uns. Une interview sur PureFM, une autre à la télé, accordés au cours de ces dernières semaines, il aura fait parler de lui ! La présentation officielle de cet opus au public a eu lieu ces 13 et 14 février à l’Orangerie du Botanique.

Après le succès de « Vous êtes ici » sorti en 2006, Saule, accompagné par un septuor qui répond au nom poétique ‘les Pleureurs’, nous convie à la découverte de son nouveau spectacle. Enrichi par l’expérience de sa tournée mise en scène par Franco Dragone, cette fois-ci, c’est à la créativité de l’équipe de « Requiem 4 TV » qu’il a laissé les pleins pouvoirs à l’illustration en image des chansons qu’il a écrites.

La projection vidéo sur une toile blanche faite de linges blancs suspendus à des fils par des pinces à linge interpelle. Le décor est minutieux, la salle remplie, le public impatient. Saule est un artiste entier. Il offre de ‘la poésie humble’. Des textes nouveaux qui dévoilent un peu plus sa sensibilité. « Sidonie », « Rupture », « Saule 2 » sont mélancoliques et se posent délicatement comme une plume qui atterrit sur le sol. Son single « Personne », interprété sans Dominique A, est rock n’ roll. Faut dire que les riffs de grattes (4 guitares et 1 basse) prennent le dessus. Saule dira ‘c’est un peu comme la compagnie créole ici’ ; les musiciens, qui en général restent statiques, bougent et s’échangent régulièrement les instruments.

Une autre originalité du concert, « La Java des Squelettes », titre choisi par Saule parmi les nombreux écrits qu’il avait reçus suite au concours lancé sur ‘Facebook’ fin de l’année dernière. Le principe était simple. Il suffisait d’envoyer un texte et espérer être sélectionné. L’heureux élu recevait alors une invitation pour venir partager aux côtés de Saule, l’interprétation de cette compo arrangée par les Pleureurs. Une occasion à partager sur les planches du Bota. Eric Charlier, et son groupe Bartaba, se sont montrés discrets ; mais ils ont relevé le défi. Une expérience unique qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

Le show prend fin sur « Nanana », plage n°7 de cet opus « Western » ! Un rappel incontournable pour prolonger le plaisir en achevant cette prestation par l’un de ses succès « Tête ailleurs ». Saule s’adresse de plus en plus au grand public, tout en se gardant de rester authentique. Un style qui se veut bon enfant, issu d’une cuvée toujours aussi prometteuse. Il sera d’ailleurs en première partie de Benabar sur une quinzaine de dates en France.

Organisation Botanique