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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Tindersticks

Noces de porcelaine

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Célébrant les vingt ans de la sortie de leur premier album, et par conséquent consacrant une carrière foisonnante, les élégants Tindersticks repartaient récemment pour une énième tournée, en opérant un passage obligé en nos terres ce mardi, soulignant les liens spécifiques qui unissent le groupe à notre pays.
Car il est avant tout question d’amour et de respect entre le public belge et la bande à Stuart Staples ; et ce depuis le premier jour.
Infiniment reconnaissant, la formation n’a d’ailleurs jamais manqué l’occasion de nous remercier en nous offrant souvent des prestations exceptionnelles.
Soirée donc placée sous l’égide du souvenir, suspendue aux lèvres de Chronos, Dieu impassible et soufflant les mélodies de nos vies défilant sur l’écran large de nos mémoires. Avec un brin de nostalgie, bien sûr, mais aussi un constat évident : loin de s’essouffler, les ‘Tinder friends’ bonifient au fil des ans et leur musique intemporelle ne souffre nullement des affres du temps.
Petit regard en arrière, par dessus l’épaule, avant de se jeter dans l’horizon qui les avale déjà.

C’est donc en puisant dans le catalogue du band et celui de ses escapades solitaires que Stuart nous prend par la main et remonte en notre compagnie le courant de ces vingt dernières années.

Un set divisé en deux pièces distinctes, comme s’ils assuraient eux même leur première partie.

Les sièges de la machine à remonter le temps sont confortables et sujets à l’abandon total. Les aiguilles du prompteur ne s’affolent nullement. Le voyage sera accompli en douceur.

Première escale en deux mille un puisque le concert s’ouvre par « Tricklin’ » et sa boucle d’effets enroulant la voix sensuelle de son chanteur, la répétant en écho distinct, comme autant de réverbérations dans ces couloirs de verre ou le sable s’égrène lentement.

Puis place au soleil (un soleil voilé) de « Marseilles Sunshine » et ses perles lumineuses extraites du premier essai solo.

En apnée et glissant le long d’une paroi au relief rectiligne, le trajet continue, sans encombre et nous mène jusqu’à l’entracte, où « Dancing » nous abandonne le coeur tremblant, même si la setlist (voir plus loin) est écourtée à la surprise de certains des membres.

L’intervalle voit les spectateurs aller et venir dans les allées du Cirque Royal comme autant de formes floues se déplaçant en accéléré sur le mur de la réalité avant d’être happées de nouveau par la présence impressionnante des musiciens revenus au-devant de la scène.

Le deuxième acte s’ouvre par « Sometimes It Hurts » et poursuit son chemin au cœur de paysages couleur pastel, imbibés par l’ivresse d’une musique portée vers ses sommets par un groupe à l’apogée de ses moyens.

Révélant au passage son incroyable et insolent talent à torcher des chansons aux filiations indéfinissables.

« Another Night In » arrive alors et donne encore plus d’ampleur à ce somptueux ensemble.

Le public frémit dès les premières notes émises par le violoncelle.

S’ensuit alors la spirale ascendante qui porte l’assemblée aux nues, là où cuivres et cordes s’embrassent dans un baiser aux larmes retenues.

Laissés pantelants, calés dans nos fauteuils, nous buvons de ce calice jusqu’à la lie et en redemandons encore.

Tindersticks poursuit son trajet, s’attarde un temps sur son dernier album en date, « The Something Rain » (dernier si on ne tient pas compte d’« Across Six Leap Years » sorti cette année et qui revisite certains titres ou encore la bande originale du film « Les Salauds » dernière collaboration en date entre les prolifiques Anglais et la réalisatrice Claire Denis), repart en arrière (« City Sickness »), rebondit sur la ligne du temps et achève de nous balader dans les brumes de « My Oblivion ».

Le rappel est attendu et vient s’échouer comme une vague sur une plage abandonnée après la tempête.

La choriste, relativement discrète jusqu’alors avance jusqu’au bord du podium et sa voix prend de l’ampleur, entamant avec Stuart le duo sur « Travelling Light », titre résumant à lui seul cette soirée.

À la question, « Can WeStart Again », nous répondons oui à l’unanimité, tandis que « Sister » clôture cette nuit, cette plongée dans cet univers majestueux, étalé sur deux décennies.

Sous les applaudissements nourris d’une standing ovation, Stuart et les siens nous quittent en souriant pleinement.

Rendez-vous est d’ores et déjà pris demain alors qu’hier n’est pas encore achevé.

Setlist:

Tricklin (Can Our Love)
Marseilles Sunshine (Lucky Dog Recordings, stuart solo project)
A Night So Still  (The Something Rain)
Hushabye Mountain (Dick Van Dyke Cover from Songs For The Young At Heart, Stuart Side project)
Come Feel The Sun (The Hungry Saw)
She’s Gone (II)
Dancing (Curtains)
Friday Night (7”) Non interprétée
The Organist Entertains (The Hungry Saw) non interpretée
Sometimes It Hurts (Waiting For The Moon)
Iif You’Re Looking For A Way Out (Simple Pleasures)
Another Night In (Curtains)
Show Me Everything (The Something Rain)
This Fire Of Autumn (The Something Rain)
City Sickness (I)
My Oblivion (Waiting For The Moon)
Sleepy Song (II)
Say Goodbye To The City (Waiting For The Moon)
A Night In (II)
I Know That Loving (Simple Pleasure)
Slipping Shoes (The Something Rain) Non interprétée
What Are You Fighting For? (7”)
Travelling Light (II)
Can We Start Again? (Simple Pleasure)
My Sister (II)

(Organisation : Live Nation / Botanique)

 

Tindersticks

Tindersticks playing Claire Denis Film score : ‘A marriage made in heaven’

Écrit par

A pas de velours, la musique des Tindersticks prend corps le temps de quelques soirées d’exception à travers le monde, grâce aux images de Claire Denis (juste renvoi d’ascenseur, puisque l'inverse est vrai au cinéma depuis 1996). Si les compositions de Stuart Staples et des siens marient pour le meilleur et jamais le pire la filmographie de cette dernière depuis quinze années maintenant, ce n’est pas un hasard. Sorte de communion solennelle des sens et des sons, l’union sacrée entre ce groupe de classe et la réalisatrice française se fait charnelle et douloureuse, triste et passionnée, sensible et tumultueuse. L’interprétation live captivant les sens tandis que les images déclinées en patchwork illustrent les notes qui elles-mêmes renvoient aux images.

Ce jeudi, Bruxelles jouissait à son tour de cet immense privilège, après Istanbul, Paris, Londres ou encore San Francisco.

Aperçu d’une soirée en seize neuvième.

 S’invitant dans les plus belles salles pour ces représentations hors-cadre, les Tindersticks découvrent ce soir le Palais des Beaux Arts, dans le cadre de la neuvième édition du Brussel Film Festival.

En ce lieu élégant et quelque peu daté, seyant parfaitement à la musique des Anglais, les spectateurs, peu habitués à ce type de cadre, savourent l’atmosphère théâtrale. Elle emplit le microcosme avant que les lumières ne s’effacent. Sous les applaudissements se découpent alors les huit silhouettes du groupe sur la toile blanche qui ce soir, leur servira de tremplin. Absorbée par les images de « Nénette et Boni » et baignant dans les reflets aquatiques de cette scène miroitante de la piscine, doucement, la bande son prend possession de l’espace. Pour ne plus s’en défaire, jusqu’à la dernière note, suspendue quelque part dans l'infini.

Défilent sur la toile: trains à destination de l'abandon, chevaux lancés à bride abattue, dans la virginité opaque de campagnes enneigées ou paysages d'Afrique à la terre rouge sang.

Se succèdent, scènes chagrines ou sensuelles, tantôt bercées, tantôt malmenées ou encore transfigurées par la sublime musique de ces ombres se dessinant en contrebas de l'immense écran.

Violence et tourments, personnages en perdition, amour, haine et sexe se côtoient ainsi dans une orgie fantasmagorique dont la bande son illustre avec brio chaque imperceptible mouvement. La flûte traverse hier, le mélodica s’appuie sur deux mains, et le violon scelle son destin.

Alors que les dialogues se décalquent sur les nuances tissées au fur et mesure, le temps s'arrête, happé par cette ambiance feutrée.

Quand plus de septante minutes plus tard, en guise de remerciements, le groupe offre deux titres en rappel, dont l'incontournable "Tiny Tears", le voile se lève sur ce concert événement qui situe un peu plus les Tindersticks dans la sphère de ces groupes précieux considérés comme indéfinissables et dont la trempe n'a d'égal.

Standing ovation et saluts théâtraux clôturent cette bien belle soirée contrastant drastiquement avec la dernière fois que j'avais pu assister à un de leurs sets.

C'était à Eindhoven, l'an passé et après une trentaine de minutes, le concert s'était achevé  prématurément, Stuart Staples tournant les talons à un public irrespectueux et à la langue trop bien pendue.

Et oui, les Tindersticks jouent une musique qui s’écoute, mais comme aujourd’hui, se regarde aussi.

Organisation: Bozar

 

Tindersticks

A rainy tuesday night

Que ne ferions-nous pas pour assister à un concert de Tindersticks ? Surtout en cette soirée pluvieuse du mois novembre. Il est 19 heures quand nous quittons Bruxelles et l’autoroute qui nous conduit jusque Lille semble bien longue. Les bouchons, travaux et autres nids de poule ont de quoi freiner notre enthousiasme, au propre comme au figuré. Arrivé sur les lieux, reste à dénicher un endroit pour garer sa voiture, au sein de ce quartier lillois qui ne rassure toujours pas. Le hall d’entrée du Splendid et son pseudo bar m’ont toujours fait penser aux infrastructures des pays de l’Est. Un vestiaire ? Même en plein hiver, il faut l’oublier. A contrario du Vooruit de Gand, où se produisait Tindersticks deux jours plus tôt, le bâtiment du Splendid, lui, n’a pas été rénové. Mais ne boudons pas notre plaisir. Le cadre étroit de cet ancien cinéma de quartier a également son charme. Et puis il est plus intimiste. Davantage qu’au Cirque Royal, par exemple. 700 personnes s’y sont donné rendez-vous ce soir. Mais difficile de comprendre pourquoi certains concerts organisés dans le Nord de la France (comme celui de Johnny Clegg, accordé quelques semaines auparavant à Roubaix) n’attirent pas davantage de monde, dans de telles salles…

Petit détail qui a son importance, au pays des ‘Ch’tis’, l’horaire est rarement précisé. Tout comme la mention d’un éventuel supporting act. Une indication quand même : 20 heures ! Quand à savoir s’il s’agit de l’ouverture des portes ou du début réel du concert ? Mystère et boule de gomme. Mais le public local n’en a cure et la majorité des spectateurs débarque, comme nous, vers 20h45. De quoi juste assister à la fin de la première partie, assurée par The 2. Un duo, vous vous en doutez. Partagé entre un chanteur/guitariste parisien et une Lilloise préposée aux rythmiques et backing vocals. Minimaliste, leur style –pour ce dont nous avons pu entendre– s’inscrit dans la lignée de Cocoon voire de Milow. Applaudissements polis de l’audience. A l’arrière de la scène, l’impressionnant matos prévu pour les 7 musiciens des Tindersticks est déjà en place.

Les derniers préparatifs sont donc rapides et sur le coup de 21h15, les gars de Nottingham entrent en scène. Caractérisée par sa longue intro musicale, « Falling down a mountain » est une compo idéale pour entrer dans le vif du sujet. Pour la petite histoire, notez que Stuart a écrit ce titre, instinctivement, le lendemain d’un mauvais rêve. Et c’est au sein du dernier album que les spectateurs sont plongés. Le deuxième titre respecte l’ordre chronologique de l’elpee : « Keep you beautiful ». Du même opus, « She rode me » et « Black Smoke » se révèlent bien plus rythmés et allègres.

Aux cotés de Stuart Staples, David Boulter et Neil Fraser, les nouveaux sont bien intégrés. A l’instar du drummer black Earl Harvin, par exemple. Pour la petite histoire, sachez qu’il s’était présenté spontanément au groupe, afin de proposer ses services, en précisant qu’il n’avait pas besoin de temps d’adaptation, puisque grand fan du groupe, il connaissait déjà toutes les partitions des morceaux, à la batterie. Parmi les moments forts du set, on épinglera surtout « Can we start again ? » et « Tyed », deux compos vivifiantes qui empêchent qu’il ne glisse vers un climat trop mélancolique.

Après deux rappels généreux, Stuart –et c’est une de ses trop rares interventions concédées au cours du show– remercie le public d’un ‘thank you for coming a rainy tuesday night’. Suivant l’adage, petite pluie abat grand vent. Et les très dandys Tindersticks sont parvenus à nous préserver des intempéries, au cœur de leur microclimat…  

Organisation Vérone Prod.

(Voir aussi notre section photos)

 

Tindersticks

Can we start again ? Absolutely !

Écrit par

Il y a des lustres que je n’avais plus mis les pieds au Vooruit de Gand. Si mes souvenirs sont bons, c’était en 1996. Pour un concert de Garbage et des Rentals. A cette époque, la salle était totalement délabrée et un lifting, aussi nécessaire soit-il, me semblait devoir coûter les yeux de la tête. Et bien ce lifting a été réalisé. Tout a été refait ; même les enluminures ont été repeintes. En respectant l’architecture du théâtre érigé en 1913. Stupéfiant !

Ce dimanche 7 novembre, c’est la formation insulaire Tindersticks qui est programmée. Un groupe qui a retrouvé son trio de base Stuart Staples, David Boulter et Neil Fraser, même si Dickon James Hinchliffe fait toujours défaut. Et qui a commis un nouvel album début de cette année, « Falling Down a Mountain », un disque d’honnête facture, sans plus. Cependant, en mai dernier, la formation avait accordé un excellent set, au Cirque Royal, dans le cadre des dernières Nuits Botanique, concert auquel je n’avais pu assister. Raison valable pour ne plus les manquer lors de leur retour en Belgique…

C’est David Kitt qui ouvre la soirée. Nonobstant sa carrière en solitaire, ponctuée de quelques albums, dont le dernier « The Nightsaver », remonte à 2009, le Dublinois a rejoint le backing group de Tindersticks, pour la tournée. Ce qui lui permet d’assurer le supporting act. Il chante en s’accompagnant à la sèche. Et est soutenu par un batteur coiffé d’une casquette recouverte d’un bonnet. Son drumming tout en subtilité est assuré essentiellement à l’aide de balais. La musique de l’Irlandais trempe essentiellement dans l’indie folk, même si on y recèle des traces d’électronica et de soul. David possède une belle voix. Un baryton qui me fait un peu penser à celui de Jean-Louis Murat. Le public est réceptif et l’applaudit chaleureusement. Il le remercie en l’applaudissant à son tour. Après cinq morceaux, un bassiste vient rejoindre le duo. Et le nouveau line up de se lancer dans un titre offensif digne du Crazy Horse de Neil Young, mais en version plus acoustique. Ce n’est qu’en fin de parcours que l’artiste va enfin empoigner une gratte électrique et clore ainsi une jolie prestation. Bravo et à tout à l’heure…

Les roadies s’affairent et on observe, sur l’estrade, la présence d’une belle panoplie d’instruments. Des guitares, deux basses, un violoncelle, une clarinette et un saxophone posés sur leurs socles respectifs. Un piano, deux claviers, un vibraphone et un kit minimaliste de batterie. En fait, le même qui a servi pour le collaborateur de David Kitt. Il est placé à l’extrême droite de l’estrade, de profil. Vers 9h30, le septuor entre sur scène. Le titre maître du dernier elpee, « Falling down a mountain » ouvre le concert. Trois guitares au menu. Pas encore celle de Stuart A. Staples (NDR : qu’il troquera parfois pour une acoustique ou l’abandonnera circonstanciellement pour se consacrer exclusivement au chant), puisqu’il se réserve un melodica. Kitt est passé au vibraphone et le saxophoniste (NFR : un grand chauve !) a empoigné son violoncelle pour le paso doble « Sometimes it hurts ». Ce dernier, malgré son immense carcasse, se révèle discret mais terriblement efficace. Il porte un gilet, comme Stuart et le drummer (un musicien de couleur noire, particulièrement habile). Les trois autres, soit le bassiste/guitariste et les deux David (Boulter et Kitt) sont vêtus d’un costard, même si Boulter enlèvera sa veste, après quelques morceaux. Pas de cravate, cependant. Mais des chemises blanches, sauf le gratteur solo. La voix de Stuart passe vraiment bien. Il ferme souvent les yeux, un peu comme s’il était dans un autre monde, en recroquevillant son poignet gauche contre sa hanche. Kitt, le bassiste/guitariste et le drummer se chargent des backing vocaux. David, excelle même dans les contre-voix. Neil Fraser change de guitare, pratiquement à chaque morceau. Il alterne entre une drôle de sèche et deux électriques : une vielle (de couleur bleue) et une neuve (rouge clinquant !) « She rode me » est imprimé par le drummer sur le rythme du chemin de fer. Lors du ‘nightclubbien’ « Dyin slowly/Peanuts », Stuart a sorti un harmo de sa poche, dans lequel il souffle, en fin de morceau. Malgré son intro nerveux au violoncelle, « Raindrops » réveille un peu tout le monde. Une compo vivifiante, intense, que le drummer va fédérer de ses interventions remarquables et dont l’apothéose électrique (quatre six cordes !) va soulever l’enthousiasme du public. Fabuleux ! Tel un bruit d’horloge, un métronome donne le tempo à « Marseilles sunshine ». Serait-ce la montre du lapin, dans ‘Alice au pays des merveilles’ ? Les claviers légers et vaporeux s’infiltrent dans la mélodie. Le violoncelliste pince ses cordes. Mais le climat s’enflamme à nouveau pour l’excellent « Tyed », un morceau plus rythmé, au cours duquel Neil se sert d’un archet, pour frotter les cordes de son manche. Dominé par le saxophone, dynamisé par les grattes électriques et caractérisé par les superbes échanges vocaux entre Stuart et Kitt, « Black Smoke » poursuit dans le rythme. Et après deux chansons plus mélancoliques, le set s’achève par « Harmony around my table », une compo plus intense et rythmée, bien sûr. Ovation !

Après quelques minutes, la troupe revient sur les planches. A deux reprises. D’abord pour deux titres. Puis pour un dernier, « Can we start again », une plage allègre au cours de laquelle les musiciens frappent des mains et invitent les spectateurs à les accompagner. Ah oui, à la question de la compo, après un tel concert de Tindersticks, on peut répondre oui. Et on y sera…

Pour que votre info soit complète, sachez que le sonomètre a rarement dépassé les 90db. Ce qui explique que le lendemain, on ne souffrait pas d’acouphènes…

(Organisation Democrazy Gand)