Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Jaromil

Here to stay

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Jaromil est une formation dijonnaise dont le patronyme est tiré du roman de Milan Kundera, « La vie est ailleurs ». Le quatuor français est né en 2004 et s’est frayé progressivement un chemin à travers la scène rock hexagonale. Il a ainsi été sélectionné par le très convoité ‘Cqfd’ (ce qu’il fallait découvrir) des Inrocks puis programmé ‘groupe repérage 2009’ aux Eurockéennes de Belfort. Deux belles cartes de visite, il faut le reconnaître. En outre, le combo a eu l’opportunité d’ouvrir pour des artistes reconnus comme Syd Matters, Sébastian Schuller ou encore Troy Van Balthazar.

Mais à l’écoute de ce « Here to stay », leur premier opus autoproduit, on se demande quand même pourquoi Jarmil suscite un tel engouement outre-quiévrain. Bien sûr leurs mélodies sont soignées et leurs références aux 90’s solides. Elles oscillent d’ailleurs de Pavement (« Pumpin Iron ») à Radiohead en passant par dEUS (« We are here to stay »). Mais nonobstant l’un ou l’autre beat électro judicieux et quelques chouettes envolées, le résultat n’est guère concluant. Il y a bien la voix du chanteur, dont le timbre susceptible de monter dans les aigus à la manière de Matthew Bellamy (Muse) est irréprochable. Malheureusement à force d’en remettre couche sur couche, cet organe finit par agacer.

Bref, difficile de comprendre le tapage médiatique qui a été fait autour de ce combo bourguignon. A contrario du titre de leur album, je doute fort que Jaromil puisse un jour s’imposer sur la scène française et encore moins y rester.

 

Rom

Carnet de route

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Ce groupe belge cumule les distinctions. Parmi les plus prestigieuses, il a décroché un premier lauréat et le prix du public, lors de l’édition 2005 du concours « Belle à chanter » organisé à Mons, et le deuxième lauréat des Francofolies de Spa en 2004. Il a, en outre, assuré les premières parties des Ogres de Barback et de Vincent Venet. Pourtant, à l’origine, Rom n’était qu’un projet solo imaginé par Rom Renard. Objectif : créer une bande-son visionnaire destinée à illustrer un voyage entre Bruxelles et le Maroc. Et ce qui n’était au départ qu’un dessein personnel, s’est transformé en concept collectif, puisque le line up implique aujourd’hui 6 musiciens.

Mais quel beau périple nous propose Rom tout au long de son « Carnet de route » ! Il nous entraîne en Europe Centrale, en Afrique et même au bout du monde, sur une musique folk aux accents jazzy et orientaux. Riche en instruments divers (guitare, contrebasse, cornet, violon, clavier, etc.) cette solution sonore est épicée par la voix du chanteur, dont le timbre mais aussi les inflexions sont assez proches de ceux de Bertrand Cantat, leader charismatique de Noir Désir. Au fil du disque (NDR cinq fragments dont deux immortalisés en live), on découvre leurs récits, leurs histoires vécues ou fictives…

Déjà très intéressante sur Cd, on imagine l’envoûtement que leur musique doit exercer sur scène… A voir donc. Et en attendant, à écouter !