Steve Wynn fait ce qu’il faut…

Le dernier elpee de Steve Wynn, "Northern aggression" remontait à 2010. Son prochain, "Make It Right", paraîtra ce 30 août 2024 et coïncidera avec son nouveau livre de souvenirs ‘I Wouldn't Say It If It Wasn't True’ (Jawbone Press). Lors des sessions, il a…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

samedi, 27 janvier 2007 04:00

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Franchement ce quintet m’intrigue. Une formation responsable de cette démo 5 titres et dont les membres sont issus de la région d’Enghien et de Braine l’Alleud. Tout ce que j’ai pu lire à leur sujet jusqu’à présent m’a laissé sur ma faim. En outre, il m’a fallu plusieurs écoutes pour pouvoir tracer un profil plus ou moins cohérent de leur style musical. En fait, le groupe a tellement bien digéré ses influences, qu’il est très difficile de les isoler. Et lorsqu’une d’entre elles transparaît, elle est rapidement absorbée par une autre. Une chose est sûre, leurs références majeures sont puisées dans les eighties. Et c’est en les traitant d’une manière très contemporaine, qu’ils parviennent à se forger leur propre identité. Particulièrement complémentaires, voix et contre voix trament une sorte de mélopée envoûtante. Les guitares (NDR : il y en a parfois trois !) optent le plus souvent pour la ligne claire. La basse est ténébreuse. Les drums privilégient le tempo cold wave. Et puis, il y a les claviers (un instrument et un PC) responsables d’envolées atmosphériques dignes de Tubeway Army voire d’Ultravox (« I don’t wanna lie »), lorsqu’ils ne s’abandonnent pas dans un délire à la fois stridulent et hypnotique (la seconde partie d’« Helpless ants »). Aussi, vous ne serez pas trop étonnés si je vous annonce que la musique de [Jelly] lorgne insidieusement vers And Also The Trees, Chameleons et même un certain Poésie Noire (les débuts surtout), une formation limbourgeoise qui a connu un gros succès, au Nord du Pays, au cours de la seconde moitié des années 80. Suivant la formule consacrée, on devrait y voir plus clair lors de la sortie d’un premier album….



mardi, 15 mai 2007 05:00

The very best of

Je ne vais pas vous faire l’affront de raconter l’histoire d’un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Simplement, pour commémorer le 40ème anniversaire de la naissance du quatuor mythique, Elektra a décidé de leur consacrer toute une série de compilations. Simple, double et triple (cette dernière est enrichie d’un Dvd). On ne parlera donc que de ce qui nous a été transmis : le double ! Soit 34 titres remasterisés par les membres survivants de la formation. Et franchement, si vous ne connaissez guère Jim Morrison et sa bande, ce recueil devrait vous permettre d’ouvrir les portes de leur univers à la fois poétique, subversif et tellement fascinant. Pas pour rien qu’une multitude d’artistes se sont réclamés et se réclament encore aujourd’hui du combo californien. Maintenant, pour les inconditionnels qui possèdent l’intégralité de leur discographie, cette compile n’a aucun intérêt. A moins que vous ne vous ne vouliez vous procurez le triple, à cause de ce fameux Dvd…

Track Listings

Disc: 1 

1. Break On Through 

2. Strange Days 

3. Alabama Song 

4. Love Me Two Times 

5. Light My Fire 

6. Spanish Caravan 

7. Crystal Ship 

8. The Unknown Soldier 

9. The End (full version) 

10. People Are Strange 

11. Back Door Man 

12. Moonlight Drive 

13. End Of The Night 

14. Five To One 

15. When The Music's Over 

Disc: 2 

1. Bird Of Prey 

2. Love Her Madly 

3. Riders On The Storm 

4. Orange County Suite 

5. Runnin' Blue 

6. Hello I Love You 

7. The W.A.S.P. (Texas Radio & The Big Beat) 

8. Stoned Immaculate 

9. Soul Kitchen 

10. Peace Frog 

11. L.A. Woman 

12. Waiting For The Sun 

13. Touch Me 

14. The Changeling 

15. Wishful, Sinful 

16. Love Street  

17. The Ghost Song 

18. Whiskey, Mystics And Men 

19. Roadhouse Blues 

 

 

dimanche, 04 mars 2007 04:00

Soldier talk

Paru en 1979, ce disque constitue le troisième elpee de The Red Crayola (ou The Red Krayola), l’orthographe du nom du groupe variant suivant les périodes. Ce disque bénéficie aujourd’hui d’une réédition sous la forme du cd. Pour bien comprendre le contexte de cette œuvre, il faut se replonger à l’époque de la guerre froide entretenue entre les States et l’U.R.S.S. Des tensions politiques superbement traduites dans la musique et surtout les lyrics de la formation. Une musique punk. Mais un punk intellectuel, excentrique, esthétique, psychédélique, expérimental au sein duquel se bousculaient folk, jazz, rock, country et blues. Pas étonnant que pour concocter cet opus, Mayo Thompson avait reçu le concours de l’intégralité du line up de Pere Ubu ainsi que du saxophoniste de X-Ray Spex, Lora Logic. Manquait plus que Don Van Vliet alias Captain Beefheart, et bonjours la jam psychologique…



mardi, 03 avril 2007 05:00

Low life in Spain - Dvd

Fondée en 1983, Beasts of Bourbon est considérée en Australie, comme une formation mythique, au même titre que les Stooges aux States. En près d’un quart de siècle d’existence, le combo a vu défiler une multitude de musiciens, dont les plus célèbres demeurent Kim Salmon (futur Scientists et Surrealists) et James Baker (drummer qui (v)a également sévi chez les Hoodoo Gurus, entre 81 et 85). Une constante : le chanteur Tex Perkins et un des guitaristes, Spencer Jones (à une certaine époque le line up en comptait cinq !) Le B.O.B. a toujours pratiqué ce qu’on appelle du pub rock, c'est-à-dire une musique mélangeant allègrement country, blues, rock and roll, punk et garage ; une musique que le groupe dispense sur un ton particulièrement lascif et électrique, un style renforcé par des lyrics extrêmes, sordides traitant de sujets tels que la dépravation, le désespoir, l’abus de consommation de drogue ou encore la violence. On leur prête certaines affinités avec le Gun Club, la bande à Iggy Pop et à Birthday Party, même si la voix de Perkins me fait plutôt penser aux grognements de Don Van Vliet. Le Dvd à été tourné au Copernico de Madrid en 2006, il est en quelque sorte la transposition en ‘live’ de l’album « Low life » paru en 2005, même si d’autres compos ont été incluses dans le set ; et en particulier une version hymnique du « Ride on » d’AC/DC, ainsi que le « Let’s get funky » de Hound Dog Taylor. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si la qualité sonore avait été au rendez-vous. C’est loin d’être le cas. L’image a beau être au point, on a parfois l’impression que les prises de son ont été effectuées à l’aide d’un enregistreur portable…

 

mardi, 03 avril 2007 05:00

Let yourself go - Dvd

Ce set de Demolition Doll Rods a été immortalisé en 2006 au ‘El Juglar’ de Madrid. Pour la circonstance, le trio présentait son nouveau line up. C'est-à-dire la présence d’une nouvelle drummeuse pour remplacer Christine 'The Thump' : l’ex Genders, Tia. Et pour le coup d’œil, on y a gagné au change, car dans son mini bikini, la nouvelle percussionniste (est-elle brésilienne ou thaïlandaise, peut-être un peu des deux ?) est aussi jolie que sexy. Bien sûr Christine et Danny sont toujours vêtus très légèrement. Mais est-ce suffisant pour flatter notre libido ? Tout est une question de goût, bien sûr… Mais venons-en à ce concert qui souffre d’une piètre qualité sonore. Heureusement, les prises de vue sont de bonne facture et on s’amuse des facéties proposées par le trio de Detroit, dont l’humour juvénile permet d’éviter à la prestation de souffrir d’une linéarité certaine. Un trio de glam/garage minimaliste inspiré par les Cramps et les New York Dolls. Mais je le répète, des références que le groupe a épurées au maximum. Particularités, le lead vocal est assuré par Christine (son timbre rauque rappelle Rachel Nagy de Detroit Cobras), le backing vocal par Danny (la sienne est angélique presque falsetto ; mais il n’est pas assez impliqué au chant), pas de basse, mais deux guitares (Danny en est le soliste) et Tia, debout, qui martèle son tempo tribal sur deux toms. Le Dvd inclut inévitablement quelques extras, dont un mini concert accordé par l’ancien line up des DDD, que je ne suis jamais parvenu à le lire, ni à l’ouvrir…

 

mardi, 03 avril 2007 05:00

Live at Massey hall 1971

En 1971, Neil Young termine une tournée mondiale. Son album « After the gold rush » remonte déjà à 1970, et il vient de terminer la composition de toute une série de nouvelles chansons. Il se produit alors à Toronto, au ‘Massy hall’ ; et alors que tout le monde s’attend à un set électrique, Neil choisit une formule acoustique, pour y rôder la plupart des nouvelles plages de son prochain album : « Harvest ». Plusieurs bootlegs avaient déjà immortalisé cet événement, mais aucun n’était, à ce jour, parvenu à atteindre un niveau sonore aussi éloquent. 35 ans plus tard, Reprise a donc décidé de remettre les pendules à l’heure. S’il faut reconnaître que la version audio n’apporte pas grand-chose de neuf à la discographie de Young, le Dvd est d’un tout autre intérêt. On reprochera peut-être la qualité de l’image un peu passée ; et puis la longueur un peu excessive de l’œuvre encombrée parfois de séquences superflues (on y trouve notamment une galerie de photos, des interviews radiophoniques, des coupures de journaux consacrées à la review du concert, un documentaire tourné dans le ranch ‘Broken Arrow’ de l’artiste, un passage filmé lors du ‘Johnny Cash on Campus TV show de 1971’, etc.) ; mais c’est la prestation accordée dans la capitale de la province d’Ontario qui mérite une attention toute particulière. Il y a avait notamment interprété des classiques tels que « Heart of gold », « The needle and the damage done », « Old man », « A man needs a maid », « Journey through the past », « Cowgirl in the sand », « Down by the river », « Ohio » et puis deux raretés : « Dance dance dance » et « Bad fog of loneliness ». En s’accompagnant simplement de sa sèche ou d’un piano. Malgré toutes ces remarques, aucun fan de Neil Young ne peut passer à côté de ce témoignage…



mardi, 13 mars 2007 04:00

Neon Bible

Le nouvel album d’Arcade Fire est enfin paru. Et il est très bon, excellent même. Mais pas toujours accessible. Six à sept écoutes ont d’ailleurs été nécessaires pour pouvoir enfin m’en imprégner. Première constatation, si « Funeral » traduisait une douleur toute personnelle (le décès de proches), « Neon bible » aborde des thèmes beaucoup plus universels. Quoique engagés. Et sur un ton empreint de colère, d’amertume ou d’emphase. Prenant pour cible le gouvernement, les religions, le pouvoir militaire et même l’industrie du divertissement. Vous me direz, ce n’est pas neuf. Mais c’est quand même mieux de se pencher sur la situation de notre monde que de faire l’apologie du banditisme ou d’écrire des textes qui n’ont ni queue ni tête.

Une partie des sessions d’enregistrement se sont déroulées dans leur pays natal. A l’église St Jean-Baptiste de Montreal, très exactement. Ce qui leur a permis d’utiliser les grandes orgues. Tout d’abord sur « Intervention ». Enrichi de backing vocaux spectraux, cette plage me fait penser à des Go-Betweens qui auraient bénéficié d’arrangements ‘philspectoresques’. Exécutés par Owen Pallett (également impliqué dans le projet Final Fantasy) et Régine Chassagne, ces arrangements (principalement de cordes) sont, vous vous en doutez, somptueux. Ou solennels, selon. Le morceau final, ensuite, « My body is a cage ». Plus biblique, presque gothique, il est imprimé sur un tempo martial. La plupart des titres de cet opus baignent d’ailleurs, en permanence, au sein d’un climat mystique (construits en crescendo aussi). Littéralement balayée par des vocaux incantatoires, « Black mirror » en est probablement la plus belle illustration. Des vocaux toujours partagés entre le timbre gémissant, intense de Win Butler et le soprano de Régine. Pas la peine de vous faire un dessin. Personnellement, « (Antichrist television blues) » me semble le morceau le moins en phase avec cette œuvre. Trop inspiré de Bruce Springsteen, à mon goût. Par contre, la nouvelle version de « No cars go » (elle figurait sur le premier Ep éponyme) est une véritable perle. Contagieuse, hymnique, un peu plus uptempo, elle se conjugue dans un tourbillon majestueux de chœurs, de cordes et de cuivres. Des cuivres qu’on retrouve sur « Ocean of noise ». Guitare surf et ligne de basse empruntée à la samba s’ébranlent à la manière du ‘petit train rébus’ (signé Clyde Otiset/Brook Benton et interprété par Marc Taynor et son orchestre,  ce thème musical assez léger servira d’Interlude à la RTB, à partir de 1963), avant que le climat ne vire au mariachi, en fin de parcours. Et pour cause, les trompettistes de Calexico, Martin Wenk et Jacob Valenzuela sont de la partie. Puisqu’on en est au stade des invités, signalons encore la collaboration de Hadjii Bakara (Wolf Parade). Si le titre maître se révèle la chanson la plus confidentielle de la plaque (la subtilité de ces arrangements de cordes est un véritable régal !), deux fragments lorgnent manifestement vers la new (cold) wave. Tout d’abord l’hypnotique « Keep the car running ». Win y va tellement d’inflexions à la Ian Mc Culloch, qu’on se croirait revenu à l’époque de « Rescue » d’Echo & the Bunnymen. Et puis le curieux « The well and the lighthouse ». Paradoxalement allègre, il trahit de fortes réminiscences empruntées à Joy Division. Et dans le registre de mauvaise augure, l’envoûtant « Black wave » (une réflexion sur le Tsunami asiatique) implique une rythmique électro. Instrumentalement, Arcade Fire a mis le paquet : orgue d’église et de barbarie, cuivres et cordes (on en a parlé), accordéon, harpe, chœurs militaires, sans oublier la participation d’un orchestre issu d’Europe de l’Est, outre la panoplie à laquelle a recours habituellement le collectif. Pas la peine d’en rajouter une couche, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

 



mardi, 27 mars 2007 05:00

Hanoi

Pour fêter ses 25 années d’existence, Indochine a donc décidé d’enregistrer un album ‘live’. Mais pas n’importe où ! A Hanoï, au Vietnam. Et en compagnie de l’orchestre philharmonique local. Une manière également de rendre hommage à Marguerite Duras, dont le groupe s’était inspiré pour choisir son patronyme. Femme de lettres disparue voici dix ans, elle avait longtemps vécu en Indochine. Une telle expérience n’est jamais sans risque. Et pourtant, il faut reconnaître que la bande à Nicola Sirkis est parvenue à tirer son épingle du jeu. Les moins bonnes adaptations sont paradoxalement « L’aventurier » et « Trois nuits par semaine ». Le rythme imposé aux chansons y est sans doute pour quelque chose. Tout au long de ces deux compos, on a l’impression que l’orchestre de 70 musiciens court derrière le groupe. Pour le reste, on est subjugué devant tant de magie. Mention spéciale à « Tes yeux noirs » imprimé pour la circonstance sur un mid tempo. Et si vous êtes inconditionnels d’Indochine, vous ne pourrez que succomber aux versions symphoniques de « Justine », « J’ai demandé à la lune » « Ceremonia » ou encore « Sweet dreams ». Cette sortie est doublée par la gravure de l’événement sur un double DVD. Mais ne m’en demandez pas plus, je n’ai pas encore eu le loisir de le visionner…  



mardi, 27 mars 2007 05:00

Yours truly, angry mob

Pour enregistrer son deuxième album, Kaiser Chiefs a reconduit Stephen Street (The Smiths, Blur) à la production. Et il faut reconnaître que la mise en forme est époustouflante. Un disque qui regorge de hits et rend quelques lettres de noblesse à une britpop en nette perte de vitesse. 12 plages hymniques, contagieuses, imparables à siffloter sous la douche. Ce qui n’empêche pas les nuances de proliférer ; l’énergie et l’électricité de se libérer. On a même droit à une ballade semi-acoustique empreinte d’une grande délicatesse (« Love’s not a competition ») et une autre, « Try your best », adressant manifestement quelques clins d’œil à la bande à Damon Albarn ainsi qu’à Oasis… Si plusieurs plages lorgnent manifestement vers l’univers de Blur circa « The great escape », les références à la new wave des eighties sont légion. Et en particulier celles relatives à Tears For Fears, Naked Eyes et Chumbawamba (les chœurs vindicatifs !) Alors que « My kind of guy » émarge à une sorte de post punk presque déclamatoire (imaginez un Eighties Matchbox B-Line Disaster hospitalier), deux titres optent résolument pour une formule plus garage : « Highroyds » et ses riffs ‘fuzz’, tranchants, et puis le final « Retirement » au cours duquel claviers ‘vintage’ et guitares poisseuses remplissent bien l’espace sonore. Mais ce qui frappe le plus tout au long de ce disque, c’est le timbre et les inflexions du chanteur, Ricky Wilson : ils n’ont jamais été aussi proche de David Gahan (Depeche Mode). « Employement », l’album précédent s’était vendu à plus de 2.000.000 d’exemplaires en Angleterre. Après ce que je viens de vous raconter, il n’est pas difficile d’imaginer que le record sera nettement battu…

 



vendredi, 02 mars 2007 04:00

A strange education

On ne parvient pas toujours à comprendre pourquoi, mais il arrive parfois qu’en écoutant l’album d’un nouveau groupe, on se mette à flasher instantanément. C’est le cas pour « A strange education », premier essai de cette formation glasgowégienne. Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais la qualité des trois-quarts de l’œuvre compense largement les deux ou trois plages moins intéressantes. Dont le titre maître. Probablement celui que vous risquez d’entendre le plus sur la bande FM. Manifestement destiné aux charts (donc à la thune), il évoque le Simple Minds de l’époque « New gold dream ».

Mais venons-en à ce qui rend cet opus aussi séduisant. Tout d’abord, la voix du chanteur. Son timbre oscille entre celui de Brett Anderson (Suede), Chris Martin (Coldplay), Fynn Andrews (The Veils) et Neil Diamond. Pas mal quand même ! Et puis il y a la guitare ligne claire du soliste, Ramsay Miller. Sur les deux premières plages, « Race to the city » et « Break », ses sonorités bringuebalantes font mouche. Un peu à la manière d’And Also The Trees. Encore que le premier titre soit imprimé sur un tempo funkysant ; dans l’esprit de Spandau Ballet. Pensez à « To cut a long story short ». Et ce phénomène se reproduit sur le très dansant « Keep forgetting », d’ailleurs paru sous la forme d’un single. Les références aux eighties se bousculent d’ailleurs tout au long de ce disque : A.A.T.T. (cette guitare !), Echo & the Bunnymen, The Smiths sans oublier la bande à Gary Kemp, même si certaines compos manifestent une emphase lyrique et mélodique immortalisée sur les premier albums de Suede. A cet instant, les riffs de gratte empruntent un phrasé digne du meilleur Bernard Butler. Peuplé de hits potentiels, l’elpee s’achève cependant par un titre plus complexe, « Asleep at the wheel », un morceau qui s’achève dans un délire semi noisy, semi psychédélique. Epatant !