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Brazen tient la distance…

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Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

lundi, 25 janvier 2016 19:32

Encore heureux

Zazie penche dangereusement…

La carrière musicale de Zazie est à l’image de la pochette de son dernier et neuvième opus ; elle penche dangereusement au point de donner l’impression d’une chute prochaine !

Tout au long de sa riche carrière, la belle n’a toujours pas proposé de titres formatés pour la critique et elle l’assume complètement ! Après tout, doit-elle encore aujourd’hui prouver quoi que ce soit ?

Après nous avoir gratifié d’une ribambelle de tubes comme "Larsen", "Zen", "Un point c'est toi", "Rue de la paix", "Rodéo", "J'étais là" ou "Je suis un homme", quoi de plus naturel de penser que la liberté artistique emprunte des chemins sinueux conduisant vers des choix surprenants et risqués !

Composé entre Santorin et Paris, en passant par la Provence, l'Islande et la Bretagne, en compagnie de Philippe Paradis, son collaborateur depuis 2004, ainsi que la musicienne et productrice Edith Fambuena (Alain Bashung, La Grande Sophie), « Encore Heureux » fait sans nul doute partie de cette trempe là : intéressant, paradoxal et peu convenu !

Intéressant parce qu’indéniablement, la chanteuse y affiche un sens irréprochable de l’écriture ! Sa plume est incisive et dénonce régulièrement les travers contemporains d’une société en perte de vitesse. Des mots pour combattre des maux en quelque sorte ! Elle est à l’aise tant dans la rigidité et l’austérité des termes que dans leur rythmique. Au détriment du sens parfois !

On la sent, ici, parfois un peu affable dans l’exposé des thématiques. Lorsque, jadis, elle abordait le féminisme ou encore l’écologie, elle pouvait devenir méchante, arrogante, voire mordante. Aujourd’hui, elle peine à montrer les dents !

Ses vingt années de carrière s’essouffleraient-elles au point de s’exposer bêtement dans une émission de télé crochet sur une grande chaîne télévisée pour adolescents boutonneux avides de sensations mollassonnes ?

Paradoxal, car Zazie a connu de nombreux succès commerciaux ‘addictifs’. Elle aurait pu assurer sur la continuité et proposer un projet populaire et convenu ! En lieu et place, elle a opté pour une politique d’autosatisfaction quitte à proposer des titres moins conventionnels pour une diffusion radiophonique !

Peu convenu, enfin, parce que l’absence de fil conducteur et la pluralité des sujets abordés désarçonnent un peu ! Elle y parle en substance de tolérance, de la condition féminine, de la folie des hommes. Sans oublier de l’amour et ses dérives bien évidemment. Comme d’habitude !

Même l'hommage à la tragédie Charlie Hebdo, "I Love You All", peine à convaincre ! Elle y dénonce par procuration et sans réelle conviction un intégrisme gangréneux ! Chacun jugera !

Est-ce le retour raté de l’année ? Pas vraiment ! Le disque est relativement de bonne facture et recèle de bonnes plages comme le morceau maître, « Pise », ou encore l’ersatz religieux dans sa sonorité « Adieu tristesse ».

Les arrangements sont délicatement et brillamment orchestrés. La voix éraillée de Zazie fait toujours mouche (mais pour combien de temps encore ?) et glisse ou crisse en fonction des chansons.

Au final, on se laisse bercer par la musicalité des compos…

A quand la suite ?

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

The great southern trendkill

La plage qui ouvre ce nouvel opus de Pantera en dit long sur le contenu global de ce bloc en béton armé. Sauvage, aride et revendicateur, "The great southern trendkill" lamine en cinquante-trois minutes les tympans théoriquement immunisés du headbanger le plus acharné. Si la pochette et le titre constituent un hommage au rock sudiste cher à Blackfoot et Lynyrd Skynyrd, que les amateurs de boogie blues ne se méprennent pas. Le groupe de Phil Anselmo pratique un heavy radical surboosté sans nuances, appuyé par un chant beuglerie-bronchite que ne dédaigneront pas les fans de Fear Factory et de Machine Head. Comme à l'accoutumée en ce qui concerne Pantera, un stiker de censure orne le boîtier du cd... ça peut aider pour vendre des albums. On appelle cela du marketing!

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

State of mind

Fatigué des tournées marathon de la vierge de fer, le guitariste Adam Smith abandonne le vaisseau Iron Maiden en 1989 pour se consacrer à son projet solo A.S.A.P. qui donne le jour à "Silver and gold", un bien piètre album de hard FM. Psycho Motel, premier effort de Smith après un silence radio long de sept ans gomme définitivement cette première escapade en solitaire et nous replonge en pleine vague hard US de la fin des années 80. Si une bonne moitié des compositions évoque le son carré et les mélodies "mainstraim" de Motley Crüe et de White Lion, d'autres fragments apparaissent comme un hommage ou un pied de nez à la tendance grunge. Le hit en puissance "Excuse me" qui conclut l'album ne dépareillerait pas sur le "Jar of flies" d'Alice in Chains. Dans la ballade bluesy "Western Shore", seule tache d'huile sur cet opus, la prestation de Solli (ex Son of Angels) n'est pas sans rappeler les exercices vocaux larmoyants du sieur Jon Bon Jovi lors de ses performances les plus insupportables. Si ce titre sirupeux venait à paraître en single, nul doute que le grand public serait trompé sur la teneur de ce "State of Mind", véritablement heavy dans son ensemble. Une étonnante résurrection!

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

Load

Chroniquer objectivement "Load" n'est pas chose aisée pour quiconque a succombé en 1984 à l'énergie dévastatrice de "Kill em all", premier assaut de Metallica qui engendra à lui seul la vague trash et la tendance au metal extrême. Si le groupe se réclamait à l'époque de Motörhead, Discharge et Venom, James Hetfield et compères ne dissimulent pas aujourd'hui une certaine admiration pour Oasis, Neil Young et Aerosmith. Après avoir réussi l'ultime en matière de trash, Metallica présente aujourd'hui un parcours dans le registre de la diversité, de la nuance et du (hard) rock. L'alternance de tempos lents et enlevés, l'apparition de véritables refrains, et les nouvelles performances vocales d'Hetfield ont le mérite de surprendre, donc de susciter un intérêt certain. L'album que tous les métalleux ont attendu avec la langue pendante nous propulse dans un décor complètement différent, un scénario d'une grande richesse à des années lumière de tout ce qui apportera aux "Four horsemens" un nouveau noyau de fans, tandis que d'autres se consoleront en dévorant le dernier Sepultura.

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

Time of the oath

Unique survivant de la vague métallique allemande de la seconde moitié des années 80, Helloween distille un heavy rock qui, s'il ne manque pas de prouesses techniques, détonne dans le paysage hard actuel. Néanmoins, "Time of the oath" comblera de bonheur les fans de l'époque glorieuse du groupe à la bannière potagère (la citrouille). Tout l'attrait passé d'Helloween se retrouve sur les onze plages qui composent ce nouvel opus. Les longs morceaux parsemés de multiples changements rythmiques, le gros heavy mélodique un peu bourrin, et bien entendu l'inévitable ballade mielleuse. Certains groupes en perte de vitesse ont relancé toute une carrière sur base d'une plaquette nettement moins bien ficelée que "Time of the oath". Il reste à Helloween de regagner une crédibilité perdue suite à de trop fréquents changements de personnel.

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

Slang

N'étant plus vraiment en odeur de sainteté ces derniers temps, Def Leppard, la machine anglaise la plus américanisée de tout les temps s'est imposé une sérieuse remise en question avant d'entamer l'enregistrement de "Slang". Si bien que sans se défaire de leur image propre, Joe Elliot et ses acolytes ont accompli une prouesse colossale: faire oublier un "Adrenalize" beaucoup trop aseptisé en produisant un album presque avant-gardiste et diablement efficace. Avec l'imparable "Truth", le single dansant "Slang" où le boogie ZZ topien de "Work it out", les portes des charts s'ouvrent une nouvelle fois au léopard british.

 

mardi, 31 décembre 1996 02:00

Above All

Avant d'entrer en studio pour enregistrer ce premier album, les musiciens d'Above All se sont forgé une réputation outre-Manche, en assurant le support act de Fear Factory, Downset et Dog Eat Dog. C'est dire si le groupe fait dans la dentelle. A mi-chemin entre le hardcore made in New York et un métal incisif façon Machine Head, "Domain" a bénéficié pour sa production des services d'Axel Newport, mieux connu en tant que membre fondateur du groupe Fudge Tunnel et pour sa participation au projet Nailtomb avec Max Cavalera (Sepultura). Comme une grande majorité des productions anglo-saxonnes, Above All a été accueilli à bras ouverts par la presse spécialisée britannique. Un groupe dans l'air du temps, mais probablement éphémère.

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Open

Le groupe suisse, qui a ouvert pour Deep Purple sur sa dernière tournée française, est produit par Chris Von Rohr, ex chanteur de Krokus, copie conforme d’AC/DC dans les années 80. Superstars dans leur pays natal, les helvètes sont de retour avec Open un cinquième album qui devrait asseoir définitivement leur réputation. Exit la puissance brute d'antan, et place à un rock FM teinté de groove, avec davantage de chœurs, de claviers et d'influences sixties. L'esprit de Bon Jovi plane sur les ballades " Let it rain " et " You ", tandis que " Blackberry way ", avec son intro clin d’œil à l'agent secret british le plus célèbre du monde, nous replonge dans l’univers du pur rock’n roll. Diversifié, soigné et très américain, l’album est à déconseiller aux férus de techno-grunge, de hardcore fusion ou de black métal norvégien !

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

Solidify

Grip Inc. n'est autre que le projet de Dave Lombardo, ex-batteur de Slayer. Album d'une splendeur et d'une envergure remarquable, " Solidify " constitue le troisième effort du groupe. Sur cet album, il démontre qu'il a su se forger un style propre, subtil cocktail d'imagination et de puissance qui laisse un sérieux espace de liberté au guitariste Waldemar Sorychta, bien connu des amateurs pour avoir produit les plus grands classiques du gothic métal (The Gathering, Tiamat, Samael…). Avec le titre " Bug juice ", les puristes de la technique pourront découvrir de nouveaux plans acoustiques inspirés du jazz-rock, école AI Di Meola, tandis que les amateurs de power métal trouveront en Griefless un futur grand classique du genre.

 

vendredi, 31 décembre 1999 02:00

At the heart of winter

Si un groupe de black métal a su gagner le respect des spécialistes du genre, c'est bien Immortal ! Après trois essais plus ou moins convaincants, les Norvégiens ont enfin réussi leur coup en nous livrant " At the heart of winter ", un album qui deviendra probablement la sensation métal de cette fin de siècle. Pourtant on voyait plutôt d'un mauvais œil la sortie du nouveau Immortal qui déboule sur le marché presque simultanément avec les plaques de Dimmu Borgir, Emperor et autre Marduk, de solides concurrents. Si l'influence de Maiden et Anvil est quasiment palpable en permanence, on notera l'utilisation parcimonieuse d’aériens arpèges de guitares qui, selon le leader du groupe, ‘doivent évoquer la neige, le froid, et les lacs glacés du Grand Nord’. Fresque majestueuse, épique et tranchant, à la gloire de la nuit polaire, " At the heart of winter " libère des émotions jamais atteintes dans le black métal. Soulignons enfin la superbe pochette signée Jean-Pascal Fournier.

 

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