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Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

mardi, 31 décembre 2002 01:00

A Tribute To The Beast

Enième hommage à Iron Maiden, la compile "A Tribute to the Beast" n'a que peu d'intérêt. A l'instar de la majorité des tributes, du reste. Cradle Of Filth y reprend "Hallowed be thy name", Grave Digger "Running Free", Therion "Children of the damned", Six Feet under "Wratchild", Iced Earth revisite l'instrumental "Transylvania", mais on ne retrouve guère la magie de la vierge de fer sur ces démonstrations un peu inutiles, sauf peut être du côté de Sinergy qui donne un second souffle au classique "Number of the Beast", et chez le génial Opeth qui s'est attaché à retravailler complètement l'écriture de l'émouvant "Remember Tomorrow". Quant à Children of Bodom, toujours emmené par un Alexi Laïo déchaîné, il s'accapare "Aces High". A tel point qu'on croirait que ce titre historique a été écrit spécialement à son intention. Pour trois morceaux véritablement intéressants, l'investissement demande réflexion!

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Hardplace - 11 Hard Core Rock Tracks

Cette compilation porte bien mal son nom, car hormis Lost Prophets, nouvelle coqueluche punkoïde british, il n'y a aucune trace de véritable hard core ou de punk rock sur cette plaque qui rassemble les nouveaux espoirs de la scène dite de néo metal, toutes nationalités confondues. Une bien belle brochette de titres rageurs pour quiconque tient à rester informer de l'évolution des nouvelles tendances alternatives du moment. Le plateau est alléchant ! Creed, Halo, Drowning Pool dont l'album "Sinner" fait un carton Outre-Atlantique, Lost Prophets, une petite touche frenchie avec Pleymo, les indéfinissables Quarashi, une valeur sûre avec Cypress Hill, les grimaçants Mudvayne, les gamines enragées de Kittie, et la sensation ricaine du moment System of a Down dont le "Toxicity" se vend par semi-remorques. Un bel éventail, mais une compile demeure une compile, et rien de plus.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Judas Christ

Après l'intermède pop gothique Lucyfire, Johna Edlund se devait de revenir au doom atmosphérique qui lui est si cher. Et Tiamat revient en force, avec un titre plein d'ironie, et un nouvel album qui s'ouvre très fort sur "Spinae". Une plage magique qui évoque les fabuleuses ambiances de l'hymne "Whatever that hurts" du non moins fabuleux "Wildhoney", ouvrage de référence en matière de métal ténébreux. Lourde, racée, épileptique, émouvante, romantique, la machine Tiamat ne cesse d'insinuer ses sombres mélodies au fond de l'être. "Vote for love", premier single extrait de la plaque, s'inscrit dans la droite lignée d'un "Cold Seed", tandis que "Tropic of Venus", et ses réminiscences orientales, durcit le ton pour aboutir sur un instrumental apocalyptique. "Judas Christ" prend à la gorge tous ceux qui s'aventuraient jadis sur leur territoire de prédilection: la scène. Enregistré dans le studio au sein duquel Sisters of Mercy accoucha de son "Vision Thing", l'album ne pouvait que rendre hommage à Andrew Eldritch, à qui Edlund voue un culte immodéré. L'hommage se matérialise en beauté à travers l'extraordinaire "Angel Holograms", single en puissance, ou encore "Spine" qui n'a rien à envier à certains hits des sœurs de charité. Tiamat sera en concert avec Moonspell et Flowing Tears le 8 mars à l'Hof Ter Lo d'Anvers et le 10 mars en la salle 013 de Tilburg. Un trio bien alléchant!

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Matters of the dark

Tout au long de cette nouvelle plaque, dont la pochette fait la part belle aux légendes de l'Ancienne Egypte, Tad Morose ne change rien à sa recette. Groupe suédois formé en 1993, le band officie dans le créneau power métal tout en se revendiquant de Black Sabbath, Jag Panzer et Savatage. Rien de bien original jusque là, mais ce "Matters of the dark" témoigne d'une musique mise en place avec précision, superbement exécutée et qui saura séduire les amateurs de mélodies rugueuses et variées. Des titres tels que "Sword of revolution" ou "Another way" n'auraient pas, s'ils bénéficiaient d'une production à la hauteur de leur talent, dépareillés sur les dernières productions du groupe des frères Oliva. Parfois, les lignes guitaristiques flirtent avec le prog, évoquant les délires tarabiscotés d'un Symphony X ou les arpèges baroques d'Yngwee Malmsteen. Trop riche pour être décrit en quelques lignes, "Matters of the Dark" nécessite une bonne dizaine d'écoutes avant d'en apprécier toute sa complexité. Tad Morose sillonnera les routes d'Europe en compagnie des vétérans de la NWOBHM Demon. Belle affiche en perspective!

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Assembly

Le virage électronique amorcé par l'album "Musique", sorti il y a un peu plus d'un an, n'était pas une folie passagère. Sur "Assembly", Theatre of Tragedy fait table rase sur son passé doom et dark metal. Définitivement selon les propres paroles de certains membres du groupe. "Automatic lover", qui fera sensation sur les dance floors, ouvre "Assembly" assez joliment. Pourtant, c'est la déception qui attend l'auditeur au fil de l'écoute de cette plaque. En fait, la formation tente d'ouvrir les portes d'un univers musical au sein duquel indus, goth, électro, métal et même trip-hop vivraient dans une harmonie parfaite. Mais la manœuvre n'est pas toujours très adroite. Le band de la blonde Liv Kristine Espenaes nous avait habitués, lors de ses précédents opus, à ne jamais faiblir de la plage d'ouverture au dernier morceau. Et en particulier tout au long du grandiose "Aegis". Moins de précipitation, une utilisation plus subtile des machines, et surtout une attention plus pointue apportée aux compositions auraient sans doute rendu "Assembly" plus méritoire. Pour peu, on croirait que les Norvégiens sont tombés à court d'inspiration ou encore qu'ils recherchent quelque part un succès davantage commercial qu'artistique. Quatre titres seulement, excellents par ailleurs, se démarquent de l'ensemble. Insuffisant, nettement insuffisant pour un groupe d'une telle valeur !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Use Once and Destroy

On connaissait la passion de Phil Anselmo, chanteur de Pantera, pour les ‘herbes qui font rire’ ; mais on n'a jamais imaginé qu'il aurait été capable un jour de créer un projet parallèle dont le nom fait l'apologie de la marihuana. Extrêmement prolifique, le grand tatoué profite de ses heures creuses entre ses activités au sein de Pantera, Down et Necrophagia, pour monter un autre projet 100% métal avec la complicité de ses potes de Eyehategod et de Corrosion of Conformity. Inutile de préciser que l'intensité et la brutalité sont au rendez-vous! Superjoint Ritual va bien au-delà des limites du heavy bien gras, rendant hommage aux héros des seventies : de Black Sabbath à Dead Kennedys, en passant par Mountain et Black Flag. On retrouve même une touche solidement hard core sur des titres plus rapides tels que "All Our Lives Will Get Tried", ou le bigrement efficace "4 songs" ; mais le tout reste parfaitement cohérent. De toute évidence, ces mecs sont des musiciens bourrés de talent et de folie. Un futur classique dans la carrière déjà très riche du sieur Anselmo.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

L.O.V.E.

Les cinq alchimistes tournaisiens de Sioban, tous inspirés par les plus belles complexités harmoniques du renouveau du rock progressif, possèdent désormais l'outil indispensable pour sortir de l'anonymat et se forger un nom dans le milieu prog. L'album L.O.V.E. ouvrira sans nul doute de nombreuses portes au combo dont le nom rend hommage à une héroïne de bande dessinée, et le chanteur Meet ainsi que ses quatre compères pourront peut être enfin partir en tournée avec l'une ou l'autre formation à la renommée internationale.

A l'écoute des premières mesures de la plage titulaire, morceau épique décliné en sept parties, les anciens se remémoreront les fastes de Yes ou de King Crimson, alors que les plus jeunes penseront plutôt à Dream Theater ou à Porcupine Tree. Les racines, c'est important, en rock autant qu'ailleurs et Sioban n'est pas en manque de repères, tant la façon de phraser les mélodies vocales évoque le Marillion période Fish, tant les nombreux breacks perpétuent la tradition des piliers des années 70, tant la finesse du jeu de guitare de Dave Snappe constitue un hommage permanent aux prouesses de Steve Howe ou de Mike Oldfield. Mais Sioban a le don de développer des idées connues des amateurs tout en y apportant beaucoup de fraîcheur, avec ce petit quelque chose en plus qui fait toute la différence. Le talent est au rendez-vous ! Acoquiné avec la photographe Clemence Leveau, le groupe a mis un point d'honneur à réaliser un objet au superbe design. La couverture fait la part belle au vocaliste du groupe ainsi qu'à une célèbre marque de bourbon, tandis que le livret, enrichi des textes en anglais des quinze chansons finement ciselées et de superbes clichés, constitue à lui seul une petite merveille de graphisme. L'usage sobre des sonorités synthétiques, oeuvre du claviériste frasnois Damien Michel, flatte l'oreille, entrouvrant les portes d'univers féeriques, mariant brillamment délicatesse onirique et interventions plus fougueuses. L'utilisation d'un piano, dès l'intro de L.O.V.E., prend toute sa dimension sur l'envoûtant "Strung out", tandis qu'on se laisse emporter par les arpèges de guitare acoustique sur le très ‘marillionesque’ "Tuesday morning in september". Après avoir essuyé plusieurs refus de maisons spécialisées, c'est finalement le label hollandais Labrad'Or Records qui a accepté de signer Sioban pour la distribution de son premier album. Désormais, on peut écouter l'unique formation de néo-prog du Hainaut occidental aux quatre coins du monde. S'il arrive à digérer ses influences et à mettre sa virtuosité au profit d'un style encore plus personnel, Sioban peut se construire un bel avenir, même si chacun sait, dans le petit monde du prog, que ce genre musical reste réservé à un public averti, constitué uniquement de véritables passionnés.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The Way I Am

Surprenante découverte que ce premier album de Sick Speed ! Réunissant d'anciens musiciens du déjà culte Stuck Mojo, Sick Speed défie les lois du métal d'aujourd'hui en provoquant avec bonheur des croisements dont on pourrait croire, à priori, qu'ils sont contre nature. Combinant des riffs à la Korn et des vocaux mélodiques, titillant le métal industriel tout en vénérant l'esprit du hard rock des années 80, Sick Speed gagne son pari haut la main ! Sur certains titres l'organe vocal de Rich Ward n'est pas sans rappeler un certain Dee Snider, sémillant chanteur de Twisted Sister, groupe glam américain qui connut son heure de gloire le temps de quatre albums incontournables. Les riffs de guitare sont imparables, et de nombreux refrains d'une efficacité endiablée. Complètement en marge de tout ce qui se fait maintenant au pays de l'Oncle Sam, Sick Speed séduira les mordus de néo métal comme les amateurs d'un hard plus traditionnel. Prenez un peu de recul avant d'écouter cette plaque de métal universel. Ne vous y lancez pas tête baissée. Mais l'aventure vaut la peine d'être vécue…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The Cold White Light

Si Nightwish est le groupe finlandais le plus médiatisé du moment, Sentenced est sans doute le plus sous-estimé des nombreux combos originaires de la patrie de Tarja. Ce "Cold White Light", mine de rien, célèbre déjà leurs dix ans de carrière. Une carrière riche de six albums 'dark', atmosphériques, mélancoliques, froids comme la glace. L'intro est lourde, façon My Dying Bride, mais bien vite l'atmosphère générale devient légère et souple. Les vocaux sont clairs, les mélodies poignantes, et le jeu de guitare évoque le gothic métal d'Entwine ou de Him. Mais la musique est assez différente pour qu'on ne soit pas obsédé par ce lien de parenté. Comme "Killing me, Killing you", issu du superbe "Frozen", "Cross my heart and Hope to die" possède toutes les qualités pour faire un bon single, accessible à un plus large public. Des titres tels que "Blood and Tears" et "Neverlasting" procurent le grand frisson dès la première écoute, tandis que les arrangements, plus soignés qu'à l'accoutumée, donnent à l'ensemble de l'œuvre une impression de grandeur et de noblesse. Sentenced frappe très fort! Laissez-vous séduire par son métal empreint de mélancolie nordique.

 

jeudi, 29 décembre 2011 01:00

Misplaced Moments

Depuis le grandiose « The Arrogance of Ignorance », commis par Ocean of Sadness en 2008, votre serviteur n’avait plus pris de véritable claque, en matière de metal estampillé Belgique. Le premier véritable album de Zero Gravity en est une, et pas des moindre (2 démos sont à leur actif). Un petit bijou de metal progressif empreint de grandes références. Quel meilleur exemple, pour convaincre les plus endurcis, que ce redoutable « Second Betrayal » ?

Déclinée en deux parties, l’œuvre évoque Rush ; une patte qui reste imprimée jusqu’au final « Life Formula ». On pense aussi à Porcupine Tree et bien entendu à Dream Theater, mais là où ces derniers se confondent souvent dans une débauche de technique, Zero Gravity met sa virtuosité au service de la qualité des morceaux. Les harmonies vocales sont riches, le lead vocal précis. Les claviers et les guitares judicieusement mis en exergue. Les interventions aux drums, précises. Normal, quand on sait que le cogneur de service n’est autre que Pieter Belmans, un musico surdoué qui a fait ses armes au sein de la formation de death metal Axamenta. Bref, l’ensemble affiche une maîtrise absolue.

S’étalant sur 10’, « Inner Ruins » nous invite à entrer dans le vif du sujet. Une plage hargneuse, sporadiquement traversée par une double pédale, mais parfaitement structurée. La prestation du chanteur est impressionnante. Et l’elpee regorge de pépites. Parmi lesquelles j’épinglerai « Blind Into The Stare », une compo qui bénéficie d’un fabuleux travail au niveau des percussions mais aussi de la surprenante superposition de voix. Et le reste ne maque pas d’allure. Que du bonheur ! Un album magistral, royal et éblouissant de classe.

Rendez-vous dans le top 20 metal de l’année 2011 !

 

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