La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

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Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

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Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Tenth Dimension

En l'espace de deux albums solos, celui qui fut le remplaçant de Bruce Dickinson au sein d'Iron Maiden, vient d'effectuer un pas de géant vers la maturité, laissant les réminiscences maidenesques loin derrière lui et prenant à bras le corps ce qui fît les grandes heures du métal racé façon Judas Priest, Helloween ou Saxon. Blaze Bayley est loin d'être un génie, et sa voix n'a jamais fait l'unanimité au sein de la confrérie métal, mais l'homme possède néanmoins ce don de concocter des histoires qui font travailler l'imagination. Le fil rouge est un concept de science fiction qui met en scène un savant, victime d'une conspiration de la part de l'état pour lequel il travaille. Scénario classique mais néanmoins plaisant. Bien plus à l'aise que dans celui du groupe de Steve Harris, le Blaze dans son nouveau registre nous délivre une petite perle couillue, mélodique et bourrée de bonnes trouvailles. "Tenth Dimension" est loin d'être l'album du siècle, mais il s'écoute avec une certaine satisfaction et demande un peu de recul avant d'en apprécier toutes ses subtilités.

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Decipher

Alliant allègrement influences lyriques, classiques, métal et progressives, After Forever vient d'enfanter une deuxième œuvre qui restera à jamais gravée dans l'histoire du métal gothique. Bien sûr, on évolue en terrain connu, et les Therion, Within Temptation ou même Lacrimosa ne sont pas loin ; mais le groupe hollandais s'écarte du conformisme en alternant les ambiances dans une formule superbement maîtrisée. Illuminée par la jolie voix de sa non moins charismatique chanteuse Floor Janssen, la musique des bataves remplit l'auditeur d'émotion ; et la fleur de Hollande sait se muer tantôt en sirène, tantôt en chanteuse soprano d'une très grande classe. Son frère Mark Jansen apparaît gutturalement sur quelques titres. Les mélodies ensorcelantes se font plus fortes encore lorsqu'un quatuor à cordes (violon, violoncelles et alto) intervient pour soutenir cinq choristes. Ambiances orientales, folk et baroques se mêlent aux sonorités heavy, donnant à l'ensemble une impression de puissance aux mélodies qui brillent sans esbroufe et autres interventions pompeuses. Chaque chanson a son orchestration, chaque instrument a un son pour chaque chanson, bref After Forever n'a pas fait dans la facilité. Une initiative à saluer, d'autant plus qu'il s'agit là seulement du deuxième effort du groupe du pays du fromage et des tulipes. Pour les collectionneurs, sachez qu'il existe une version vinyl picture disc pressée à mille exemplaires seulement ! L'objet est absolument sublime, mais il n'y en aura pas pour tout le monde !

mercredi, 15 juin 2011 21:18

Parallel-Overdrive (Ep)

Originaire de Florence, Vanth pratiquait à ses débuts, soit vers 2006, un black metal rude, aride et sans grande maîtrise.

Aujourd’hui, les choses ont bien changé et le guitariste-chanteur Ace a troqué sa cartouchière contre un échantillonneur.

Le combo qualifie sa musique de ‘Modern synth-rock’ et passe désormais davantage de temps à Göteborg qu’à Milan.

Si une légère influence de Rammstein (en moins martial) contamine les trois premiers titres, le reste se révèle finalement d’une grande banalité, pour ne pas dire insipidité. Sorte de ballade électro pop, « Come Sweepers Come » est dénuée de la moindre subtilité. Quant à la plage finale, elle nous emmène sans transition dans le monde de la techno pure. Pfff…

 

mercredi, 15 juin 2011 21:13

Phoenix Rising (cd + dvd)

Entre 1975 et 1976, Deep Purple se fendait d’une tournée mondiale, sous son line up le plus controversé. Il réunissait à l’époque David Coverdale (chant), Glen Hughes (basse), Tomy Bolin (guitare) et enfin Ian Paice (Batterie) ainsi que de John Lord, tout deux survivants de la mythique formation originale.

« Phoenix Rising » est un document intéressant à plus d’un titre. Souffrant d’un son plus qu’approximatif, un « Last Concert in Japan » avait vu le jour en 1977. Bide total. Plus complète, et remasterisée une nouvelle version paraissait en 2001, sous le titre « This Time Around : Live in Tokyo ». Sur « Phoenix Rising », les images viennent se joindre à la musique. Et pour le Cd audio, on (re)découvre huit titres de cette période sulfureuse, dont « Burn », « Love Child », « Smoke on the Water », « You Keep on Movin » et « Highway Star ». Plus excitant, le DVD offre un documentaire de trente minutes, “Rises over Japan” tourné en 1976 au célèbre Budokan et restauré en HD. Mieux encore, « Getting Tighter », excellent film de 80 minutes, dévoile les propos de Jon Lord et de Glenn Hugues qui racontent les années post Gillan.

Un témoignage émouvant également qui nous permet de savourer le talent de Tomy Bolin, guitariste d’exception trop tôt disparu à l’aube de ses vingt-cinq ans, emporté par une overdose d’héroïne.

« Phoenix Rising » constitue donc un objet incontournable pour les fans du pourpre profond, et une pièce de belle facture pour les collectionneurs.

 

mercredi, 15 juin 2011 20:51

Big Dogz

Groupe scottish légendaire, Nazareth fêtera très bientôt ses quarante ans de carrière. Et mine de rien, 60 millions d’albums se sont écoulés à travers le monde, depuis la naissance du combo. On se souvient du très métal « No Mean City » et du classique absolu que constitue « Hair of the Dog ». Pour donner suite à l’élégant « The Newz », ces pionniers du hard rock ont bossé dans un studio de Prague, afin de mettre en boîte 11 nouveaux titres ; de quoi se fendre d’un « Big Dogz » entre rock teigneux et blues déglingué. Dan McCafferty et sa voix passée au papier de verre, demeure la marque de fabrique du groupe qui recense encore deux de ses membres originaux, Dan et le bassiste Pete Agnew, aujourd’hui soutenus par le guitariste Jimmy Murrison, de vingt ans leur cadet, et du cogneur Lee Agnew, fils de Pete. Le Nazareth cru 2010, c’est donc bien une histoire de famille.

Les riffs secs de « Big Dog’s Gonna Howl », plage d’ouverture, communiquent des reflets presque malsains. Parfois construits sur des structures acoustiques, les titres qui suivent confèrent à l’album une bonne dose d’originalité. Et lorsque le combo s’aventure dans un univers sonore mélodique au-dessus de la moyenne, il se signale alors par un très émouvant « Radio » ou encore un « Butterfly » classieux. Bien sûr, les Ecossais ont forgé l’essentiel de leur carrière dans les seventies ; mais cette nouvelle livraison suinte la sincérité et le bonheur de jouer du rock n’ roll tout simplement.

 

mercredi, 15 juin 2011 20:44

In Paradisum

Vu le patronyme, on se doute que ce nouveau supergroupe n’évolue pas dans le grind core ou le death metal. Symfonia est né de la rencontre entre deux fameux gaillards issus du speed mélodique : Timo Tolkki, ex-gratteur de Stratovarius, et le chanteur André Matos, la voix d’Angra. Les compères se sont entourés d’Uli Kusch, jadis batteur d’Helloween et du bassiste Jari Kainulainen, ex-Evergrey et Stratovarius lui aussi. L’influence de Strato est d’ailleurs très marquée tout au long de cet elpee trop long, beaucoup trop long. La cible de Symfonia est bel et bien le power/true Metal, un style qui s’avère très vite fatigant et répétitif.

Bien sûr la voix de Matos reste reconnaissable entre mille, et les descentes de manche de Tolkki continuent à nous scotcher au mur ; mais tous les titres se ressemblent, conférant à cette rondelle une allure de gros bloc hermétique. Seul le titre maître se révèle un peu plus aventureux. Une pièce de dix minutes au refrain entêtant, bardée de chœurs chantés en latin, parcourue de nombreux breaks et traversée de belles parties de claviers.

Hormis cette exception qui confirme la règle, on ne peut pas dire que Symfonia soit parvenu à réinventer la roue. Malgré son line up d’exception, le résultat est particulièrement décevant. Il nous renvoie même aux œuvres d’Angra, Stratovarius et Helloween. Triste.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Démo Live

Chroniquer une démo n'a jamais été chose aisée. Ziwök, groupe français fondé début 2000 n'a pas choisi la facilité en proposant à ses admirateurs un premier témoignage de son savoir-faire sous un format 'live'. Difficile dès lors de se faire une idée très précise des qualités d'un groupe "amateur" tant on connaît les conditions souvent hasardeuses d'un enregistrement en public, réalisé avec les moyens du bord. Le groupe ne triche pas et on se rend compte dès l'écoute du premier titre que les Nîmois jouissent sans aucun doute d'une certaine expérience de la scène. De part les nombreuses influences musicales de chacun des membres du groupe, Ziwök définit son style comme de la pop-rock metal-fusion ! De Dream Theater à Michel Berger, de Pantera à The Gathering, de Bowie à Genesis, les membres de Ziwök sont ouverts à de multiples tendances, et cela se ressent dans leurs compos qui brassent toutes ces influences, mais qui évoquent aussi parfois un Cranberries ou un Portishead. L'organe vocal d'Angélique Joseph n'est pas étranger à cette filiation avec la vague de "groupes à chanteuse". Bien sûr, Angélique ne possède pas (encore) la technique d'Anneke Van Giesbergen ou de Dolores O'Riordan, mais elle dégage néanmoins beaucoup d'émotion, et s'accorde harmonieusement avec les mélodies développées par son groupe. Car c'est bien de développement qu'il faut parler dans le cas de Ziwök. A cause de cette connotation progressive évidente de la plupart des morceaux qui composent cet enregistrement opéré au Rockstore de Montpellier, en mars 2002. On attend la suite avec impatience tout en souhaitant à ce groupe passionné de bien prendre le temps de digérer ses influences et de pouvoir bien vite goûter à l'opportunité d'immortaliser ses compositions dans un vrai studio. Une agréable découverte!

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Brainwaves

Les Nîmois de Ziwök ont bien évolué depuis la sortie de leur première ‘démo live’, enregistrée dans des conditions hasardeuses en mars 2002, au Rockstore de Montpellier. Pour faire patienter les fans, avant la sortie d'un véritable album, le combo nous gratifie d'un CD sept titres qui révèlent sa véritable personnalité. A l'époque de la sortie de la démo, Ziwök définissait son style comme de la pop-rock metal-fusion, et ses membres se disaient influencés autant par Dream Theater que par Michel Berger ou les Cranberries. A l'écoute de ce " Brainwaves ", il est tout à fait évident que le groupe s'est éloigné de ses racines metal pour évoluer vers une musique plus pop ou intimiste, l'organe vocal de la chanteuse Angélique Joseph n'étant pas étranger au parallélisme qu'on pourrait établir avec Portishead ou le dernier The Gathering. Des titres mid-tempo, qui dépassent rarement les cinq minutes, une voix aérienne, des mélodies soignées, des guitares un brin mordantes et l'apport d'une clarinette : le futur album de Ziwök fera davantage le bonheur des lecteurs de Rock n' Folk que de Hard Rock Magazine. Nous l'attendons néanmoins avec impatience au sein de cette rubrique Metal qui se veut ouverte à toutes les tendances du rock un tant soit peu énervé.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Change

Si le nom de Ray Wilson n'évoque peut-être pas grand chose pour le commun des mortels, il ne fait aucun doute que vous avez déjà entendu, au moins une fois dans votre vie, le superbe organe vocal de ce jeune Ecossais, souvent comparé à Bryan Adams. Souvenez-vous, il y a un peu moins de dix ans, son premier groupe Stiltskin avait fait un véritable tabac avec le hit "Inside", une chanson qui avait servi de support musical à un spot télé vantant une célèbre marque de jeans. Il avait également assuré le chant sur l'excellent "Calling all Stations" de Genesis. Et il faut avouer que sa prestation surpassait de loin, malgré le dédain des puristes, tout ce que le groupe a pu faire lorsque Phil Collins était responsable au chant. Plus proche de Peter Gabriel que du batteur reconverti en machine à hits, Ray Wilson avait réussi à redonner à Genesis une certaine crédibilité auprès des fans de rock, et apportait sa fraîcheur dans un combo en manque d'inspiration. L'album n'a pas connu le succès qu'il méritait, tout comme la tournée qui s'ensuivit. Depuis le split du géant du prog, on n'avait plus entendu parler de Ray Wilson. "Change", son premier effort solo vient de sortir chez Inside Out, la division prog metal du label allemand SPV. Mais de prog, il n'est nullement question ici. De metal encore moins ! Ray Wilson se cantonne désormais dans la ballade rock de luxe, évoquant au fil des treize titres de cet opus un peu faible les chansons sucrées de Bryan Adams, le folk ricain de Bob Dylan, et ça et là le hard FM d'un Honeymoon Suite. Idéal pour un dîner aux chandelles ou pour une virée en cabriolet avec Sharon Stone, "Change" ne séduira, malgré ses incontestables qualités mélodiques, ni les fans de Genesis, ni même les admiratrices de Bon Jovi.

 

mercredi, 25 mai 2011 19:28

Live At River Plate (Dvd)

Double bonne nouvelle pour les fans du plus célèbre groupe australien depuis l’invention du rock n’ roll. Contrairement à certaines rumeurs, Brian Johnson ne quittera pas ses compères qui se préparent à l’enregistrement d’un nouvel album studio pour 2012. Pour patienter, qui se plaindra de la sortie de « Live At River Plate », témoignage de la tournée marathon de « Black Ice » au cours de laquelle les boys ont accordé pas moins de 169 concerts entre novembre 2008 et juin 2010.

Filmé à Buenos Aires le Dvd incontournable est découpé en trois parties.

La première est bien entendu consacrée au show filmé par David Mallet, expert du genre. 32 caméras ont été nécessaires pour immortaliser un concert pas bien différent des autres sets de la tournée. On apprécie tout spécialement cette caméra montée sur un rail qui permet de suivre Angus sur la longue avancée de scène traversant le stade plein comme un œuf. On aime moins l’idée des plans simultanés, dignes des séries à succès des années 80, mais on adore le public argentin qui s’investit sueur au front à 100%, hurlant, sautant, reprenant chaque refrain à tue-tête. Niveau son, on se demande pourquoi les vocalises de Johnson sont mises en exergue à ce point, au détriment de la guitare rythmique de Malcom Young. Aucune surprise dans la play list. AC/DC aligne ses hits sans faire preuve de beaucoup d’imagination, il faut bien le reconnaître.

En deuxième partie, un documentaire d’une trentaine de minutes retrace leur séjour passé à Buenos Aires. Il est émaillé de nombreux témoignages, d’interviews accordées par des roadies et nous dévoile le montage de la scène, les effets pyrotechniques, etc. Plutôt sympa et très agréable à regarder.

Enfin, cadeau ultime, on savoure l’intégralité du magnifique film d’animation projeté en introduction de chaque concert de la tournée « Black Ice ».

Certainement pas le Dvd de l’année, mais sans aucun doute un superbe témoignage d’une époque de leur histoire…

 

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