Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Rori - 02/08/2024
Stéphane Deroubaix

Stéphane Deroubaix

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Mechanical Spin Phenomena

La première caractéristique de ce nouveau groupe de cyber-metal est d'avoir un nom absolument impossible à prononcer. Les animateurs de radio qui se risqueront à programmer un extrait de "Mechanical Spin Phenomena" devront faire preuve de la plus grande dextérité logopédique lorsqu'ils présenteront l'auteur de cette nouvelle petite bombe. Néanmoins, il serait dommage de passer à côté de ce premier effort très prometteur qui consolera les fans du défunt Fear Factory et enchantera ceux de Meshuggah et de Strapping Young Lad. Mnemic maîtrise avec brio l'aspect robotique et technique de ces trois groupes qui allient rapidité, brutalité et sonorités futuristes. Sur des titres tels que « DB'XX'D » et « Zero Gravity », la voix n'est pas sans rappeler le chant clair de Burton C. Bell, tandis que les claviers plongent l'auditeur dans des atmosphères digne des films cybers à la Matrix. Profitant de la présence d'un vrai batteur, là où certains auraient cédé à la facilité d'une boîte à rythmes, ce nouvel espoir du metal de demain, affirme une véritable identité, même si ses références sont plus qu'évidentes.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

St.Anger

A l’instar du nouvel opus d’Iron Maiden, « St Anger » est sans nul doute l'album métal le plus médiatisé de l'année. Pourtant, cet elpee est loin de faire l'unanimité au sein de la communauté des metalheads. Après cinq années d'absence, la cure de désintox de James Hetfield, le départ de Jason Newsted et l'arrivée de Robert Trujillo, après avoir commis le très faiblard Reload, qui faillit entraîner le split du groupe, comment les Four Horsemen allaient-ils réussir une résurrection qu'on annonçait miraculeuse? Quelques semaines avant sa sortie, les magazines spécialisés annonçaient St.Anger comme un retour aux sources, événement justifié par une brochette de titres comme on n'en avait plus entendu depuis la période dorée du milieu des années 80. Certes la plaque a dix fois plus de pêche que tout ce que la bande à Lars Ulrich a pu pondre depuis le black album ; certes aucun titre n'est diffusible en radio aux heures de grande écoute ; certes l'album "avec le poing sur la pochette" renoue avec un Metallica furieux et agressif. Néanmoins, ceux qui espéraient un « Masters of Puppets II » estimeront « St.Anger » indigne de Metallica, parce qu'il ne recèle aucun solo, parce que le son de batterie et surtout de la caisse claire surprend par son côté très brut, parce qu'on ne retrouve plus cette combinaison magique de superbes mélodies et de puissance. Mais si « St.Anger » n'est pas facile à digérer en une seule écoute, c'est aussi peut-être le signe que le combo possède toujours cette capacité de se renouveler et de retrouver l'inspiration après un long passage à vide. Les morceaux sont très longs, et la voix de James s'est légèrement éraillée. On retrouve quelques influences stoner, voire même garage, des plans syncopés à la System of a Down, des riffs simples, mais aussi de nombreuses longueurs et répétitions qui ne manqueront pas de saouler les fans de la première heure. Pari artistique ou suicide commercial ? Toujours est-il que la nouvelle galette de Metallica s'est retrouvée dès sa sortie n°1 des ventes un peu partout dans le monde. Une foule de qualificatifs peut définir le titre « St.Anger », sauf celui de commercial. Mi-figue, mi-raisin, semble être la métaphore la plus adaptée. Pourtant, il serait profondément injuste de douter de la sincérité de Metallica qui a prouvé, lors du dernier festival de Werchter, qu'il demeure d'une redoutable efficacité sur scène. Il est indéniable qu’aujourd'hui ; le groupe aspire à rassembler ses anciens disciples et de plus jeunes fans, admirateurs de Slipknot et de Korn. Metallica se retrouve en quelque sorte coincé le cul entre deux chaises. Le succès de sa nouvelle orientation se mesurera aux ventes de la galette qui a déjà fait couler beaucoup d'encre.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

A Whisper of Dew

Les groupes italiens de goth metal ne sont pas légion ! Dans un registre proche d’All About Eve, l'esprit Cradle of Filth en bonus, Mandragora Scream balade l'auditeur dans un monde peuplé de vampires, de déesses, d'elfes et de fées. Dark, mélancolique et romantique sont les adjectifs qui correspondent le mieux à l'atmosphère dégagée par cet album déconseillé aux fans de Napalm Death ou de Morbid Angel. Idéale pour faire la sieste dans une chambre d'hôtel aménagée dans un manoir écossais, l'œuvre séduira les amateurs de roses noires et de crucifix. Les vocalises de Morgan Lacroix (NDR : cela ne s'invente pas) glaceront le sang de ceux qui ont craqué sur les délires de Diamanda Galas ou sur les mélodies éthérées de Flowing Tears, et inviteront les autres à appuyer sur la touche "stop" du lecteur CD. Uniquement pour public averti !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Welcome to Paradise

Machiavel n'est probablement plus à sa place dans les colonnes métalliques de Muziczine, mais force est de constater que le combo demeure toujours, après plus de 25 ans de carrière, une sérieuse référence du rock en noir/jaune/rouge. Expérimentés, et toujours capables de créer des arrangements raffinés sans excès faciles, les cinq de Machiavel offrent aujourd'hui une large palette d'envolées sonores sur ce nouveau "Paradis musical". Ils se promènent ainsi travers différents styles, alliant pop, rock et ballades émouvantes. Flanqués d'un nouveau membre à part entière, le claviériste Hervé Borbé (ex Now), Mario Guccio, Thierry Plas, Roland Degreef et Marc Ysaye se sont laissé emporter par le plaisir de jouer ensemble, sans calcul ni barrière, jouant la carte de la diversité avec cette maîtrise qui leur est propre. Les riffs nerveux alternent avec de belles mélodies, les titres lents sont majoritaires, mais la plage 4 du CD, pièce maîtresse de l'album selon mon humble avis, lorgne vers un hard fm des plus subtils. Le refrain de "Dreams and fascination" est imparable, davantage peut-être que le single "Wild as the wind". "So long", titre de 7 minutes dédié à Pierre Rapsat, clôt un album qui aidera sans nul doute l'ancienne icône du rock progressif belge à renouveler son public.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

The will to kill

Ce n'est pas un album, c'est une course contre la montre ! Onze bolides d'un death trash furieux composent ce huitième opus de Malevolent Creation. Basé en Floride, comme bon nombre de formations qui pratiquent le métal de la mort, le groupe a connu depuis sa création d’incessants changements de line up. Phil Fasciana, son fondateur a recruté récemment deux nouveaux membres : Kyle Simons au chant et Ariel Alvarado à la batterie. En outre, le guitariste Rob Barrett a réintégré les rangs du groupe dont il avait pris congé en 2001. La formation s'en retrouve surboostée et nous livre son premier album sur un "gros" label. ‘Son meilleur album’, titrent déjà les chroniqueurs de la presse spécialisée ! Un disque puissant, violent, mais aussi très varié. A cause des éléments trash qui se mêlent à ce death ultra technique et aux solos démentiels. Question voix gutturale, on peut dire que le sieur Kyle Simons n'a rien à envier à son prédécesseur et que les fans de Morbid Angel vont le porter aux nues. Soulignons enfin que la production a été confiée au guitariste de Kataklysm, spécialiste du genre ; et que James Murphy de Testament appose un solo de gratte tueur sur..."Assassin squad". Un nouvel album culte pour la scène death de Floride!

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Crucify my Heart

En juillet 2001, Lullacry commettait le très rafraîchissant " Be my God ". Le deuxième opus de cette formation finlandaise, dont la blonde et rondelette chanteuse Tanya polarisait toute l'attention. Véritable bombe de scène, elle possédait un organe étonnant, rappelant aux moins jeunes les performances de Lita Ford voire même des sœurs Wilson de Heart. Evincée du groupe, pour d'obscures raisons de divergences musicales, elle a cédé le relais à une sirène à la plastique bien plus avantageuse, mais dont la voix dénature le heavy rock atmosphérique de Lullacry. Ironiquement, cette remplaçante porte le même prénom que la précédente vocaliste. Résultat des courses, cet elpee manque cruellement d'originalité et d'inspiration. En perdant son moteur, le combo a perdu son identité. A la limite, on a l'impression de ne plus être en présence du même groupe. Une bévue qui risque de mettre l'avenir de la formation en péril. La vie est ainsi faite...

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

W.A.T.

Si vous êtes convaincus que les pyromanes de Rammstein sont les précurseurs du metal martial imprimé sur des rythmes electros et chanté en allemand, précipitez-vous sur le succulent "Jesus Christ Superstar" de Laibach, sorti en 1996. A l'écoute de ce pur chef d'œuvre de metal indus, on croirait entendre le meilleur album du combo qui aime tant jouer avec le feu. Après cette trop longue absence (NDR : de plus de 7 ans !), la formation slovène, visionnaire pessimiste, a connu de nouveaux conflits et l'effondrement global des relations internationales. Et le moins qu'on puisse écrire, est bien que les différents évènements chaotiques ne les aient pas rendus plus confiants. Laibach vient donc de commettre un album fortement influencé par l'actualité, une oeuvre nettement plus dépouillée, et surtout électronique. Alors que "Jesus Christ Superstar" avait séduit le monde du metal, ce "W.A.T." risque fort de ne plus déclencher la même réaction. Si les ambiances étaient déjà très froides sur les plaques précédentes, elles sont aujourd'hui complètement glacées et plus sèches que jamais. De l'époque "Jesus Christ", seuls subsistent quelques apparitions de grands et sublimes chœurs féminins ainsi qu'un chant masculin grave, calqué sur celui de Rammstein (NDR : mais rappelons encore que Laibach s'est formé bien avant les auteurs de"Mutter", que nous aimons beaucoup malgré cette récupération). Névrotique autant qu'hypnotique, nettement inspiré par la vague allemande électro des années 80, mais surtout taillée pour les dance floors, cette plaque s'adresse uniquement aux amateurs de la nouvelle vague électro gothique ou aux nostalgiques de DAF, Grauzone et autre Borghesia.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Dance of Death

Si "Brave new world" avait, à l'époque du grand retour de Bruce Dickinson, provoqué unanimement un sentiment de victoire au sein des fans purs et durs de la Vierge de fer, il n'en est pas de même aujourd'hui. Certes, on savait que la bande à Steve Harris allait devoir viser très haut pour donner un digne successeur à l'album de la reformation, mais on était loin de s'imaginer qu'il aurait fallu des écoutes répétées de ce "Dance of Death" pour en apprécier certaines plages. On n'ose évoquer le titre du très inégal "No prayer for the Dying", car le Maiden nouveau n'est pas aussi catastrophique, bien qu'il donne également l'impression d'avoir été enregistré sans motivation. Des titres trop longs comme la plage titulaire ou "No more lies" sont même dépourvus d'intensité, au point de devenir ennuyeux. Jamais nous n'aurions pensé qu'un jour on parlerait d'un album de Maiden en ces termes, mais de toute évidence "Dance of Death" ne marquera pas la carrière d'un des plus brillants groupes de heavy metal de ces deux dernières décennies. Heureusement, tout n'est pas négatif sur cette nouvelle livraison, et il subsiste quelques titres remarquables typiquement 'maidenesques', à l'instar de l'énorme "Paschendale" et ses superbes orchestrations, de l'épique "Montsegur" taillé pour la scène ou encore du très surprenant "Journeyman", titre acoustique fortement marqué par les influences progressives d'Harris n' co. Mais ce n'est pas suffisant pour Iron Maiden qui est au metal ce que la série télévisée "Le Prisonnier" - qui a donné son titre à un morceau de Number of the Beast - est à la culture british. Une référence absolue! On croise les doigts, et on espère mieux pour la prochaine fois.

mercredi, 31 décembre 2003 02:00

Party Time

Affublé d'un nom qui évoque le célèbre et incroyable géant vert, Hulk évolue forcément dans la catégorie des poids lourds. Fan de Nashville Pussy et d'AC/DC, le trio bruxellois dévoile sa personnalité sur un premier album qui fait suite à une démo quatre titres enregistrée au Magasin 4, haut lieu de la culture rock du pays. Accro aux seventies, Hulk possède une patte bien à lui, même si sa musique respire le Stoner et le Rock n' roll graisseux à plein nez. Si certains les comparent déjà à La Muerte, soulignons néanmoins que la production de ce premier effort est signée Marc François, un rat de studio réputé pour son travail opéré chez quelques pointures de la pop "made in Belgium" telles que Vaya Con Dios ou Ozark Henry. Inspiré tant par le hard rock que par la soul music ou le blues, Hulk s'autorise même une reprise bien sentie du "Life Kills" de Human League, un des groupes phares de la scène electro pop british des années "new wave". Les riffs se succèdent sans défaillir et l'énergie est ici au service d'un indéniable sens de la mélodie. Hulk pourrait sans rougir assurer la première partie d'un Monster Magnet ou des White Stripes.

mercredi, 09 mars 2011 18:29

Elysium

Libéré de l’énorme influence du guitariste Timo Tolkki, Stratovarius a déniché la perle rare en la personne de Matias Kupiainen. Dans la foulée de la sortie de « Polaris », courant 2009, les Finlandais se sont fendus d’une tournée prestigieuse en compagnie d’Helloween, périple immortalisé par un album live révélant un groupe à nouveau soudé. Il ne restait plus au combo finlandais qu’à confirmer cette résurrection en gravant une nouvelle plaque.

« Elysium » navigue toujours sur les eaux tourmentées du power metal progressif, mais dans un registre plus varié que ses douze précédents elpees. Soulignons d’emblée qu’il s’agit d’une réussite quasi parfaite. Il suffit d’écouter le break bien lourd introduisant le solo fulgurant de « Darkest Hours » pour éprouver l’irrésistible envie de découvrir les titres suivants. Sur « Under Flaming Skies » et « Infernal Maze », l’excellent Jörg Michael (ex Mekong Delta pour les connaisseurs) déploie toute son énergie pour démontrer qu’en matière de double pédale, il est tout sauf un simple amateur. Puissantes, les orchestrations perpétuent la tradition du Strato ‘old school’. En toute grande forme, Timo Kotipelto marque de son empreinte vocale le plus lent « Fairned Justified » et rappelle à quel point il n’a rien perdu de son charisme. Celui-ci semble à nouveau se faire plaisir tout au long de l’opus, chargeant son timbre de nuances, sans se complaire dans des vocalises suraiguës, souvent agaçantes chez certains de ses collègues de la famille speed metal.

Autre instant mémorable : « The Games Never Ends », caractérisé par son refrain aussi guerrier qu’entêtant. Matias brille une nouvelle fois lors d’un solo impérial ! Sur « Event Horizon », un titre qui dégage une atmosphère à couper le souffle, c’est l’ex-claviériste d’Yngwee Malmsteen Jens Johansson qui s’en donne à cœur joie. Son style néo-classique s’exprime avec une telle classe qu’il ne lasse jamais l’auditeur, pour peu qu’il soit ouvert aux ambiances baroques. S’étalant sur 18 minutes, « Elysium » demeure le gros morceau de la plaque. Véritable coup de grâce composé par le jeune Kupiainen, la pièce, dans sa version originale, dépassait la demi-heure. Ecourtée pour plus d’efficacité, mais aussi et très probablement pour des raisons purement techniques, l’œuvre à tiroirs est alimentée par son lot de riffs assassins et parcourue de multiples changements de rythmes pas piqués des vers. Chant épique, soli ébouriffants, gratte sèche et orchestration luxuriante, pour un final aux dernières encablures bien speed, on n’est pas très éloigné de certains monuments d’Iron Maiden.

Surprenant, le Stratovarius 2011 vivra, et constitue la meilleure des réponses à ceux qui n’auraient pas parié un cent sur l’avenir du combo si controversé depuis le départ de Timo Tolkki.

 

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