Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Chroniques

Seabear

The Ghost That Carried us Away

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Seabear débarque du fin fond de la galaxie Morr Music. Le label, hébergeant des excellents artistes tels que B. Fleischman, Ghost, Lali Puna, Ms John Soda,… n’a plus besoin de faire ses preuves. Ses choix sont à coup sur pertinents, et c’est sans aucune hésitation que l’on peut s’enquérir des galettes de leurs poulains. Sans même devoir s’affranchir d’une pré-écoute, on peut le glisser dans son escarcelle et filer tout droit à la caisse, le sourire aux lèvres. Toujours juste, toujours tendre, « The Ghost That Carried us Away » se décompose en douze plages, où la douceur des accords et la voix angélique, presque brumeuse de Sindri Már le leader, se calent avec précision. Les cordes de guitare sèche, dessinent des ballades où clochettes, batterie, banjo, violon et bruits intimistes viennent s’affoler, et s’amuser afin de rehausser encore plus l’univers folk délicat du combo islandais. Une tranche de rêve généreuse –servie dans le plus pur esprit grand-mère complètement bigleuse, soucieuse d’en servir suffisamment– vient confirmer tout le bien que l’on pensait de la famille Morr. Ce condensé d’émotions, de douceur, et cette pointe de mélancolie nous rendent une fois encore, plus grands, plus tendres, plus humains. Parfait pour la saison, cet opus vous emmitouflera telle une écharpe douce et réconfortante.

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Dave Walker

Walking under water

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Dave ‘The Voice’ Walker a été, rappelez-vous, le chanteur de Fleetwood Mac ; et surtout de Savoy Brown, dans les années 70. C’est à cette époque que ce groupe a connu le plus de succès. Sous un angle commercial, bien entendu ! Et les ventes des elpees "Hellbound train", "Street corner talking" ainsi que du single "Tell Mama" ont véritablement cartonné ! Savoy Brown pratiquait alors un blues rock à la sauce américaine, mais dans le style, bien ficelé. Cet Anglais avait entamé sa carrière au cours des 60’s, au sein d’un beat group, les Redcaps. Il milite ensuite chez les Beckett et Idle Race pour y remplacer un certain Jeff Lynne (ELO). En 1971, Savoy Brown implose. Les trois-quarts du line up partent alors chez Foghat. C’est le moment choisi par notre ami Dave pour débarquer et enregistrer "Street corner talking". Et le succès sera encore plus important l'année suivante, lors de la sortie de "Hellbound train". Après avoir commis "Lions share", Dave quitte le navire et rejoint le Fleetwood Mac, le temps de participer à la confection de "Pinguin". En 1973. Un peu pus tard, c'est-à-dire en 1977, Dave transite même par Black Sabbath, pour y remplacer pendant quelques mois Ozzy Osbourne. Il disparaît ensuite quelque temps de la scène musicale, avant de revenir chez Savoy Brown. De 1986 à 1991. Il participera à la réalisation des opus "Make me sweet", "Kings of boogie" et "Alive & kickin'". Dave se retire une nouvelle fois ; mais son parcours n’est pas terminé, puisqu’en 2005, il grave sous le patronyme Dave Walker & the Ambulators, "Mostly Sonny – A tribute to Sonny Boy Williamson", en compagnie de musiciens anglais ; et notamment un des fondateurs de Savoy Brown, l’harmoniciste John O'Leary.

Ce tout nouvel album nous le replonge à sa grande époque. Celle du Savoy Brown du cœur des 70’s. L’univers sonore est fort semblable. Les musiciens ont la dégaine du Brown de l'époque. Pourtant, les deux guitaristes sont différents ; mais Sheamus Conley et/ou Jim Lewis prennent le rôle de Kim Simmonds, alors que le claviériste Rob Britten emprunte celui de Paul Raymond. Et il faut avouer que l’œuvre ne maque pas d’atouts. Ce blues-rock laidback traduit manifestement le plaisir de jouer des musiciens. Dave reflète le portrait de sa musique. Son chapeau vissé sur le crâne, il ressemble étrangement à Jean Rochefort. L'homme vit aujourd'hui à Virginia City, dans le Montana. Il est descendu dans le studio Bozeman's Peak, en août 2007, et « Walking under water » constitue le résultat de ces sessions.

‘The Voice est de retour’. La guitare de Jim Lewis ouvre "Little Susie & Mr Tight". La tonalité et le style sont tellement proches de Kim Simmonds. La section rythmique est bien soudée. L'orgue Hammond occupe immédiatement une place importante dans l'ensemble. Chaleureuse, naturelle et décontractée, la voix n'a guère changé. La musique flatte facilement l’oreille. "I can make it on my own" poursuit sur le même rythme. Un blues rock serein, guère complexe, mais dont l'impact est direct. Sheamus Conley passe à la guitare pour "Crazy baby". Le tempo est toujours modéré, un rythme qui sied tellement bien à la voix fatiguée du vieil Anglais. Pour "Walking under water", le rythme ralentit. Une composition épique, très travaillée, dans le style des années 70. La voix de Walker manifeste un certain sens dramatique. Lewis a repris sa guitare. Elle transpire une sensibilité mélodique naturelle. Britten cumule le piano et la guitare rythmique ; cette dernière occupe une place importante tout au long de cette plage modérément, blues mais tellement bien construite. Dans son développement, elle me rappelle quelque part, une autre formation anglaise, qui répondait au nom de Wishbone Ash. Intense, "Weep no more" persiste sur cette trame désespérée et lente. Lewis exécute sa partie de guitare avec beaucoup de feeling. Il s’y révèle bouleversant, tout en maîtrisant l'écho communiqué à ses cordes. "Black steel blues" marque un retour au style Savoy Brown. Conley tient le manche. Il insuffle des accents plus blues sur ce titre un rien nerveux. De manière inattendue, ce blues de bonne facture se transforme en boogie mid tempo. Lewis se concentre sur la slide. Britten reprend le piano. Et le résultat est plutôt agréable à l’écoute. Sur l’excellent blues rythmé "Girl trouble", Sheamus démontre qu’il est bien le gratteur le plus imprégné du style de Kim Simmonds. "Rabbit's foot charm" est encore plus blues. ‘The Voice’ est bien dans son élément, face au piano versatile de Britten. Cet opus attachant, s’achève par un imparable "Hard headed woman", une compo qui baigne dans le style du british blues, net et sans bavure. Un aveu : mon petit faible pour le british blues refait surface…  

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Charalambides

Likeness

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Charalambides est un nom à drôle de consonance. En fait, il provient du surnom affublé à un vendeur grec, travaillant chez un disquaire où le couple Carter s’était rencontré pour la première fois. Patronyme original qu’ils ont décidé d’utiliser pour leur groupe formé en 1991. Le couple, aujourd’hui divorcé, a néanmoins compris que les liens sacrés de la musique sont plus importants que ceux du mariage. Après une carrière déjà bien remplie, la formation texane revient sur le devant de la scène folk expérimentale en concoctant un quatrième opus intitulé « Likeness »

Pas franchement extasiant, l’album est presque anesthésiant, tant son expression sonore est minimaliste. Mais d’autre part, la douce voix de Christina Carter est loin d’être désagréable. Une voix douce, troublante et envoûtante, qui se prête harmonieusement à la musique de son ex-mari. On comprend dès lors pourquoi Mme Carter a été invitée à participer à d’autres projets, tels que l’enregistrement du dernier elpee de DJ Shadow ou encore celui de Thurston Moore. Quoiqu’il en soit, Kranky, toujours fidèle à sa réputation d’expérimentateur, enrichit une nouvelle fois son cv d’une nouvelle œuvre.

Mais bien souvent sur le label chicagolais, ça passe ou ça casse ! En l’occurrence ici, c’est limite la perte totale. Naviguant en eaux trop souvent calmes, « Likeness » tire en longueur et aurait gagné à être plus court ! Pas qu’il soit de mauvaise qualité, mais trop de titres sont carrément soporifiques. On se contentera, dès lors, de se délecter des parties vocales assurées par Christina Carter, qui semble conter implacablement des chansons populaires américaines du XIXème et XXème siècle. Je vous laisse le loisir de juger…

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Creature With The Atom Brain

I am the Golden Gate Bridge

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Impliqués chez Millionaire, Dave Schroyen et Aldo Struyf ont fondé leur propre projet : Creature with the Atom Brain. En 2005. Après avoir commis deux Eps fort sombres («The Snake » et « Kill the Snake »), sortis uniquement en vinyle, le quatuor anversois, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Fier de sa notoriété grandissante, il vient de nous balancer un premier opus : « I am the Golden Gate Bridge ». Au menu, un stoner rock au sein duquel expérimentation et électronique viennent mettre leur grain de sel.

En disposant de peu de moyens, le combo est parvenu à tirer son épingle du jeu. Faut dire que l’expérience d’Aldo Struyf y est pour quelque chose. Véritable leader de CWTAB, il se charge des parties de guitare, du chant, du clavier, de la programmation et de la composition… Excusez du peu !

Dès l’ouverture (« The Psychedelic World of The Creature with the Atom Brain »), plane le présage d’une œuvre ténébreuse. Rien à voir cependant avec la couleur du Golden Gate. Un glas accompagne une guitare grinçante et sinistre. Et nous plongeons dans le monde énigmatique de cette étrange créature jusqu’à ce « 16 inch revolver ». Titre qui laisse exploser toute l’énergie du combo. Guitares lourdes et synthés nous secouent la tête dans le rythme ! Le reste est une suite logique qui vous persécutera jusqu’au fameux « Crawl Like a Dog », composé cette fois-ci par Tim Vanhamel (Millionaire) et Mark Lanegan. Chanson dont la hargne est entretenue par le style brut et sauvage.

En tout cas, c’est certain, « I am the Golden Gate Bridge» est un disque étonnant, à écouter d’urgence. Mais aussi et surtout, la preuve qu’avec de petits moyens, il est possible de réaliser de grandes choses ! Un seul nom à retenir, « Creature with the Atome Brain » ! Chapeau bas.

 

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Delavega

The day after

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En septembre 2005, j’avais eu le loisir d’assister à un set de la formation gantoise Delavega. C’était lors d’un festival près de Tournai. Et franchement, j’avais été impressionné par leur prestation. Notamment celle de leur vocaliste Lize Accoe, dont le timbre exceptionnel, sorte d'hybride entre Dani Klein (Vaya Con Dios) et Geike Arnaert (Hooverphonic), apportait une toute autre dimension à la musique du groupe. Mais aussi les cuivres. C’est d’ailleurs à cette époque que le combo avait sorti son premier véritable opus, « Falling into Place » (NDR : paru en 2004, « Digipack De La Vega » n’était qu’un mini album). Malheureusement, Lize a décidé de poursuivre une carrière en solitaire et a été remplacée par Elke Bruyneel. Elle possède une jolie voix, mais manquant singulièrement de relief. Et les compositions du deuxième opus en souffrent. D’autant plus que la majorité des plages ont été surproduites. Le son est uniforme, lisse, et le talent des différents instrumentistes, tant du trio de base JP Debrabander/Ben Van De Velde/David Van Belleghem mais surtout des cuivres, est très peu mis en évidence. Leur mélange de rock, de soul, de funk, de (nu) jazz, de trip hop, de musique de film (Ennio Morricone) et de soul est tellement stéréotypé qu’il pourrait rivaliser avec celui de Joss Stone. Pas un compliment ! Il y a bien une pléiade d’invités, dont Piet Goddaer (Ozark Henry) pour le single « The day after part 1 » ainsi que Marc Ysaye qui déclame sur « La dernière gitane » à la manière de Jean Gabin ; mais au final on reste sur sa faim. Une grosse déception.

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Lefties Soul Connection

Skimming The Skum

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Si, par malice, vous projetez d’inviter une connaissance chez vous, et que par un truchement de bougie-qui-sent-bon, d’ambiance feutrée et d’after-shave citronné, vous tentez une approche glamour ; évitez à tout prix d’imprégner votre cocon de « Skimming The Skum ». En lieu et place d’une approche douce et sensuelle, vous vous retrouveriez vite debout en vous déhanchant comme un beau diable, transpirant jusqu'à sentir l’oignon. Et pour cause, Lefties Soul Connection, c’est du funk à l’état pur. Avec ses roulements de batterie, pédale wawa, Hamond clinquant et chœurs gospels à foutre la chair de poule. Les rythmes endiablés auront vite fait de vous envahir et de vous pousser malgré vous, à battre la mesure. Le plus surprenant dans cette histoire, c’est que le groupe n’est pas originaire du pays de l’Oncle Sam, mais, sis au nord du nôtre, bien plus petit, célèbre pour ses canaux (entre autres) : la Hollande. Ces petits gars qui ont la foi et la pêche ( ?!?!?!?), n’ont rien à envier aux monstres qui les précèdent dans ce style musical. Ils ont le funk en eux, et semblent vouloir le propager à grands coups de basse et d’amples brassées. Cette énergie communicative permet à Lefties Soul Connection de frapper fort dès ce premier elpee. Un disque d’excellente facture, tout à fait convaincant, qui mérite toute notre attention. N’oubliez pas de vous munir, lors de son écoute, d’un bon déodorant, on ne sait jamais …

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Larry Miller

Outlaw blues

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Larry est un jeune chanteur/guitariste anglais. Son style relève manifestement du ‘hard rockin' blues’, évoquant même, un mélange entre le Rory Gallagher des débuts, c'est-à-dire encore débridé et impétueux (NDR : le Taste circa 1968 !), un Michael Katon furieux de se débattre dans les flammes de l'enfer, un Johnny Winter hyper dynamique et Walter Trout chiadant son rockin' blues. Mais Larry c'est Larry ; et, s'il n'a rien inventé, il n'en demeure pas moins un artiste intéressant responsable de l’écriture de l’intégralité de son répertoire. Il est établi à Reading, haut-lieu du rock anglais ; et s'il n'est encore guère connu sur le Vieux Continent, il a pourtant déjà commis quatre albums avant de bénéficier d'une meilleure distribution ; c'est-à-dire celle de Boogaloo promotions. Son premier elpee s’intitulait "Man on a mission", un disque suivi par "Larryocaster", "Live 'n' loud" et enfin "Fearless", un opus sur lequel il chante un morceau baptisé "Rory". Le message est très significatif.

Pour enregistrer « Outlaw blues », Miller a reçu le concours de Scott Hunter (drums) et Neil Sadler (basse), deux anciens musiciens de Ian Anderson (leader intemporel de Jethro Tull) ainsi que de Matt Empson (claviers et harmonica). L’elpee s’ouvre par "Shame on you", une véritable claque. Nous ne sommes pas loin du dynamisme et de la puissance manifestés par Katon. L'artiste et la guitare ne font qu'un tant les cordes collent à la voix et remplissent tout l'espace sonore. L'introduction de "Writing's on the wall" est dramatique et violente. Elle nous renvoie quarante ans en arrière, à l'époque des débuts du farouche irlandais Gallagher. Il maltraite les cordes de sa Stratocaster à la manière du bon Rory. Il hurle ses vocaux comme si sa vie en dépendait. Et il en impose autant sur les planches. D’ailleurs, ne le manquez sous aucun prétexte, lorsqu’il se produira près de chez vous. "Calling all the angels" change complètement de registre. L’orgue satiné d'Empson occupe une place centrale. Larry joue avec parcimonie. Manifestement, il a adopté le style délicat de Walter Trout. Blues rock, "Rebekah" ne fait pas dans la dentelle. L’impact est instantané. Larry pousse sa voix comme aimait l’attiser l'albinos texan Johnny Winter, quelques décennies plus tôt. Miller ôte d’une poche de sa veste un bon vieux bottleneck pour attaquer en slide "Storm coolin'", tout en empruntant le riff de "Hoochie Coochie man". Il est capable de faire vibrer son doigt d'acier. Les cordes hurlent et se déchirent de douleur. "Professor Casanova" respecte un schéma davantage mainstream rock. Le morceau est bien interprété, mais diffère tellement de l'énergie brute dispensée sur la plupart des autres plages. "Only one woman I want" aurait pu relever du répertoire des Stones. Le riff est plaqué en accords à la manière de Keith Richard, le chant conduit à la Mick Jagger. Difficile de cacher le moule. Le titre maître est un boogie classique, bien ficelé, dans un registre assez proche d'un de ses compatriotes, l'excellent Mick Clarke. Blues lent, "Blues forever" constitue un autre tout bon moment. Très dépouillé, saturé de feeling, il adresse manifestement un large clin d'œil au grand Peter Green. Et la discrétion témoignée, la parcimonie des notes respectée ainsi que la tonalité produite, accentuent cette impression. "Klondike" clôt cet opus fort intéressant. Larry saisit sa guitare acoustique et son bottleneck. Et il épouse la même démarche que Rory Gallagher pour attaquer "Hometown". La rage au corps, Miller nous sort une dernière fois ce qui lui reste dans le corps. A suivre!

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Yael Naïm

Yael Naïm

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Qui n’a jamais eu besoin de calmer une douloureuse peine ? Un de ces chagrins qui nous bloque la cage thoracique au point de ne presque plus savoir respirer ? Une douleur tellement forte que nos oreilles exigent du repos et sans même comprendre pourquoi, on attrape l’un de ces albums qui nous fait du bien, où chaque morceau est calme et réconfortant. Il ne s’agit pas de nous entraîner vers la dépression. Détrompez-vous ! Oh non, bien au contraire. Faites-moi confiance, avec Yael Naim, vous avez trouvé l’album qui vous bercera le cœur. Tout en douceur ; sans vous emmener dans les méandres de la tristesse… Aucun déchirement à l’écoute de ces ballades à mi-chemin entre pop et folk. Yael vient nous cajoler et prendre soin de notre âme.

Début 2000, après avoir grandi aux abords de Tel-Aviv, la jeune demoiselle âgée d’une vingtaine d’années séduit Elie Chouraki, de sa voix limpide et légère. Il la remarque et l’embarque dans différents projets : la comédie musicale des « 10 Commandements » suivie de celle de « Gladiateurs ». Elle signe aussi la BO de son film « Harrison’s Flowers »... Entre ces diverses expériences et l’échec du premier album (ne nous y attardons pas), quelques années se sont écoulées. Une période trouble est venue chambouler ce parcours portant prometteur… Au détour d’un concert, Yael croise alors la route du multi-instrumentiste et arrangeur David Donatien. Il lui rend la confiance perdue et fort de ses expériences auprès – entres autres– de Bernard Lavilliers, Malia, Junior Jack et Gérald Toto, lui balise un nouvel univers sonore. Pendant 2 ans, ils arrangent et mettent en couleur ces 13 plages empreintes de douceur… Le résultat est envoûtant. Un doux élixir aux mélodies pures et légères. La fraîcheur et la gaieté sont les moteurs de cet elpee. Telle une plume qui vole et se laisse porter par le vent, l’évasion est garantie… Croyez-moi, ce trésor est unique mais il se partage. Il parle au cœur et le guérit de toutes ses blessures.

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Satellite Party

Ultra Payloaded

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Satellite Party, le nouveau projet de Perry Farrell est de ceux dont on se passerait sans trop en souffrir. Entouré de nombreuses guests tels que Peter Hook, Flea, John Frusciante ou encore Fergie (?!) et Nuno Bettencourt ex-Extreme (?!?!), le Satellite Party de Farrell distille une pop banale destinées essentiellement aux radios universitaires, comme en témoignent les ultra-chiants « Kinky », « Insanity Rains », ou encore « Only Love, Let’s Celebrate ». Ce morceau retrace par ailleurs les pires instants du classique de Rare Earth, « I Just Want To Celebrate », et illustrerait d’ailleurs à merveille l’une de ces ‘frat parties’ animée par des jeunes cons complètement bourrés et autres donzelles, nichons à l’air en signe de rébellion.

L’ex Porno For Pyros et Jane’s Addiction s’amuse également à réveiller les morts, empruntant d’abord la plume de Jim Morrison sur le titre « Ultra-Payloaded Satellite Party », reprise partielle du « Touch Me » des Doors, avant de sampler ensuite sa voix sur l’atroce « Woman On The Window ». Absurde et abscons, ce premier essai anecdotique de Satellite Party n’a de cohérence que sa pochette, aussi affreuse que le contenu. Un essai digne d’un fond de placard poussiéreux. Farrell ne serait-il plus aujourd’hui qu’un pseudo-visionnaire ?

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/ProductList.aspx?shop=40&associd=4&rmsartistid=319029

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=264727699&s=143446

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Plain White T’s

Every Second Counts

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Il aura fallu plus d’un an à « Hey There Delilah » pour se frayer un chemin à travers les foyers européens menant vers le haut des charts. L’attente a payé pour les Plain White T’s car, aujourd’hui, impossible d’allumer sa radio sans être contraint d’imposer à nos tympans le hit de ces nouveaux Fall Out Boy(s). Les nouvelles coqueluches de ces (très) jeunes dames présentent sur leur troisième ouvrage une collection passionnément inintéressante de tubes préfabriqués à la Simple Plan.

Sachant l’Europe un peu trop à la masse, Hollywood Records aura même pensé à inclure l’énorme tube radiophonique « Hey There Delilah », ainsi que le single « Take Me Away », tous deux originellement extraits de « All That We Needed », le recueil précédent. Taillé sur mesure pour les radios collégiennes de Californie, « Every Second Counts » est parcouru de titres aux refrains certes accrocheurs (« Hate (I Really Don’t Like You)) », « Our Time Now », le très ‘Jimmy Eat World-esque’ « Friends Don’t Let Friends Dial Drunk ») mais s’adressant principalement aux teenagers. Ceux-là même pour lesquels « Every Second Counts » aura perdu tout son attrait dès le débarquement de ce que les Ricains appellent ‘the next big thing’. Plain White T’s ou l’histoire d’un succès éphémère…

Pour regardez le clip de Our Time Now

http://www.youtube.com/watch?v=sftymVyLb-Q

http://www.wat.tv/playlist/858435/video/859932/plain-white-s-our-time-now.html

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftiG5.html

Pour regarder le clip de Hey There Delilah

http://www.youtube.com/watch?v=h_m-BjrxmgI

http://www.wat.tv/playlist/467571/video/656937/attitude-PLAIN-WHITE-T-S-HEY-THERE-DELILAH.html

 

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