Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Zara Larsson 25-02-2024
frank_carter_and_the_ratt...
Chroniques

Curt Kirkwood

Snow

Écrit par

« Snow » constitue le premier album solo du chanteur/compositeur/guitariste des Meat Puppets. Un disque paru en 2006, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Un opus au cours duquel il fait la part belle à la musique acoustique, même s’il y intègre, de manière parcimonieuse, un zeste d’instrumentation électrique, voire même parfois psychédélique. Et le résultat est plutôt séduisant. Certains parleront d’americana, d’autres de neo-americana ou encore d’alt country. Une chose est sûre, « Snow » constitue une bonne bouffée d’air frais. Pour enregistrer ce cd, Curt a reçu le concours de quelques collaborateurs, parmi lesquels on retrouve Pete Anderson, personnage qui avait notamment produit l’album de Meat Puppets, « Forbidden Places ». En 1991. Et également certains disques de Moot Davis, Dwigt Yoakam et Lucinda Williams. Mais il ne se contente pas de mettre en forme l’elpee, participant même activement à l’instrumentation. Et puis le joueur de pedal steel, Bob ‘Boo’ Bernstein, ainsi que le trompettiste Lee Thornberg. Ce dernier cuivre de manière très jazzyfiante le capricieux « Light bulb ». Et les neuf autres plages ne manquent pas de charme. Depuis la nouvelle version de « Golden lies » (NDR : elle figurait sur l’opus éponyme des Meat Puppets, en 2000), à la valse apalache « Movin’ on », en passant par l’élégant « Snow », que balaie une mandoline pétillante, un « Beautiful weapon » adressant un clin d’œil au Paisley Underground, le ‘rootsy’ « Box of limes’, l’énigmatique et excellent « Gold », caractérisé par ses six cordes jouées en picking, cette basse acoustique aventureuse et un violoncelle baroque ainsi qu’« In bone », titre imprégné de claviers fluides et éclaboussé d’accès d’électricité aussi fugitifs que savoureux, réminiscents de Buffalo Springfield. Sans oublier les morceaux plus countrysants enrichis par la slide de Bob. Kirkwood se charge, bien sûr, des vocaux. Et de son timbre gémissant, chaleureux, il traite à nouveau les thèmes qui lui sont chers : le désert et l’imagerie excentrique.

Rating

The Nomads

Live in Madrid (Dvd)

Écrit par

Jello Biafra et Thurston Moore apprécient tout particulièrement cette formation suédoise dont la naissance remonte quand même à 1981. Particulièrement branchés sur le punk garage des sixties, à leurs débuts (Sonics, Shadows Of Knight, Rocky Erikson & The 13th Floor Elevators) mais également par des groupes comme le Blue Oyster Cult, les Ramones, les Stooges, Gun Club ou encore Johnny Thunders, les Nomads privilégiaient, à l’origine, les reprises de morceaux souvent inconnus de leurs maîtres. En 1986, ils avaient d’ailleurs concocté une version assez remarquable du « This ain’t the summer of love » de B.O.C.. Mais au fil du temps, le groupe va commencer à travailler son propre répertoire. Si leur discographie manque singulièrement de relief, il faut reconnaître que le groupe jouit d’une réputation de groupe ‘live’ particulièrement flatteuse. Même en 2007. C’est d’ailleurs ce que  tente de nous démontrer ce Dvd, immortalisé au Gruta77 de Madrid, lors d’un set accordé dans le cadre de leur 25ème anniversaire d’existence. Il recèle en outre quelques bonus tracks dont un enregistrement ‘live’ filmé en 1985. C'est-à-dire à lorsque Frank Minarik, le claviériste (NDR : il a sévi au sein du line up entre 84 et 93), y était impliqué. Et manifestement, à cette époque, il apportait ce petit plus qui manque aujourd’hui aux Nomads. La sonorité du clavier était complètement pourrie, mais rendait la musique plus fluide, plus groovy, plus excitante. Plus garage, si vous préférez. Vous voyez ce que je veux dire…

Rating

Supersuckers

Live at Helldorado (Dvd)

Écrit par

Fondé en 1988, ce groupe américain s’est autoproclamé ‘le plus grand groupe de rock'n roll du monde’. Ce qui ne l’a pas empêché d’opérer une incursion dans la country en 1997. Et de pratiquer ce style de musique, quand ils en a le loisir. Etonnant quand on sait qu’à l’origine, ce quatuor s’inspirait surtout de Motorhead, Van Halen, AC/DC et des Ramones. Tout en abordant des thèmes aussi machistes que les drogues, l'alcool, les bastons, les longues échappées en bagnole, les décibels et les femmes faciles… Et en véhiculant une imagerie satirico-satanique. Mais en pensant émarger au hard rock, le combo va être étiqueté punk. Et par un curieux retournement de situation, il va incarner le groupe punk qui s’est enfoncé le plus loin dans le territoire de la country. Bref, sans le savoir, les Supersuckers ont quand même réussi un fameux challenge : réconcilier le punk, le hard, le rock’n’roll, la pop et la country...

Ce Dvd est consacré à un set accordé en Espagne (très exactement au Pays Basque) en 2007. Vingt trois morceaux enrichis de quatre bonus tracks immortalisés la même année en Serbie. La voix rocailleuse d’Eddie Spaghetti balise ce rock’n roll dont l’intensité électrique graissée au gasoil est recrachée virilement par les amplis. L’humour et l’attitude sont bien au rendez-vous. Les clichés aussi. Et paradoxalement, c’est cet ensemble de spécificités, à premier abord sans grand intérêt, qui leur a paradoxalement permis de devenir un groupe culte.

Rating

Jimi Tenor & Kabu Kabu

Joystone

Écrit par

Sur ce dixième album, le maître de l’électro-soul s’est laissé séduire par la chaleur des beats afro. Accompagné par le trio nigérian Kabu Kabu –dont le percussionniste de Fela Kuti–, la formation jazz finlandaise s’enrobe de magie. Sensualité et efficacité se sont acoquinées pour acheminer l’expérience musicale parfois ardue de Jimi Tenor vers l’évidence et le compromis afro. Les opposants à l’easy-listening pourront ainsi y regretter les explosions à l’accoutumée bien plus désorganisées et tordues. Celles qui ont fait le génie d’un « Intervision » (1997) ou la grandiloquence de « Out of nowhere » (2000). Celles qui, d’ailleurs, lui ont peut-être valu le remerciement des labels Warp et Kitty-Yo.

Plus prévisible, « Joystone » n’est pas pour autant un album conventionnel. Le mode free-jazz nourrit son légendaire bouillonnement perpétuel ; seule véritable métamorphose, le clin d’oeil de Jimi Tenor ne puise cette fois pas dans l’expérience de sons incongrus mais dans la soul eighties, effleurée de kitsch. Les cuivres sont brûlants, les claviers fébriles, les mélodies lascives sont murmurées du bout des lèvres. Appel à la séduction. Joystone agit comme une douce étreinte que rien ne semble pouvoir troubler.

Rating

Myracle Brah

Can you hear the Myracle Brah ?

Écrit par

Myracle Brah, c’est le projet d’Andy Bopp, un personnage originaire de Baltimore, dans le Maryland. Hormis les drums (que se réserve un certain Greg Shroeder) et les backing vocaux, il assume le reste : composition, parties de guitare (acoustique et électrique), basse, chant, claviers, etc. Sur les quinze titres de cet opus, il interprète quand même une chanson signée par Jay Filippone des Betlways, une formation issue du coin. Une des plages les plus énergiques de l’elpee, par ailleurs. Tout comme le pseudo hymne (Bryan Adams ?) « Big kids wanna rock », d’ailleurs. Sans quoi la musique de Myracle Brah évolue sous une forme de power pop inspirée par Big Star, les Beatles et les Raspberries, pour ne citer qu’eux. Aussi bien lors des chansons allègres que des ballades. Quant au timbre vocal d’Andy, il puise deux fois plus chez Alex Chilton que John Lennon. Les arrangements sont soignés, les mélodies contagieuses et les cordes de guitare chatoyantes (à la George Harrison tout au long « Angeleen » ou pyrotechniques sur « Run to the voices »), et les claviers circonstanciels bien rognés, comme au cours des sixties. Une décennie que Myracle Brah semble beaucoup apprécier. Même son blues rock. Celui de Free, probablement. « You’re full of strangers » et « You’re my heaven » en sont les plus belles illustrations. Aussi, sans être particulièrement orignal, cet album reste fort agréable à écouter…

Rating

Sons Of The Delta

Made in Mississippi

Écrit par

Sons of the Delta est un duo fondé en 2003 par Mark Cole (chant, harmonica, slide) et Rick Edwards (guitares). « Made in Mississippi » constitue déjà leur deuxième album. Il fait suite à "One for the road" dont la remarquable pochette reproduisait le cadre rural authentique des berges du long fleuve tranquille. Mark Cole milite également au sein d'un autre blues band : Maxwell Street. Quoiqu’issue du sud-ouest insulaire, cette formation a opté pour un patronyme très américain. Et pour son plus grand bonheur, elle est parvenue à enregistrer au pays des sources du blues, ce "Made in Mississippi". Au sein de studios Delta Recording. A Clarksdale, près du Delta Blues Museum. Plusieurs plages ont même été immortalisées ‘live’ au Crossroads Shack, un juke joint poussiéreux établi quelque part dans la Hopson Plantation, à Clarksdale. Et la pochette nous plonge dans ce rêve devenu réalité. Au recto, le Ground Zero Blues Club, sis dans la célèbre Blues Alley. Un club qui appartient à l'acteur Morgan Freeman. Il nous invite à assister au concert des Sons. Au verso, le mythique carrefour (Crossroads) situé au croisement des routes 49 et 61. Et ces guitares qui nous rappellent qu'un jour, un musicien noir (Robert Johnson) a signé un pacte avec le diable...

Bénéficiant de la coproduction de Jimbo Mathus, le duo a reçu le concours de musiciens locaux. Et tout d’abord, Pinetop Perkins et Sam Carr, deux légendes vivantes du blues. Terry ‘Big T’ Willams, ensuite. Egalement un musico du coin. Il est le propriétaire du ‘Big T’ blues bar & grill’, un lieu au sein duquel le blues authentique vit au quotidien. Il est influencé par Big Jack Raynolds des Jelly Roll Kings et compte deux albums à son actif : "Hellhounds in my shadows", paru en 2002, chez Stand on the Ocean, et son tout dernier "Meet me on the Cotton field", sur Broke & Hungry. Et enfin Stan Street. Originaire de Floride, il s’est forgé une notoriété dans l’univers de la peinture. Il a d’ailleurs brossé de bouleversants portraits de bluesmen. C’est également un chanteur, harmoniciste et saxophoniste. En 2002, il s’était illustré sur un elpee intitulé "Stan Street and the Streetwalkers" ; et l’année suivante sur "Acoustic blues thing", en compagnie des Ravens.

Mark chante son "It's me" sur un tempo enlevé. Le rythme primaire est imprimé par les percussions de Jeff Hayes. Mais il ne faut pas très longtemps pour plonger dans ce blues du Delta. Un blues très lent, caractérisé par cette marque d'authenticité, apportée par le vieux Pinetop Perkins, figé derrière son piano. Le chant de Cole est parfait. Sa slide est accrochée à l'épaule. Après le parcours opéré en solitaire par Pinetop, Rick Edwards signe un petit solo bien ficelé. Perkins revient chanter son "One more time" sur un tempo aussi indolent. Mythe indigène, Sam Carr prend place derrière ses fûts. Son martèlement très primaire suit le chant et l'harmo de Cole sur "You can't have the Hoo without the Do". Sam est toujours au poste pour "I wish somebody". Le riff est répétitif et à nouveau très Delta. La guitare d'Edwards est très amplifiée tout au long du Mississippi shuffle "eBay blues". Cette sonorité accentue la coloration locale de cette compo. Cependant, à mon humble avis, le lent "I'm moving on" constitue la meilleurs plage de l’elpee. Un morceau cosigné par Cole et le guitariste du terroir, Big T Williams. Cole chante d’un timbre nasillard devant les cordes parcimonieuses et tellement inspirées de Williams. Ses lignes mélodiques sont d'une beauté éclatante.

Les fragments immortalisés ‘live’ au Crossroads Shack, empruntent tous un profil acoustique. Phil Wooten échange un duo à la guitare sur l’instrumental "Pickin' with Phil", une plage caractérisée par la présence d’un harmonica. Rick chante un "Clarksdale strut" très rudimentaire. Autre instru, "Train roll" libère de superbes sonorités. A cause des cordes métalliques du dobro et de l'harmo clair et expressif de Stan Street. D’honnête facture, cet opus ne manque cependant pas de passion. Il s’achève par "Standing on the edge", un dernier shuffle plein de charme…

Rating

The Storys

The Storys

Écrit par

Formé en 2003, ce sextet originaire du Pays de Galles fait forte impression à travers ce premier elpee. Comptant pas moins de quatre vocalistes en son sein, la formation distille une pop folk somptueuse où songwriting et mélodies sont rois. Chacun des onze titres recèle un hallucinant travail d’harmonies vocales renvoyant directement aux Beatles mais possédant aussi des couleurs très américaines, puisées chez les Eagles et Crosby, Stills, Nash & Young.

Encensé par la presse britannique et ses aînés, dont Elton John lui-même, le groupe s’est appliqué à tailler onze diamants d’une pureté étonnante. Si « Cinnamon » est efficace et entraînant, les changements d’ambiance de « High Enough » se révèlent surprenants, tandis que des titres tels que « You’re Taking My Heart Away » ou « You’re Not Around » sont des trésors de finesse et d’arrangements. On est presque surpris d’entendre un peu de saturation pendant « Save Me ». Si l’on peut reprocher à l’ensemble une production très lisse, assez FM, l’on ne peut décemment pas se montrer outrageusement ronchon face à si bel ouvrage. Délicat et fin.

Rating

Various Artists

2ème Tour de Chauffe - 2007

Écrit par

‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

Rating

Various Artists

I’m not there – Original soundtrack from the film by Todd Haynes

Écrit par

Un long métrage a donc été consacré à la vie et à la carrière du Zim. Réalisé par Todd Haynes, il met en scène six acteurs différents qui jouent son rôle à différentes époques de son existence, dont Cate Blanchett, Richard Gere et Christian Bale. Mais ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la bande originale qui accompagne ce film. Car le projet –et c’est tellement rare qu’il faut le souligner- tient la route. Trente-quatre chansons de Dylan sont ici interprétées par 29 artistes différents. Sur un double elpee. Parfois en épinglant des associations improbables. Des compos, pout la plupart, méconnues du grand-public et qui prennent ici souvent une toute autre dimension. Aussi bien des artistes mythiques (Willie Nelson, Ritchie Havens, Roger McGuinn), confirmés (Sonic Youth, Tom Verlaine, Eddie Vedder) que des jeunes pousses (Hold Steady, Charlotte Gainsbourg). L’œuvre s’achevant, bien sûr, par l’inévitable « I’m not there » de Robert, flanqué du Band. Mais la plus belle réussite procède des interventions de Calexico. Comme backing band. A cinq reprises. Et le résultat de ces rencontres est tout bonnement remarquable.

Tracklisting

Disque 1

1) Eddie Vedder and the Million Dollar Bashers : "All Along the Watchtower"

2) Sonic Youth : "I'm Not There"

3) Jim James and Calexico : "Goin' To Acapulco"

4) Richie Havens : "Tombstone Blues"

5) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Ballad of a Thin Man"

6) Cat Power : "Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again"

7) John Doe : "Pressing On"

8) Yo La Tengo : "Fourth Time Around"

9) Iron & Wine and Calexico : "Dark Eyes"

10) Karen O and the Million Dollar Bashers : "Highway 61 Revisited"

11) Roger McGuinn and Calexico : "One More Cup of Coffee"

12) Mason Jennings : "The Lonesome Death of Hattie Carroll"

13) Los Lobos : "Billy"

14) Jeff Tweedy : "Simple Twist of Fate"

15) Mark Lanegan : "Man in the Long Black Coat"

16) Willie Nelson and Calexico : "Señor (Tales of Yankee Power)"

Disque 2 :

1) Mira Billotte : "As I Went Out One Morning"

2) Stephen Malkmus and Lee Ranaldo : "Can't Leave Her Behind"

3) Sufjan Stevens : "Ring Them Bells"

4) Charlotte Gainsbourg and Calexico : "Just Like a Woman"

5) Jack Johnson : "Mama You've Been on My Mind" / "A Fraction of Last Thoughts on Woody Guthrie"

6) Yo La Tengo : "I Wanna Be Your Lover"

7) Glen Hansard and Markéta Irglová : "You Ain't Goin' Nowhere"

8) The Hold Steady : "Can You Please Crawl Out Your Window?"

9) Ramblin' Jack Elliott : "Just Like Tom Thumb's Blues"

10) The Black Keys : "Wicked Messenger"

11) Tom Verlaine and the Million Dollar Bashers : "Cold Irons Bound"

12) Mason Jennings : "The Times They Are a-Changin'"

13) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Maggie's Farm"

14) Marcus Carl Franklin : "When the Ship Comes In"

15) Bob Forrest : "Moonshiner"

16) John Doe : "I Dreamed I Saw St. Augustine"

17) Antony & the Johnsons : "Knockin' on Heaven's Door"

18) Bob Dylan & The Band : "I'm Not There"

 

iTunes:

http://clk.tradedoubler.com/click?p=24379&a=1303609&url=http%3A%2F%2Fphobos.apple.com%2FWebObjects%2FMZStore.woa%2Fwa%2FviewAlbum%3Fi%3D265826815%26id%3D265826779%26s%3D143446%26partnerId%3D2003"
 

od2 (msn)

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6232614

Rating

Nibs Van der Spuy

Beautiful Feet

Écrit par

En Afrique du Sud, ses différents projets ont connu leur petit succès. Chez nous, le songwriter Nibs Van der Spuy est, hélas, un quasi inconnu. La preuve : « Beautiful Feet » constitue son troisième album solo et personne n’a vraiment songé à insister sur ses immenses qualités. On s’en occupe. Sorte de vagabond chargé d’apporter des bonnes nouvelles aux âmes égarées, notre homme manie le folk avec une légèreté naturelle qui aurait presque de quoi rendre jaloux le Ben Harper des temps acoustiques. C’est pourtant du côté de Nick Drake que le musicien lorgne, lui empruntant ce timbre de voix si doux, ces guitares sèches berçantes et, au bout du sentier, une reprise du titre « Road ». Nibs ne chante pas, il murmure. Il suggère à nos pensées de s’évader et à nos pieds de se déchausser pour aller danser une clairière. Et quand il ne murmure pas, Nibs laisse sa guitare se détendre en solitaire, comme sur le superbe « Lebombo Mountain Drive » ou à travers « Gito », au cours duquel un violon la rejoint. Un album profondément apaisant et attachant, qui semble avoir traversé tout un continent pour y piocher les plus humbles saveurs.          

Rating