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L’amour étrange de Coilguns…

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Phoenix - 02/08/2024
Chroniques

Black Tie Revue

Code Fun

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En découvrant le premier album de Black Tie Revue, je me suis rappelé l’époque de mes 17 ans lorsque j’écoutais Weezer à fond de cale dans ma chambre pendant que ma sœur, hystérique, cognait sur les murs, prétextant qu’elle ne parvenait pas à étudier. Car ce « Code fun », c’est un peu dans le même registre : du Weezer, du ‘teenage rock’ facile et à la mode. Presque dix ans plus tard, on est écrasé de lourdes responsabilités. Davantage de sérieux est exigé, et l’écoute de ce genre de musique passe difficilement la rampe…

Pourtant, pour enregistrer cet opus, le quintet de Pittsburgh a reçu le concours des géniaux The Brothers, maîtres de l’underground new yorkais. Mais cette collaboration n’est gère perceptible. Les débuts de !!! (NDR : chk chk chk) ou encore Free Blood, plus  récemment, avaient cependant bénéficié pleinement de leur expérience. Et on pouvait donc s’attendre à un résultat convainquant. On est loin du compte ; et je dois avouer que les quarante minutes de ce disque sont ennuyeuses à mourir ! Un tempo pratiquement immuable : le quatre temps. L’impression que toutes les chansons se ressemblent et manquent donc d’originalité. Des vocaux empruntés trop systématiquement aux Beach Boys.  

A l’instar de The Hives, Black Tie Revue est signé chez Gearhead Records. D’après leur page MySpace, le combo pratique de la ‘Love Music’, c'est-à-dire une expression sonore nourrie au Velvet Underground et aux Yum Yums. Anthony Badamo en est la tête pensante et nul doute qu’il ne devra pas forcer son talent (s’il en a) pour séduire les ados, tant son concept est à la mode. Désolé, mais j’ai parfois l’impression d’avoir pris un sérieux coup de vieux…

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Stephanie Dosen

A Lily For The Spectre

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Dans le monde de Stephanie Dosen, les fantômes vivent en harmonie avec les hommes, sans compromis. Ils flottent tranquillement autour de nous, veillant à notre bien-être. Car de fantômes, il s’agit surtout d’une succession de spectres d’êtres chers disparus en chemin et revenus parmi nous l’espace d’un ultime au revoir. Originaire du Wisconsin, Stephanie Dosen délivre l’un des plus jolis recueils de l’année. A écouter, au choix, au coin d’un feu de bois ou dans son lecteur mp3 lors d’une longue promenade d’hiver, lorsque dame nature aura habillé le monde de son manteau blanc, “A Lily For The Spectre”  éveille les esprits et les sens sans jamais tomber dans la guimauve ou le larmoyant. Aussi jolies que leur interprète, les délicates compositions de ce premier essai auraient bien pu être interprétés par Joni Mitchell (“Owl In The Dark”, “Daydreamers”), Eva Cassidy (“Vinlhaven Harbor”) ou encore Natalie Imbruglia (“Only Getting Better”, “Death & The Maiden”.) Produit par Simon Raymonde des Cocteau Twins, “A Lily For The Spectre” est un anti-coup de blues qui risque fort bien d’obtenir une place privilégiée dans le cœur de ses auditeurs.

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Fog

Ditherer

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Ecouter une seule fois « Ditherer » et donner son avis est impossible. Plusieurs auditions sont nécessaires afin de capter l’éclectisme de ce groupe issu de Minneapolis. L’étonnant Andrew Broder frappe par surprise à travers ce quatrième opus, confirmant le line up du trio qu’il s’est dorénavant constitué. Nos mémoires remplies se rappellent les précédents albums du trublion américain qui opérait alors en solo : « Ether Teeth » en 2003 et l’excellent « 10th Avenue Freakout » en 2002. Déjà, à cette époque, Broder -issu du label Ninja Tune- nous avait démontré son envie de dépecer les sons, pour les reconstituer version Frankenstein. Recousues de toutes parts, fortifiées par les éléments curieux qui hantent l’esprit du docteur Brider et rivetées par la basse de Mark Erikson ainsi que la batterie de Tim Glenn, les mélodies pop de « Ditherer » semblent surgir de l’au-delà. Un au-delà qui nous semble malgré tout familier. Les influences sixties d’un bon rock américain planent tels des vautours affamés, se nourrissant de parcelles discrètes mais sustentatrices. Fog excelle dans le désir de redécouvrir des endroits connus mais visités à la légère, tout en nous propulsant dans des allées étroites et sombres d’un malaise corrosif. L’avant-gardisme du groupe précède invariablement une remise en question du monde musical qui l’entoure. Les morceaux « What Gives », « The Last I Knew of You », « Your Beef Is Mine » sont la preuve gravée dans la pierre, qu’ils sont déjà passés par ce chemin pour y laisser une trace indélébile. Paru chez Lex Records (Danger Mouse, Shape Of Broads Mine, Subtle,…), ce véritable chahut jouissif mérite le respect et son écoute la patience. Vous n’en serez que plus satisfait !

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Fuck Vegas

Fuck Fuck Vegas

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Du paysage musical italien, on connaît surtout Eros Ramazzotti, les chansons napolitaines, la tarentelle et bien sûr grand ténor Luciano Pavarotti, dont toute la botte pleure la disparition depuis le 6 septembre dernier. Mais au pays de la pizza, la variété n’est pas seule maître à bord. La face cachée ou si vous préférez underground est également très active. Et permet régulièrement à tel artiste ou tel groupe de remonter à la surface. A l’instar de Fuck Vegas. Un combo originaire de Lombardie responsable d’un stoner rock teinté de psychédélisme et de noise et dont les principales influences lorgnent vers Queen of the Stone Age et Fu manchu. Trois garçons et une fille qui semblent s’entendre à merveille. « Fuck Fuck Vegas » crève le mur du son pendant plus ou moins trente minutes. Six titres sanguinaires, bruyants et acides constamment susceptibles de déraper dans l’improvisation. D’abord encerclés par « Drop a line », puis emprisonnés par l’excellent « The real show » vous devrez affronter un jugement ultime tout au long de l’énergique ‘I didn’t mean it… it’s a crime’.

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Emily Haines and The Soft Skeleton

Knives Don’t Have Your Back

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Echappée de Broken Social Scene et en vacances de Metric, Emily Haines oublie les joyeusetés de l’electro-pop au profit des doux plaisirs de la combinaison piano-voix, enveloppée d’un joli voile de cordes. Accompagnée d’une sélection d’amis réunis sous un sobriquet choisi par la jeune femme elle-même, The Soft Skeleton, Emily Haines nous entraîne sur une route à la fois rocailleuse et brumeuse, sur laquelle on s’aventure prudemment, par peur de réveiller quelques êtres malicieux, toujours prêts à jouer un mauvais tour à quiconque les aura dérangés dans leur profond sommeil. On s’y promène sur la pointe des pieds, suivant le chemin tracé par la Canadienne. Malheureusement, au bout de quelques mètres, la route paraît de plus en plus laborieuse et le paysage donne l’étrange impression de tourner en rond. Aussi vrai que “Knives Don’t Have Your Back” soit un premier essai assez bien fignolé, il souffre néanmoins d’un manque de variation qui porte préjudice à l’ensemble. Intéressant le temps d’une séance d’écoute rapide, l’essai semble limite soporifique dès la deuxième. Charmant mais loin d’être impressionnant.

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The High Dials

The Holy Ground Ep

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Rainbow Quartz n’en finit plus de produire. Succédant au très remarqué « Complicated View » des Deleted  Waveform Gatherings, “The Holy Ground” émane tout droit de leur antichambre. Un EP 4 titres tout frais et particulièrement savoureux. Après « Desiderata » (EP 2003), « A New Devotion » (LP 2003), « Fields In Glass » (EP 2004), “War of the Wakening Phantoms” (LP 2005), « The Holly Ground » constitue le cinquième essai de The High Dials, l’enfant protégé du label new-yorkais. Ce groupe canadien d’origine, peut se targuer d’évoluer calmement mais sûrement sur la scène pop américaine en déversant une solution sonore pop/rock/garage, méchamment souillée d’esprit 60’s. Profitant des premières parties de Brian Jonestown Massacre (leur set étant sans doute plus long que celui des Jonestown eux-mêmes), The Zombies ou Supergrass, ils colorent leurs mélodies entraînantes et chaleureuses de finesse et de malice. L’ouverture de l’EP s’opère par le titre maître. Propulsée par un accord de guitare sèche, cette plage est enrichie progressivement de distos flottantes et des drums soutenus. Deuxième plage, « Sing For Loveless Seasons » est une ballade. Elle se bistourne au fil de son cours pour laisser pénétrer à sa suite « Picture of a Fading Man ». Morceau que la formation doit sans soute jouer les pieds joints en balançant la tête, comme à la belle époque des Beatles, tant la mélodie, infiltrée par l’orgue Hammond de Rod Argent affiche des propriétés semblables. Tout comme la voix de Travor Anderson qui reproduit fidèlement le ton simple et entraînant. The High Dials n’est donc pas constitué d’une bande de débutants, même si les compostions proposées sont loin de manifester une qualité exceptionnelle. Malgré leur air de bricoleurs, ils ont peut-être trouvé le meilleur moyen de nous propulser 40 ans en arrière. Dommage que ce ne soit ici qu’un EP, on aurait aimé prolonger le voyage.

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Mad River

Lonely are the brave

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Il est impossible de parler de Mad River sans parler des Witches Valley. Tout au long de l’histoire du rock, les bons groupes qui ont splitté sont légion. Né au début des eighties, ce groupe psychobilly frappadingue s’est séparé assez rapidement. Dans les années 90. Au grand dam de ses fans dont je faisais partie. Après avoir concocté un premier album mémorable mais unique intitulé "Extreme return to the source". Aux commandes de cet OVNI, Jeremy Prophet insufflait une réelle folie au projet. Les prestations scéniques étaient mémorables, et on avait parfois plutôt l’impression de fréquenter un asile psychiatrique qu’une salle de concert. Kim Ohio, ex-bassiste des Witches Valley, milite désormais au chant et à l’orgue chez Mad River. Quinze années plus tard, Jeremy s’est installé à Schaerbeek. Devenu papa, il sévit aujourd’hui au sein du groupe Hydra (à l’affiche du festival ‘Chantons Français’ de ce 29 septembre), un combo davantage contaminé par le rap oriental. C’est donc manifestement Kim qui a repris le flambeau au sein de Witches Valley.

Infiltré discrètement par un orgue farfisa avant de partir en trombe lors du refrain, toutes guitares dehors, « Down by the river » ouvre l’opus. Cette tension envahit l’ensemble de l’œuvre et lorsque le déluge sonore commence à s’abattre, on en demande et redemande encore et encore, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. « Concrete Criminals » constitue manifestement le somment de l’elpee. Une compo au cours de laquelle, comme chez ces groupes bruyants de nanas (PJ Harvey, Breeders) les breaks impérieux donnent le vertige. De la vallée des sorcières à la folle rivière, il n’y a qu’un pas.

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Stevie Nicks

Crystal Visions - The very best of Stevie Nicks

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Lorsqu’on évoque Stevie Nicks on pense immédiatement à Fleetwood Mac. Une formation fondée en 1967 et dont le patronyme est inspiré de deux membres fondateurs : le batteur Mick Fleetwood et le bassiste John McVie. Pratiquant à l’origine un blues typiquement insulaire, cette formation a transité par le folk avant de se convertir au pop/rock de type californien. Faut dire que le line up du groupe a subi de multiples modifications au cours de son histoire et que la plupart des membres du groupe ont émigré vers l’Ouest des Etats-Unis au beau milieu des années 70. Ils y rencontrent le couple Lindsey Buckingham/Stevie Nicks et les invitent à les rejoindre. Le résultat de leur rencontre est fulgurant, et fin des seventies, Fleetwood Mac devient un groupe extrêmement populaire. En 1977, il grave « Rumours », un disque dont le succès commercial sera énorme. Une popularité que la formation va conserver jusqu’au début des années 80, moment choisi par Buckingham, Nicks et Christine McVie pour embrasser des carrières en solitaire. Celle de Stevie Nicks sera la plus fructueuse. Elle va même atteindre une notoriété immense aux States. A contrario de l’Europe qui semble l’avoir presque oubliée. Dès 1981, elle enregistre ainsi « Bella Donna », un opus dont seront tirés les tubes « Stop Dragging my Heart Around » et « Leather and Lace », deux plages qui figurent sur cette compile. Un recueil partagé entre morceaux studio et live. Les compos issues des eighties ont très mal vieilli. Les morceaux enregistrés ‘live’ ont conservé tout leur charme. Et je pense tout particulièrement à la reprise bien enlevée du « Rock and Roll » de Led Zeppelin. Enfin, de cette compilation, je retiendrai surtout « Edge of Seventeen ». A cause de la voix magnifique de la chanteuse et puis de ce riff ahurissant qui ouvre la chanson. Ce fragment figure d’ailleurs sur la bande originale du film « School of Rock » à qui Stevie Nicks rend hommage dans les notes de la pochette. Cette galette survole quarante ans de carrière de la vocaliste. Mais derrière l’aspect verni et propret de l’ensemble, il est difficile de se rendre compte des multiples fêlures qui ont émaillé son existence : ses déboires amoureux, ses conflits avec les anciens membres de Fleetwood Mac et son addiction à la cocaïne…

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Nirvana

Transmissions

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Classic Rock Productions avait aligné toute une série de DVDs consacrés à des légendes du rock. L’originalité ne procédait pas de l’immortalisation de concerts ou d’un historique de ces formations ou artistes, mais bien d’une analyse critique d’elpees parus au cours d’une période bien définie. Des musiciens, des critiques ou des journalistes musicaux avaient ainsi participé à ce projet. Cette nouvelle série s’intéresse à nouveau aux monuments de l’histoire du rock, mais sous une forme différente, puisque si l’un ou l’autre clip leur sont consacrés, l’essentiel de l’objectif est concentré sur l’audio. Pour Nirvana, on a ainsi droit au célèbre live KAOS FM radiodiffusé le 17 avril 1987. Remasterisé, il est ici reproduit en intégralité ! En bonus figure également le fameux concert ‘Saturday Night Live’ enregistré aux Etats Unis en 1992 et 1993. Il recèle des versions proposées en avant-première des albums « Nevermind » et « In Utero », à la fois sous forme audio et vidéo. Le CD est inséré dans un magnifique livret de 72 pages dans lequel figurent une biographie historique et une analyse approfondie titre par titre de tous les albums studio de Nirvana ; le tout enrichi de nombreuses photographies pratiquement introuvables. Un opus indispensable pour tous les fans de la bande au défunt Kurt Cobain !

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Mark Ronson

Version

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Mark Ronson est un verni. Avec ses airs de Benjamin Biolay, ce beau gosse talentueux transforme en or tout ce qu’il touche. Il remplit ses poches et la liste de ses potes sans aucun problème. Mixeur, musicien, DJ, producteur, c’est en manifestant un flegme purement britannique qu’il se détache de l’image hip hop lui collant aux doigts. Se frottant aux plus belles et aux plus talentueux du moment, il arrange des versions made in Ronson provenant de classiques appartenant à The Smiths (« Stop Me »), Zutons (« Valerie ») ou Britney Spears (« Toxic »), par exemple. Démoulant les mélodies pour les ré-enrouler dans un esprit plus dance et groovy, il les propose à différents artistes, tout aussi célèbres que les airs qu’ils reprennent. Ronson actualise ses cartons d’invit’ en conviant Ammy Winnehouse, Kasabian, Paul Smith, Lily Allen, et même Robbie Williams. Quoique ce dernier parvient à massacrer l’excellent « The Only One I Know » des Charlatans. Tout ce beau monde doit le changer du feu ODB (Old Dirty Bastard mort récemment d’une overdose) hantant ses studios. Le concept des reprises de covers est largement connu chez nous, grâce à une certaine Béatrice Ardisson ; mais la particularité de ces adaptations procède de la position des artistes mis en situation imprévue. Ainsi que de la qualité des remixes, nettement mieux soignés lorsqu’il sont passés entre les mains du petit Anglais. Commercial au possible, « Version » se répand à la vitesse de l’éclair. Ne soyez donc pas surpris d’entendre chez vos amis du Kaiser Chief à la sauce Lily Allen ou du Radiohead crucifié par Phantom Planet. Répondez d’un sourire complice, en ce moment c’est ‘has been’ de ne pas apprécier la déformation de l’indéformable.

I-tunes: http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=251312556&s=143446

MSN: http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=5&catno=OD2DI6151899

 
 

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