Nuevo Testamento au Bota !

Nuevo Testamento est une formation dont les membres sont originaires de Los Angeles et de Bologne. Son dernier elpee, « Love lines », est paru en mars dernier. Sa musique est le fruit d’un cocktail extravaguant entre cold wave, Italo disco, garage rock et…

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L’écho d’Abstract Concrete

Abstract Concrete, c’est le nouveau projet du batteur/chanteur Charles Hayward (This Heat, Quiet Sun), l'un des artistes britanniques les plus vitaux et les plus excentriques, auquel participent Agathe Max à l'alto, Otto Willberg à la basse, Roberto Sassi à…

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Chroniques

Ozzy Osbourne

Black Rain

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Désormais clean et délivré des ses addictions multiples, l’ex chanteur de Black Sabbath ne nous avait guère convaincu lors de la sortie de son dernier album studio, en l’occurrence l’insipide « Down To Earth ». Un disque paru il y a six ans déjà. Le Madman allait-il réussir à se renouveler et à faire oublier cette erreur de parcours ? En quelque sorte oui. Sur les dix morceaux qui constituent « Black Rain », cinq sont excellents, les autres anecdotiques. Ozzy ne composera plus jamais un « Over the Mountain » ou un « Bark at the Moon ». Mais épaulé par son poulain Zakk Wylde, gratteux de génie, de l’ex Faith No More Mike Bordin derrière les fûts, et d’un producteur aussi talentueux que Kevin Churko, il aurait été impardonnable d’accoucher d’un navet.

D’entrée, « Not Going Away » au rythme bulldozer, enchaîné à « I Don’t wanna Stop », caractérisé par son riff tronçonneuse, confirme l’osmose qui règne entre les musiciens et l’homme en noir. La volonté est bien d’aller de l’avant en actualisant le son, en industrialisant la voix, en incorporant des éléments inattendus, comme ce didgeridoo et ces bruits de bottes sur la plage titulaire, authentique manifeste anti-guerre ! ‘Je vois les cadavres s’accumuler… God bless the almighty Dollar’. Ozzy s’engage, Ozzy se mouille d’une pluie noire comme le pétrole. Hélas on s’ennuie durant les deux fragments qui suivent ce nouvel hymne pacifiste. Heureusement, « 11 Silver » redressent la barre. Mike Bordin s’en donne à cœur joie sur le titre le plus rapide de l’album, tandis que Zakk Wylde balance un solo en forme de clin d’œil à Rhandy Rhoads.

Nous zappons à nouveau deux titres pour savourer le meilleur ! « Countdown’s Begun », dont l’intro ressemble comme deux gouttes de bourbon au « Hell’s Bells » d’AC/DC, est probablement le titre le plus classieux d’Ozzy depuis « No More Tears ». Une grosse machine de riffs bien lourds et une rythmique qui ferait headbanger notre rédacteur en chef en personne (ce dernier est pourtant loin d’être un inconditionnel de cette discipline si chère à Beavis and Butthead). « Trap Door » conclut l’opus en force, un autre morceau de bravoure une nouvelle fois éclaboussé d’un son époustouflant et de l’incroyable talent de l’Ozbourne’s Team. Un album inégal sans aucun doute, mais ponctué d’authentiques joyaux du heavy rock.

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Mintzkov

360°

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En 2000, cette formation anversoise remportait le concours annuel Rock Rally organisé par le magazine Humo. Trois ans plus tard, le premier album « M for Means L for Love » mettait tout le monde d’accord : nos gaillards avaient de l’énergie à revendre et un sacré savoir-faire pour pondre des chansons abrasives. Ils sont donc à une étape ultra importante de leur carrière : le début. Si un petit bout de chemin a été parcouru, Mintzkov entend faire monter ses guitares en puissance, peaufiner l’agilité de sa basse et propulser sa batterie sur orbite. Tout au long de ce 360°, les choses font plus que se préciser. D’une qualité inattaquable, il affiche une cohérence nette, enchaîne les morceaux en leur attribuant des identités et ne rougit nullement devant ses références nommées Pixies, Muse, Girls Against Boys et, par-dessus tout, dEUS. Nos Anversois n’ont d’ailleurs plus qu’un problème à régler : s’éloigner de l’ombre de leur grand frère flamand et de leur imparable « The Ideal Crash », dont les voix ou les rythmiques sont ici présentes comme des hommages trop appuyés. Ils y gagneraient tout simplement en prestance.

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Maroon 5

It won’t be soon before long

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Duran Duran des années 2000. Ces californiens ont pris leur temps pour préparer un digne successeur à « Songs about Jane ». Un album qui a fait de Maroon 5 le groupe de rock qui vend le plus de disques aux Etats-Unis, situation largement due au titre « This Love ». Ils accouchent ici d’une plaque honnête, produite en partie par le talentueux et éclectique Mike Elizondo, compère de Dr Dre. Même si l’auditeur ne trouvera pas de chansons à l’immédiateté mélodique d’un « This Love », ce disque est loin d’être de piètre facture. Le groupe possède un talent certain pour torcher des refrains fédérateurs : « If I never see your face again », « Makes me wonder », « Can’t Stop » ou le tubesque « Little of Your Time » devraient assurer aux marrons un succès assez respectable. Le terrain musical sur lequel le groupe s’exprime le mieux campe un mariage de funk, de soul et de pop largement influencé par Michael Jackson et son fils spirituel Justin Timberlake. Sans oublier l’essentiel : les scies romantiques. Pour pointer les meilleures on citera la très ‘lennonesque’ « Better that we break » et « Back at your door ». De quoi ‘squeter’ les braguettes et faire voler les culottes aux quatre coins de la planète. Par contre le groupe se révèle moins convaincant lorsqu’il empreinte les idées des autres : « Won’t go home without you » (un pastiche de The Police) ou l’affreux disco à la Blondie de « Not falling apart »…

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Les Anges

A deep grave as a shelter

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‘The band formerly known as Hulk’, rebaptisé « Les Anges » et enrichi de l’apport de la claviériste du Fifty Foot Combo, sort un premier album sous son nouveau patronyme et c’est une réussite, qu’on se le dise !!! Déjà solidement burnée alors que le combo portait encore le nom de l’abominable homme vert, la musique de nos compatriotes n’a rien perdu de sa force de frappe… Tout au plus y décèlera-t-on quelques touches plus pop, surf, rockabilly, voire carrément sexy comme sur le très ‘millionairien’ « 50 euros ». Pour le reste, ça bastonne sec et on s’en prend plein les oreilles. Dotée d’une production irréprochable (Christine Verschorren, qui a notamment travaillé sur les albums de Ghinzu et d’Elvis’ Ghettoblaster, est aux manettes), l’œuvrette se veut courte et efficace. Un peu plus de 37 minutes, 12 morceaux ‘Rock Blitzkrieg’ et puis au revoir, l’heure est au décompte des morts. Côté coup de cœur, on marquera une petite préférence pour le dantesque « Boys boys boys », véritable hymne rock and roll, et pour un « 50 euros » déjà cité plus haut et franchement séduisant. Mais ne nous méprenons pas : c’est l’ensemble de « A deep grave as a shelter » qui est à applaudir malgré quelques petites faiblesses dues à une certaine uniformité des morceaux. Du tout bon… !

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Imbécile

Olivier Libaux présente Imbécile

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Assis dans mon fauteuil, j’enclenche « Imbécile » l’esprit curieux. Les noms inscrits sur la pochette suscitent cette curiosité. Olivier Libaux (Nouvelle Vague) en chef d’orchestre, Hélène Noguerra, JP Nataf, Philippe Katerine et Barbara Carlotti montent sur les planches de mon cabaret intime, tels les acteurs de la pièce qui va se jouer. Intitulée « Générique », la première piste envahit l’espace et transforme tout sur son passage. C’est par cette magie que Phillipe Katerine devient Fernand, Hélèna Hélène, Barbara Thérèse, Jp René et mon fauteuil strapontin. « Imbécile » est un album qui se veut fable chantée, où les acteurs racontent l’amour (« Mes Belles années »), le charme (« Le Petit Succès »), le sexe (« L’amour à la française » –à se tordre), la déprime (« J’en ai marre de la mort »). « Imbécile » ce sont des croisements d’artistes jouant un rôle taillé sur mesure, où les mélodies apportent un sens aux excellentes paroles, où les rythmes variés jouent un univers particulièrement proche, qui semble être un quotidien désarmant. Un quotidien où turpitude et combats d’égos sont légion, où les différents artistes se chevauchent, se suivent, se lancent des textes que l’on attrape au vol. De gré, on se retrouve dans l’une ou l’autre chanson, et c’est avec délice que l’on se sent mêlé à la trame générale de l’opus. Dans la foulée, j’applaudis à la dernière plage, le rideau se relève, les artistes font la courbette, une sacrée soirée… j’ai des étoiles plein les oreilles. Juste petit clin d’œil : JP Nataf, est le chanteur qui officiait dans un groupe des années 90 : Les Innocents. A l’époque, il était glabre et portait un  béret rouge (ah vous voyez que vous le connaissiez)…

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Enrique Iglesias

Insomniac

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Le fiston de Julio annonce tout de suite la couleur à l’intérieur des notes de pochettes de ce disque : il vient de traverser trois années pourries, connaître des nuits sans sommeils et vivre des journées anxieuses. A cause de la peur, du stress… Pas facile la vie de millionnaire ! Il a tout misé sur cet album et d’ailleurs il ne sait pas s’il pourra en enregistrer 100 autres ou... aucun. On espère franchement que le bon Enrique n’a rien d’autre en magasin, car cet album est ennuyeux et poussif. Caractérisé par ses kitschissimes chants de baleine (sûrement retrouvés dans un vieux sample d’Eric Serra), « Ring My Bell » donne le ton. Une ballade mielleuse comme on n’en fait plus beaucoup. Mais l’honneur est sauf, car comme l’annonce le livret, ‘no whales were hurt during the recording of this song’. On continue par « Push », un petit interlude hip hop interprété en compagnie de Lil’ Wayne, histoire de faire un peu de ‘street credibility’. Le reste continue pépère entre racines latines, rythmes caraïbes et ballades, ballades et encore ballades. Le dénominateur commun soulignant l’indigence mélodique, les paroles bateau et une production ringarde. Envoyez donc le gaillard prendre des cours chez Timbaland et Justin Timberlake.

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David Guetta

Poplife

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Pas fou pour un sou, le dj français est demeuré fidèle aux recettes qui fonctionnent dans les hit-parades, des recettes appliquées par d’autres avant lui. A l’instar de son précédent et fort dispensable « Blaster », il a conservé la même équipe et surtout Chris Willis, un chanteur qui n’est pas le dernier quand il s’agit de ululer à qui mieux-mieux. Pastiches de Frankie Goes to Hollywood (« Love is Gone »), des Jackson 5 (« Everytime we Touch »), eurodance à deux francs (« Baby when the light »), éléctro-rock risible (« Winner of the Game »), mauvaise reprise de P.I.L. (« This is not a love song »), les mauvais moments de piètre facture ne manquent pas. Mais l’ami David (il a commencé comme dj hip hop) sait très bien que c’est le prix à payer pour cartonner. Des musiques calibrées pour le dancefloor résumant les grandes tendances du moment (électro-rock, house, revival années 80, dance à la Benny Benassi), le tout peuplé de paroles bêtes à pleurer. Clinquant et vide, comme les photos de Mondino qui illustrent le livret. En pleine dérive monomaniaque, l’ami Guetta prend la pose avec de la lingerie fine dans les mains. Probablement une métaphore des pigeons qu’il a réussi à plumer lorsqu’ils ont acheté son disque.

http://www.youtube.com/davidguetta

"Delirious" http://www.youtube.com/user/davidguetta

Pour plus d'infos :  http://www.davidguetta.com/fr/infos

 

 

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Digitalism

Idealism

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Attention, attention l’album que vous allez écouter peut provoquer insomnies, déhanchements, tapotages des pieds sur le sol, voire même bonds au plafond. « Idealism » ne s’écoute pas sans une bonne dose de prudence. C’est en auditeur averti que vous devrez enclencher la machine. D’entrée de jeu, un beat radical prend position, comme si la place qu’il se crée, son après son, lui était destinée. La facilité des enchaînements est presque indécente ; tout roule à toute vitesse et de manière fluide. Les rythmes électroniques qui hantent habituellement les clubs semblent descendus dans la rue pour saupoudrer les pavés de leurs paillettes, volées aux nuits festives. Généreux, les associés musicaux de Digitalism usent de leurs voix et –bonne surprise– décollent au passage l’étiquette ‘pur clubbing’ que l’on serait tenté de leur coller. La rencontre des deux artistes chez un disquaire allemand était prédestinée, l’odeur du vinyle a fini de sceller leur union. Ok, ça c’est pour la théorie. La pratique ne s’explique pas, elle s’écoute, à travers « Zdarlight », « Magnets », « Pogo », entre autres. On peut l’entendre aussi sur « Digitalism in Cairo », piquant le célèbre gimmik de Robert Smith immortalisé par le morceau « Fire in Caïro » sur l’album « Three Imaginary Boys » (1979). Les puristes Curiste ‘ ?!?!?) hurleront de joie (ou d’horreur) quand passera entre les oreilles le souvenir de leurs cheveux crêpés, électronisés. Les Hambourgeois Jens Moelle et Ismail Tuefekci produisent une poussée d’énergie qui rend l’été plus chaud (et on en a bien besoin), plus fou et plus dance. Coupables de plusieurs remixes pour Depeche Mode ou Daft Punk, par exemple, ils sont déjà considérés comme les dignes successeurs des créateurs d’« Around The World ». Une comparaison bien sympathique ; mais espérons-le, qui s’avérera crédible au fil du temps. En attendant, trempez vos t-shirts ! Car si vous ne bougez pas sur cet album, c’est peine perdue.

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Bon Jovi

Lost Highway

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Dixième album déjà pour la machine à hits américaine Bon Jovi. Des albums vendus à des millions d’exemplaires, des tournées triomphales, des clips matraqués sur MTV, des tubes diffusés sur les radios les plus platement commerciales, une VW Golf à l’effigie du combo, des singles à la pelle… Le tandem Richie Sambora/Jon Bon Jovi gère son affaire comme Bill Gates dirige Microsoft. C’est propre, envahissant, facile d’accès, et diffusé sur tout le globe !

Mais peut-on encore parler de hard rock quand on évoque la musique produite par le combo ? Assurément pas… Il est loin le temps de « Runaway » et de « Livin on a Prayer ». Il y a belle lurette que Jon et Richie ont troqué leurs jeans déchirés contre des Rolex !

« Lost Highway », dont le titre éponyme fait partie de la B.O. du film ‘bétifiant’ « Bande de Sauvages », délivre un condensé de country, de pop rock et de ballades bien sirupeuses. Même si l’incontournable Desmond Child n’est pas loin, la production, léchée à souhait, est signée Dann Huff, ex membre du combo de hard fm White Heart, reconverti en rat de studio. Si « Lost Highway » éloigne encore davantage la formation de ses origines eighties, il fera le bonheur des amateurs de Springsteen, Bryan Adams et autre Michael Bolton. Une plaque à écouter en poussant son caddie… !

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Willy Mason

If The Ocean Gets Rough

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Il est des artistes dont la propension précoce au talent est tout bonnement horripilante. Ce Willy Mason par exemple ; après un acclamé « Where the Humans Eat » paru en 2004, l’animal trouve le moyen de livrer ce somptueux « When The Ocean Gets Rough » entre une collaboration au dernier Chemical Brothers et des tournées opérées en compagnie de KT Tunstall ou Radiohead. Affichant à peine vingt-deux ans au compteur, ce chanteur/songwriter trace un beau sentier sur les routes du folk en concoctant cette galette d’une justesse et d’une maturité épatantes.

Portées par une voix au timbre surprenant pour un artiste aussi jeune, ces onze compositions, enregistrées dans la bonne humeur au sein d’un studio du Massachusetts (en compagnie notamment de Rosanne Cash, illustre fille du Man In Black), constituent un enchaînement de perles de toute beauté. Evitant les clichés éculés des influences country ringardes ou du folk soporifique, Willy Mason privilégie un songwriting affûté servi par une orchestration discrète mais essentielle, tout en nuances et où l’électricité ne se montre jamais envahissante.

De l’intro subtile de « Gotta Keep Walking » au majestueux crescendo final de « When The Leaves Have Fallen », en passant par le splendide « Riptide », « When The Ocean Gets Rough » est une oeuvre d’une alchimie parfaite, servie par une production soignée sans être outrageusement polie. De la très belle musique.

 

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