L’air nocturne inspire Yalisco…

L’air nocturne inspire Yalisco… Yalisco, c’est une formation helvète qui pratique une forme de rock/garage inspiré par les 60’s (ces reverbs surf !) et le jazz (le drumming syncopé !). Après avoir discrètement révélé deux premiers titres, "Long Summer" et…

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Haze ne doit plus se cacher

Haze, c’est le projet solo de Mirabelle van de Put, dont le second elpee, « Out of Sight », sortira en janvier 24. Il est annoncé comme une expérimentation plus poussée des sonorités et des échantillons. Les sons quotidiens ont été déformés et intégrés à la…

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Chroniques

Baja

Baja

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Baja propose un CD essentiellement instrumental de musique d'ambiance. Mélodies éphémères et compositions embryonnaires se succèdent donc sans heurts, mais aussi sans passion, même si elles amorcent parfois l'intérêt. Un album inoffensif pour amateurs avertis.



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Various Artists

Our Latin Thing 3

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Cette série s’attache à résumer la réédition de l’énorme catalogue du légendaire label Fania. Ce troisième volume permet à l’auditeur de goûter les improvisations du Fania All-Stars en concert ou encore de l’inévitable Joe Bataan sélectionné par Gilles Peterson pour sa ‘Dj-series’ personnelle. Côté boogaloo, on pointera deux titres ‘groovy’ d’Eddie Palmieri et de Ray Barretto ou encore l’énergie rock’n’roll de l’excellente La Lupe. Dans un registre plus funk, le producteur de hip hop Dj Format dépoussière le dansant « Kool It » de Jimmy Sabater tandis que le « You need help » de Monguito Santamaria rappelle le très bon album « Black Out »  réédité l’an passé. Plus pépères, trois plages salsa des années 70 de Willie Colon, Hector Lavoe et de Bobby Cruz & Ricardo Ray clôturent la sélection ; mais on leur préférera l’énergie sans matière grasse des années soixante.

 



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Delta Highway

Westbound blues

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Delta Highway est né en 2003. En Caroline du Nord. Lorsque Brandon Santini et Justin Sulek décident de mettre en commun leurs aspirations musicales. Ils décident cependant de mettre le cap sur Memphis, afin de s'imprégner du blues du Mississippi. Brandon est chanteur et harmoniciste. Il était surtout marqué par les délires instrumentaux de John Popper (du Blues Traveler) mais s'inspirait de plus en plus de Little Walter, Paul Butterfield et Kim Wilson. Justin est le guitariste. Ses goûts sont assez éclectiques. Ainsi, il a écouté aussi bien Lightnin' Hopkins, Buddy Guy que Stevie Ray Vaughan. Le duo recrute alors une section rythmique. Elle est alors composée du bassiste Tom Louis (ex-Jason Ricci Band) et du batteur Keven Eddy (ex-Mojo Buford Band). Le Delta Highway se met à écumer les clubs de la fameuse Beale Street, l'artère musicale de Memphis. La formation se produit surtout au Blues Hall et au Rum Boogie Cafe. En 2006, elle décroche la ‘Memphis Blues Society Battle of the Bands’.

Ce premier album a été concocté au sein des célèbres studios ‘Sun’ de Memphis ; un demi-siècle après Elvis Presley. La pochette est originale. Nous sommes sur l'Interstate 40, entre le Delta et Memphis, encore distante de 68 miles. Le Delta Highway prend la route et s'engage sur un rythme que n'aurait pas renié Howlin' Wolf (il a également enregistré dans ces mêmes locaux). Justin griffe le décor sonore de sa slide. Il en extirpe des phrases musicales brillantes. Il laisse également frétiller ses cordes ; mais toujours en prenant le soin de les maîtriser. Brandon est un chanteur digne d’intérêt, mais aussi un excellent harmoniciste. Une toute bonne entrée en matière. "I love you (but I really love the blues)" adopte un tempo similaire, quoique un zeste plus funky. L’inspiration s'enfonce dans les marais proches de la Louisiane. Brandon trahit son admiration pour John Poper. Cette fascination est évidente. Il sort des chantiers battus du blues pour aller à l’aventure sur des vagues de notes multiples, quoique toujours contenues. Un excellent exercice de style ! "Early in the morning" constitue l’inévitable slow blues traditionnel. Delta Highway manifeste beaucoup de respect vis-à-vis du blues traditionnel tout au long de son interprétation. Le son de la guitare est assez primaire, pourave et le résultat est éloquent. L'évasion de Justin sur la slide s’opère sur le fil du rasoir ; mais l’équilibre de ce blues à ras de terre est maintenu. "Miss Annalise" adopte parfaitement le style galopant du Mississippi. Les deux solistes s'en donnent à cœur joie. Manifestement ils apprécient jouer ensemble. "My sugar calls me honey" nous entraîne sur des terrains plus swinguants. Santini est passé sur l'instrument chromatique ; mais prend soin de préserver toute sa vigueur dans l’approche de son jeu. Delta Highway reprend le "Jumper on the line"/"Snake drive" de RL Burnside. Un boogie blues contagieux, dispensé sans la moindre fioriture, respectueux de l'écriture originale. La slide se révèle gouailleuse, gourmande, exacerbée. Excellent, "My worried mind" trempe à nouveau dans le bayou blues rock. Santini et Sulek en profitent pour étaler tout leur talent. "Cold as ice " épouse un schéma plus classique, Chicago blues très exactement. Dernier slow blues, "All the water in the ocean" est dépouillé à l'extrême. Ce qui n’empêche pas les cordes de se libérer. Cet opus de très bonne facture s’achève par "On the highway", un retour sur la route imprimé sur un rythme soutenu, et caractérisé par de nouvelles et brillantes interventions des solistes…


                                                                                             

 

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Various Artists

¡Ya Basta !

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Fondé en 1996 par le musicien Philippe Cohen Solal, le label « ¡Ya Basta ! » célèbre ses dix ans d’existence par cette discrète compilation de remixes et inédits majoritairement anecdotiques. Pour rappel, ¡Ya Basta ! recèle dans son catalogue des artistes de gros calibre comme Gotan Project et David Walters. Cette écurie cherche avant tout à explorer les différentes facettes de la musique, telle qu’elle se pratique dans la partie sud du continent américain : house, électro de salon, électro-dub, tango. Un menu musical proposé par les artistes-maison. Dominant cette compilation, l’atmosphère ‘lounge’ plonge l’auditeur dans la plus grande indifférence et déclenche des bâillements intempestifs. Ce disque passera cependant, sans peine, le test de musique de fond pour dimanche sans histoire. A moins que vous ne souffriez de petites pierres aux reins susceptibles de vous arracher des grimaces de douleur. Comme dirait le ‘subcommandante’ Marcos, ça suffit maintenant !

 

 



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Young James Long

You ain't know the man

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Découpé en cinq titres, ce disque est le résultat de la rencontre entre trois personnages : tout d’abord les Texans Taylor Young et Kirkland James, respectivement drummer et guitariste, ainsi que l'énigmatique TW Long, originaire lui de la cité du métal, Detroit. C'est dans cette ville inhumaine qu'il a fait ses premiers pas. Fin des années 80. En perpétuant l'héritage de gloires locales comme le MC 5 ou encore Iggy Pop & The Stooges. PW a milité chez Mule, un trio responsable d’une fusion entre rock, country, blues et métal. En 96, Long change d'air et fonde un duo : Reelfoot, en compagnie du batteur Mac McNeilly (ex-Jesus Lizard). Le chanteur énigmatique disparaît une fois de plus de la circulation pour embrasser une carrière de chroniqueur. Une situation qui le conduira au cœur du Texas, à Dallas – Fort Worth. Là, le goût de la musique lui revient. Une petite tournée accomplie en Angleterre éveille l'intérêt du label Southern. Taylor Young est déjà préposé aux percus lorsqu’il concocte l'album "God bless the drunkard's dog", un disque qui ne paraît qu’en édition limitée. Et sous la forme d’un vinyle. Sur le sous-label Black Diamond.

« You ain't know the man » constitue le résultat de la rencontre entre ces trois musiciens qui ont choisi en toute modestie le patronyme Young James Long. Une rencontre assez brève, puisqu’elle n’a accouché que d’un enregistrement de 7 bonnes minutes. Mais une rencontre d’une densité exceptionnelle. Les éclats métalliques sont délivrés sous leur forme la plus brute. Encore une fois, il ne s’agit pas d’un opus, mais d’un exercice de style destiné à nous plonger dans un autre monde. Une invitation à un voyage sans retour ; car nos oreilles ne peuvent rester intactes après avoir vécu une telle expérience sonore. D’ailleurs, nos organes de commande ne répondent plus suite à une telle épreuve. Et nous en perdons tous nos points de repère. Si la base de lancement est située à Dallas, le projectile fonce tête baissée plein sud-est ; vers le Delta du Mississippi. Les références musicales puisent dans le blues profond, brut, primaire, rudimentaire ; mais ces mécaniciens du son ont emporté leurs machines. Ils récupèrent les métaux lourds, les tordent, les déchiquètent à la disqueuse, les broient, provoquant des gerbes d’étincelles incandescentes ! Ces cinq brûlots inextinguibles laissent transparaître, à travers ce kaléidoscope d’image déchirées, des artisans métallo de Detroit ; mais également les fantômes des vieux bluesmen partis trop tôt de ce monde malsain ainsi que les inévitables MC5 et Stooges… faisant passer les parties déjantées organisées dans les studios Fat Possum ou le pays des collines du Nord du Mississippi ainsi que les délires du Blues Explosion de Jon Spencer, comme des exercices délicats, sis à des années-lumière de cet univers inaudible. Une expérience à goûter quel que soit l’âge, à condition d’avoir été vacciné. A partir de cet instant, vous pourrez accéder au cœur de cette orgie sonore où seules les guitares lacérées, les percussions martelées et le chant sauvage on droit de cité. Soutenue par des chœurs incantatoires, cette voix devient même caverneuse tout au long de "Oseadelia" et de "Badcox", alors que véritable rouleau compresseur, "Her Jammies" écrase tout sur son passage… Wow !

                                                                                             

 

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Summer Hymns

Summer Hymns

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Oubliés les bonnets. Rangées les écharpes. Pliées les moufles et les chaussettes norvégiennes. Voici venu l'été, voici venu le temps où la recherche de douceur et de fraîcheur vont devenir quêtes. Backward Masks a décidé de préparer le terrain en commettant « Summer Hymns », ode au soleil et au bien-être. Solennel comme une sonnerie d'appel au théâtre, le rideau de Misra Records (Fools Gold, Clemency, Voice Brother & Sister?) s'ouvre sur les artistes. Avides de crier à qui veut les entendre que nous ne maitrisons pas les saisons, ils composent 12 titres entraînants comme des balades à la campagne. En ces lieux où la réflexion intérieure a sa place, où la mise remise en question se pratique sans angoisse, où la prise de conscience sur notre mode de vie est indissociable. Un album intelligemment composé, diffusant avec sagesse l'envie de voir plus loin.

L'album n'est pas innovant, ni incroyable. Il est dans la lignée de ces oeuvres que l'on ressort de temps à autre en se rappelant l'effet interne qu'il procure plutôt qu'un souvenir impérissable entre les oreilles. Bien découpé, net, précis avec la sensation de liberté qui l'emballe bien, Backward Masks ouvre les festivités de l'été, ça sent déjà le barbecue et le chlore.

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Gym Class Heroes

Gym Class Heroes

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A première vue, constater que les critiques américains catégorisent Gym Class Heroes dans l’emo-pop est assez étrange, leur musique se rapprochant beaucoup plus de Fort Minor que de leurs potes de chez Panic! At The Disco. Hormis le fait de partager le même label, le seul point commun entre ces derniers et Gym Class Heroes est une tendance à s’adresser principalement aux adolescentes américaines dont la culture musicale se limite à ce qui est diffusées sur VH1 et autres MTV. « As Cruel and As Boring As School Children » aurait été un titre plus correct pour cette plaque insignifiante, comme en témoignent les ultra-chiants « Clothes Off !! », « Scandalous Scholastics » ou « 7 Weeks ». Seul le single « New Friend Request » ressort du lot, sans vraiment faire de vagues. A offrir à votre petite sœur. Seulement si vous voulez vraiment être cruels.

 



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The Doors

The very best of

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Je ne vais pas vous faire l’affront de raconter l’histoire d’un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Simplement, pour commémorer le 40ème anniversaire de la naissance du quatuor mythique, Elektra a décidé de leur consacrer toute une série de compilations. Simple, double et triple (cette dernière est enrichie d’un Dvd). On ne parlera donc que de ce qui nous a été transmis : le double ! Soit 34 titres remasterisés par les membres survivants de la formation. Et franchement, si vous ne connaissez guère Jim Morrison et sa bande, ce recueil devrait vous permettre d’ouvrir les portes de leur univers à la fois poétique, subversif et tellement fascinant. Pas pour rien qu’une multitude d’artistes se sont réclamés et se réclament encore aujourd’hui du combo californien. Maintenant, pour les inconditionnels qui possèdent l’intégralité de leur discographie, cette compile n’a aucun intérêt. A moins que vous ne vous ne vouliez vous procurez le triple, à cause de ce fameux Dvd…

Track Listings

Disc: 1 

1. Break On Through 

2. Strange Days 

3. Alabama Song 

4. Love Me Two Times 

5. Light My Fire 

6. Spanish Caravan 

7. Crystal Ship 

8. The Unknown Soldier 

9. The End (full version) 

10. People Are Strange 

11. Back Door Man 

12. Moonlight Drive 

13. End Of The Night 

14. Five To One 

15. When The Music's Over 

Disc: 2 

1. Bird Of Prey 

2. Love Her Madly 

3. Riders On The Storm 

4. Orange County Suite 

5. Runnin' Blue 

6. Hello I Love You 

7. The W.A.S.P. (Texas Radio & The Big Beat) 

8. Stoned Immaculate 

9. Soul Kitchen 

10. Peace Frog 

11. L.A. Woman 

12. Waiting For The Sun 

13. Touch Me 

14. The Changeling 

15. Wishful, Sinful 

16. Love Street  

17. The Ghost Song 

18. Whiskey, Mystics And Men 

19. Roadhouse Blues 

 

 

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Bunny Rabbit

Lovers and Crypts 

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Couple sur scène et à la ville, la emcee Bunny Rabbit et la ‘beat maker’ Black Cracker bénéficient d’un buzz favorable, suite à leur adoubement officiel signifié par les tout aussi ‘hype’ CocoRosie. Black Cracker a d’ailleurs collaboré sur scène et sur disque avec les sœurs Cassidy. Pour « Lovers and Crypts », les deux musiciennes proposent un curieux mélange de paroles ‘porno chic’, de beats électro et hip hop minimalistes, cultivant un désespoir qui évoque les atmosphères claustrophobes des archi-sombres Swans voire de Lydia Lunch. On signalera quelques bons titres comme les hantés « It ain’t easy » et « Pussy Queen » ou le dansant « Saddle Up ». Le reste s’avère crispant et ennuyeux à souhait : la faute au flow monotone de Bunny Rabbit et l’absence de compositions dignes de ce nom…

 



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American Blues Box

American Blues Box

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Avant de fonder American Blues Box, le chanteur/compositeur Derek Davis et le batteur James Pacheco militaient au sein de Babylon A.D. Nous sommes alors du côté de San Francisco, en 2004, et le duo ambitionne jouer du hard rock largement teinté de blues, à la manière d’Aerosmith, consentant une large part à guitare slide et à l'harmonica. Ils aiment d’ailleurs définir leur style comme une rencontre entre l'Aerosmith des débuts et le blues d'Elmore James. En véritable leader, Davis chante, compose, joue des guitares, de la slide et du piano. Kyle Bates est également préposé à la six cordes. Eric Pacheco se réserve la basse. Et invité, Charlie Knight se consacre à l'harmonica et au piano!

Un bottleneck apparemment distant ouvre le bal. Mais le volume sonore de ce "Mississippi Mud" augmente progressivement. La voix de Derek s'inscrit parfaitement dans ce décor. Tous les instruments se conjuguent à l’unisson. Même l'harmonica fantomatique baigne au cœur de cet univers malsain, fangeux. Derek chante –il est vrai– à la manière de Steven Tyler d'Aerosmith, d’un  timbre assez ‘zeppelinesque’. La slide n'attend guère longtemps pour se libérer. Les deux gratteurs s'entendent comme larrons en foire. Ils entretiennent une densité sonore impressionnante. ABB demeure davantage accroché aux blues que ses aînés d'Aerosmith et pourtant les ressemblances sont évidentes. Davis est un vocaliste idéal pour ce type de répertoire. Les deux gratteurs ne cessent de s'affronter ; mais également de se rejoindre. Révélant même un flux et un reflux de guitares acoustiques tout au long d’"Unconditionnal love". Leur reprise de "Some kind of wonderful" ne souffre d’aucune concession. Le vocal de Derek est très proche de Robert Plant. Il chante face à un mur de cordes menaçantes, contenues. L'harmonica de Charlie tente de se frayer un chemin au sein de ce puissant édifice sonore. Le reste de l'opus est de la même veine. Un hard blues rock fort bien ficelé caractérisé par une voix sauvage mais suffisamment maîtrisée ainsi qu’une combinaison de cordes électriques et acoustiques. Cette musique popularisée au début des années 70 bénéficie cependant ici d'une production résolument contemporaine (technologie oblige !) Parfois l'ABB baigne au sein d’une atmosphère plus sereine, tissant une ballade aux lignes mélodiques bien marquées. A l’instar de "Killing time", même si les guitares continuent de jouer à l’intimidation. L'apaisement ne transparaît guère que sur "When you were young". Lorsque l’exercice se résume à une simplification du blues rock, l’expression peut paraître banale, mais sous un profil électro-acoustique enrichi par l'harmonica, le résultat est beaucoup plus séduisant. Et je pense ici tout particulièrement à "Rattle my bones" et surtout au sémillant "Biscuit baking Mama", me rappelant quelque part l'Irlandais Rory Gallagher. Les musiciens aiment le blues. Et c’est à cet instant qu’ils se révèlent au sommet de leur art. Comme sur "Half the man", une plage totalement acoustique qui met en exergue piano, bottleneck et un harmonica dont l’aventure dans les aigus est proche du délire. La dernière plage a été immortalisée ‘live’. La cover d’un canon d'Elmore James : "I can't hold out". l'American Blues Box sort ses tripes sur les planches. Puissante, la slide hurle et gémit, pendant que nous nous surprenons à reprendre en chœur avec Derek, "Talk to me baby". Quelle santé!

 



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