ill peach, un nouveau poids lourd pour Hardly Hart…

ill Peach est un duo californien (Los Angeles) réunissant Jess Corazza et Pat Morrissey. Il fusionne des sons expérimentaux et des voix éthérées. Il s'enthousiasme pour les technologies du futur qui se mêlent à l'art, mais il place aussi des moments de…

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Le vin bleu d’Haylen

Haylen est une artiste indépendante, à la féminité assumée mais surtout multi-facettes. Tour à tour égérie live de Jack Daniel's, 1er rôle féminin dans l'opéra rock "le Rouge et le Noir", membre de la troupe du Jean-Paul Gautier ‘Fashion Freak Show’ ou encore…

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Chroniques

Bo Ramsey

Stranger blues

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Robert Franklin "Bo" Ramsey est né dans l'Iowa. En 1951, sur les rives du Mississippi. Il y a plus de trente années que ce passionné de blues parcourt les routes. Tout d’abord au sein du Mother Blues Band, ensuite flanqué des Sliders. Depuis près de deux décennies, il se produit en duo en compagnie du chanteur folk, Greg Brown. A la guitare. Il a également mis en forme plusieurs albums de son compare, mais aussi d’une multitude d’autres artistes ; et en particulier de Teddy Morgan, Lucinda Williams et Dave Zollo. Bo compte déjà neuf albums à son actif, dont "Down to Bastrop" en 91, "Bo Ramsey and the Backsliders Live" en 95 et "In the weeds" en 97. Bo est avant tout chanteur, guitariste et compositeur. Et ce nouvel opus brise un long silence discographique. Cependant, il n’y met pas en évidence ses propres chansons, mais rend hommage à de nombreux bluesmen qui l'ont marqué. Il réussit ainsi à se réapproprier ces reprises, en les intégrant parfaitement dans son propre style.

Le titre maître est une compo signée Elmore James. Mais elle aurait pu relever du répertoire de Ramsey, tant il l’a intégrée. Un roots rock très laidback, décontracté, feutré, paresseux, presque réservé. Nous ne sommes pas très loin de l’atmosphère générée par Tony Joe White au cœur des bayous, une atmosphère alimentée, pour la circonstance, par la guitare électrique réverbérée de Miss Pieta Brown. Le traitement est ensuite appliqué au "Hate to see you go" de Little Walter. Imprimé sur un rythme soutenu, ce morceau n'est pas sans rappeler les débuts de John Lee Hooker. Mais le plus intéressant procède du travail personnel opéré sur "Sitting on top of the word". Le tempo est inexorablement lent. Le climat dépouillé à l'extrême. Le désespoir plane tout au long de cette complainte lugubre. Hypnotique, la voix est volontairement grave. La guitare acoustique à 12 cordes de Greg Brown et le piano électrique de David Zollo traduisent leurs interventions en moment d'une délicatesse infinie. Retour au rythme pour trois compos. Tout d’abord l'irrésistible "Jump, baby, jump" de la regrettée Jessie Mae Hemphill, un boogie aux accents légers. Ensuite le "Crazy mixed up world" de Dixon, un fragment balayé par les cordes discrètes et efficaces de Pieta. Et enfin le "No place to go" de Howlin' Wolf, plongé dans une véritable ambiance de transe. La voix nasillarde et graveleuse de Ramsey se prête le mieux au sein d’un milieu déjanté, nonchalant. A l’instar de "Little Geneva", parfumé d’une slide radieuse. La reprise du "You got me dizzy" de Jimmy Reed est plus classique, presque banale, s’il n’y avait les cordes de Bo qui glissent sur le fil du rasoir. "I wanna get funky" est un autre grand moment de l’elpee. Bo, chante, que dis-je, susurre cette chanson. Il bénéficie, en outre de la complicité du timbre suave de Pieta. Le rythme paresseux est balisé par l'orgue B3 de Ricky Peterson. Une merveilleuse partie de cordes, mais dispensées parcimonieusement, sublime l’ensemble. Epatant ! Issu de la plume de Sonny Boy Williamson, "Unseeing eye" campe un Chicago shuffle implacable. La section rythmique assure et Joe Price revient dans le parcours armé de sa slide. Ce superbe album épingle un superbe instrumental country impliquant Greg Brown au banjo : "Freight train", et s’achève par l'éclatant "Where the sun never goes down".

 

 

 

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Various Artists

Ruf Records Anthology

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Thomas Ruf est né le douze décembre mil neuf cent soixante-cinq (12.12.1965). Il est le boss du label qui porte son nom. Son chiffre fétiche est le 12. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles il a sous-titré cette luxueuse collection : "12 years of where blues crosses over". Une compile qu’il a voulu plus originale que toutes celles de ses éventuels concurrents. En fait, cet opus constitue une rétrospective de douze années riches en productions maison.

 

En 2006, le "Full circle" de Walter Trout avait récolté un immense succès commercial. Son plus grand à ce jour. "Workin' overtime" en a été extrait. Une plage au cours de laquelle il partage un duo en compagnie du Canadien Jeff Healy, célèbre guitariste atteint de cécité. La délicate Sue Foley figure également sur ce recueil. Pour un titre très saignant. En l’occurrence la plage éponyme de son excellent elpee "New used car". En 2005, la redoutable et imposante Candye Kane s’était illustrée par son excitant "White Trash girl". La présence de cette compo n’est donc pas étonnante. La même année, le Ruf Blues Caravan réunissait plusieurs jeunes artistes dont Ian Parker, un Britannique particulièrement doué. Sa voix est pure. Sa guitare menaçante. Mais surtout il impressionne par son "It hurts a man". Commis en 2003, le "White crosses" du Texan Omar Dykes nous permet de revivre de biens agréables instants. Un morceau finalement bien léger concédé par le géant dont le bon quintal lui donne souvent une puissance démesurée. On n’entend plus guère Larry Garner aujourd’hui. En 2002, la voix frêle mais bien timbrée de ce sympathique personnage colorait une chanson qui porte son nom. L’année suivante, Thomas faisait une découverte importante : Ana Popovic. Depuis, sa carrière a pris une toute autre dimension. La guitariste slave est même prête à rebondir outre-Atlantique, puisqu'elle vient de signer chez Delta Groove, label établi à L.A. réputé pour son dynamisme. Sa très belle ballade "Love fever" est ici incluse. En 2000, l’Albion avait révélé le jeune Aynsley Lister. Il a déjà bien roulé sa bosse depuis. Chantre remarquable, Kevin Coyne nous a malheureusement quittés. En 2004. Un hommage lui est en quelque sorte rendu sur cette plaque. L’écurie possède également ses fers de lance. Tout d’abord Canned Heat, les rois de la boogie music. "See these tears" date de 1999. Il met en exergue le talent de Robert Lucas et du regretté Henry Vestine. Le funk débridé et participatif de Bernard Allison n’a pas été oublié. Il remonte déjà à 1995. Et Luther Allison clôture la partie audio de cette anthologie par "Put your money where your mouth is". En 1989, Ruf était l'agent européen de cette star. Cinq ans plus tard, il monte son label pour son héros. C'est l'Histoire!

Le DVD s'ouvre et se referme par le merveilleux Luther Allison. Il chante "Bad love", extrait d'un vidéoclip tourné en 1994. L’émotion est alors à son comble. Et c’est bien compréhensible. Chez Ruf, on ne s’est véritablement intéressé au DVD qu’au cours des trois dernières années. En 2006, le line up de Blues Caravan (toujours d’actualité) réunissait Ian Parker, Aynsley Lister et Miss Lyytinen, dont la fraîcheur illumine les cœurs. Souriant, Sue Foley caresse les cordes de sa Telecaster multicolore tout au long d’"Absolution". Et elle est habile sur son instrument, la mignonne! Bob Brozman manifeste une dextérité folle et quasi inhumaine. Un exercice de style d’un bon quart d'heure. Bernard Allison reprend le succès éternel de son père, "Bad love". Flanqué de ses Howlers, Omar nous entraîne au cœur des bayous de la Louisiane. Il nous y réserve un de ses meilleurs titres : "Monkey land". 2005 est manifestement l’année des décibels. Robin Trower, Ana Popovic et Ian Parker se fendent chacun d’un blues rock bien électrique. Ce dernier se distingue inévitablement dans la spécialité qui est la sienne : la longue ballade lente aux accents dramatiques, et nous concède un excellent "Awake at night". L’univers californien des Imperial Crowns s’embrase. Dément, brûlant, torride même, "Lil' death" est attisé par la slide aux accents métalliques et démoniaques. De plus anciennes images ont également été sélectionnées. Et en particulier celles consacrées à Aynsley Lister, réputé pour sa slide puissante. A Walter Trout, ensuite. Le vendeur le plus performant du label est bien évidemment soutenu par ses Free Radicals. Et enfin au coup de cœur maison, le sympathique duo teuton, Friend'n Fellow. Si cette collection est finalement bien agréable à regarder aussi bien qu’à écouter, nos vœux, pour la suite de l'histoire, vont inévitablement à Thomas Ruf!

 

 

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Tutty Moreno featuring Joyce

Magica

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Saluons la réédition de « Tocando Sentindo Suando », initialement sorti en 1981 sous l'enseigne Tutty Moreno and Friends et depuis longtemps épuisé. A l'époque, l'illustre batteur Tutty Moreno était surtout connu chez nous pour ses contributions aux travaux de divers jazzmen respectés, comme Ernie Watts. Mais il était aussi une figure importante de la musique populaire brésilienne et ne fut pas étranger aux divers métissages dont le jazz s'enrichit dans les années 70 et 80. Cet album constituait d'ailleurs l'acte de naissance du samba-jazz. Retour d'ascenseur, Tutty avait à l'époque bénéficié de la collaboration de sa compagne Joyce, elle-même reine du folk-jazz, à la guitare. La carrière de Joyce sera finalement plus profitable que celle de Tutty d'un point de vue commercial. Et cette dernière a souvent interprété sur scène la première plage de ce CD (« Magica »). Ce qui explique les très opportunistes changements de nom et de titre de cette réédition. Aux actuels amateurs de samba, de jazz fusion et de belles percussions, l'oeuvre ne paraîtra plus aussi innovante, bien sûr. Mais elle reste un jalon essentiel de l'histoire du jazz.

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Carrie Rodriguez

Seven Angels on a Bicycle

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La vieille bagnole attaquée par la rouille et le mobile-home défraîchi qui ornent la pochette annoncent la couleur. Et les bottes de la superbe Carrie Rodriguez ne démentiront cette impression première ; pas plus que les premières plages de ce CD. On glisse d'un folk/country tranquille à un traditionnel western au violon contagieux, avant de savourer deux ballades paresseuses, écrasées de soleil et teintées de banjo ou de slide guitar. On a bien affaire à un très classique album de rock sudiste au parfum du bayou. Si Carrie ne révolutionne pas le genre, elle ne démérite pas non plus, signant elle-même quatre des douze compositions qu'elle chante avec talent et conviction. On pense parfois à l'une de ses aînées. : Emmylou Harris. Ou encore Linda Ronstadt. Mais aucune référence ne vient réellement encombrer cette œuvre authentique et sincère, sans artifice, souvent intimiste et discrète. Me concernant, j'avoue un petit faible pour les titres « Big Kiss », « Got your Name on it » et « 50s french Movie ».

 



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Seeed

Next!

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Jouissant d’un solide succès au sein de son Allemagne natale, les Seeed sortent la version internationale de leur troisième album. Ils explorent la plupart des styles créés en Jamaïque, principalement du ragga mais aussi un peu de ska et de reggae ‘one drop’. Les trois mc’s du groupe (Enuff, Ear et Eased) sont soutenus par une large formation de musiciens dont l’apport est solidifié par une grosse dose d’électronique diligemment utilisée. Un disque copieux où les invités de marque se bousculent : Cee-Lo Green (Goodie Mob, Gnarls Barkley), Saïan Supa Crew, Anthony B, Lady Saw, Angelo Moore (Fishbone). Même si leur ragga ne manque pas d’efficacité et doit faire mal sur les dancefloors, il est un peu trop convenu pour passionner. Les titres davantage orientés vers le format ‘chanson’ se révèlent d’ailleurs les plus passionnant. « Double Soul », « Rise & Shine », « Waterpumpee », « She Got Me Twisted », « Slowlife » ou encore le ska de « Goosebumps » pourraient même rencontrer un certain succès si les radios se risquaient encore à passer du reggae. Reste que ce « Next ! » est un travail de qualité. Caractérisé pat un son énorme et une production imaginative, il mérite manifestement l’écoute.

 

 

 



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Arpia

Terramare

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Au fil des 20 années écoulées, le projet Arpia, à l'écho philosophique et existentiel, a trouvé son expression au travers de spectacles où se mêlent musique, mais également théâtre et mime, suivant un modèle proposé dans la littérature du XIXe siècle. Le titre de cet opus fait référence à la mer et la terre, envisagées comme partenaires de l'expérience érotique et sexuelle universelle (sic!). Musicalement, ce CD propose un néo-progressif italien assez sobre et accessible, à raisonnable distance du CV mystico-pédant du groupe, acoquiné à un métal discrètement dark mais toujours très bien élevé. Le côté théâtral du chant, en italien, passionné mais sans outrances et servi par une bonne voix, vient en contrepoint de la guitare grasse et d'une rythmique souvent puissante et mélodique. Plus rarement, la lead guitar intervient en longues notes lyriques. Les claviers, quant à eux, restent toujours très discrets et le groupe invite une chanteuse en duo sur plusieurs titres. Malgré une facture très classique et l'absence de véritable trait de génie, ce CD tient plutôt bien la distance. On pointera même plusieurs titres, dont « Piccolina » et son beau crescendo, la lancinante « Mari », ainsi que « Monsieur Verdoux » et sa paradoxale joyeuse énergie. Par contre, on peut toujours chercher une concordance entre le thème général et son expression musicale. A moins que ces Italiens aient un humour second degré qui m'échappe. Ce dont je m'excuse par avance. En définitive, une agréable découverte.

 

 

 

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Tin Hat

The Sad Machinery of Spring

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Quand cinq multi instrumentistes géniaux se rencontrent, une explosion se produit instantanément. Tout comme le regard surréaliste que portait Bruno Schulz sur le monde, l'imaginaire prend la parole. Fruit d'une connexion télépathique, « The Sad Machinery of Spring » est un hommage fidèle à cet artiste judéo polonais, peintre et écrivain solitaire, qui brandissait sa république des rêves. Transgressant les frontières pour une lecture écorchée de virtuosité, le quintet new yorkais bouleverse les mesures dans un génie d'orchestration. L'oeuf que forment Mark Orton et Carla Kihlstedt (accordant leurs pianos, guitares, violons ou harmonicas) éclot sur une paille brûlante d'éclectisme sous l'égide de l'école classique trempée de jazz, de folk et d'ethnique. Ils seront rejoints par Ara Anderson (trompette, piano, clavier, sax baryton), Ben Goldberg (clarinette alto et contre alto) et l'hallucinante harpiste Zeena Parkins (présente sur la scène rock aux côtés de Mike Patton) pour un voyage poignant en plein coeur de la poésie sonore. Utopiste, fabuleux et riche de perceptions, le vaisseau Tin Hat ballotte sur des eaux ensorcelantes (« The Secret Fluid Of Dusk », « « Daisy Bell » et la voix nourricière de Kihlstedt), à l'énergie captivante (les vibrations balkaniques de « Blind Paper Dragon ») voire dévorante (« Dead Season », « Janissary Band »). L'opus s'ouvre telle une tragédie baroque et sublime. A l'instar de l'oeuvre de Schulz. Ad vitam æternam. `Aucun rêve, si absurde soit-il, ne se perd dans l'univers. Il y a en lui une faim de réalité, une aspiration qui engage la réalité, qui grandit et devient une reconnaissance de dette demandant à être payée.'

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Various Artists

Back to mine "Mercury Rev"

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Le principe est simple. Un artiste expose ses influences en obtenant carte blanche à l’élaboration d’une compilation séminale. Voici venu le tour des schizophrènes de Mercury Rev. Tout d’abord chantres d’une musique psychédélico-psychopathe, à faire pleurer d’effroi Travis Bickle en personne, les Américains ont muté en orfèvres dream-pop envahissant les ondes presque à leur insu. Une route pavée de succès. Mais à trop vouloir se prendre pour l’Alice de Lewis, Jonathan a récemment provoqué chez nous un vif et malheureux écœurement. Quoi qu’il en soit, cette compilation fait preuve d’un bon goût manifeste passant du Bowie de « Low » à Nico via les allumés Suicide. Des sélections évidentes comme Spacemen 3 ou Galaxie 500 côtoient d’autres plus inattendues comme Georges Jones et le très grand Pharoah Sanders. Le groupe, sympa (ou malin, c’est selon), dépose une ritournelle rare au bord du chemin. Tout au long du disque, une musique inspirée et inspirante. Voyager aux frais du groupe sans bouger de chez soi en quelque sorte.

 



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The Heritage Orchestra

The Heritage Orchestra

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The Heritage Orchestra renoue avec la grande tradition des 'big bands', puisqu'il compte en ses rangs jusqu'à 43 musiciens, essentiellement partagés entre cordes et cuivres, mais incluant aussi une solide section rythmique électrifiée tout en laissant de l'espace à l'un ou l'autre soliste. En moins de deux ans, les prestations scéniques du band (notamment au festival de jazz de Montreux) ont éveillé suffisamment d'intérêt auprès du public pour entraîner un enregistrement studio. Le répertoire jazz/funk/soul de ce CD associe des reprises (Chris Bowden de Ninja Tunes) et des compositions propres du leader Jules Buckley, toutes drapées de grandes orchestrations. Même si on est très loin du mémorable « Apocalypse » de Mahavishnu Orchestra (NDR : malgré ses trente ans d'âge il paraîtra fort expérimental par rapport à cet opus éponyme), avouons que ce disque assène un coup de jeune au genre tout en respectant son héritage.

 

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Various Artists

Goovadelia : 21st century spanish groove

Écrit par

Enlace Funk fête ses dix ans dans le business et s’associe à Vampisoul pour publier ce double aperçu de la scène groove espagnole émergente. Nous retrouvons ici une ribambelle de groupes plongés en apnée la plus totale dans la musique black estampillée seventies. On imagine volontiers cette clique de fervents en admiration devant leurs posters de Georges Clinton et de Curtis Mayfield, tout en trippant sur Sly et sa famille, complètement ‘stones’. On a donc droit à un festival de guitares syncopées, d’orgue Hammond charnel et de cuivres enjoués. Avec plus ou moins de succès. Certes, certains s’en sortent admirablement dans leur tambouille funky salace alors que d’autres s’enlisent dans une soupe fade et indigeste. Ces derniers manquant singulièrement de… groove. Un peu con, non ? Plutôt qu’un lapidaire copier-coller, une réactualisation du propos eut été plus captivante. Un disque simple aurait largement suffi à nos oreilles curieuses. En conséquence, et même si la démarche ne manquait pas d’attrait, voici ce que Vampisoul nous a proposé de moins convaincant depuis bien longtemps.



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