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Les décibels de Chatte Royal…

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Chroniques

Various Artists

¡Ya Basta !

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Fondé en 1996 par le musicien Philippe Cohen Solal, le label « ¡Ya Basta ! » célèbre ses dix ans d’existence par cette discrète compilation de remixes et inédits majoritairement anecdotiques. Pour rappel, ¡Ya Basta ! recèle dans son catalogue des artistes de gros calibre comme Gotan Project et David Walters. Cette écurie cherche avant tout à explorer les différentes facettes de la musique, telle qu’elle se pratique dans la partie sud du continent américain : house, électro de salon, électro-dub, tango. Un menu musical proposé par les artistes-maison. Dominant cette compilation, l’atmosphère ‘lounge’ plonge l’auditeur dans la plus grande indifférence et déclenche des bâillements intempestifs. Ce disque passera cependant, sans peine, le test de musique de fond pour dimanche sans histoire. A moins que vous ne souffriez de petites pierres aux reins susceptibles de vous arracher des grimaces de douleur. Comme dirait le ‘subcommandante’ Marcos, ça suffit maintenant !

 

 



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Young James Long

You ain't know the man

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Découpé en cinq titres, ce disque est le résultat de la rencontre entre trois personnages : tout d’abord les Texans Taylor Young et Kirkland James, respectivement drummer et guitariste, ainsi que l'énigmatique TW Long, originaire lui de la cité du métal, Detroit. C'est dans cette ville inhumaine qu'il a fait ses premiers pas. Fin des années 80. En perpétuant l'héritage de gloires locales comme le MC 5 ou encore Iggy Pop & The Stooges. PW a milité chez Mule, un trio responsable d’une fusion entre rock, country, blues et métal. En 96, Long change d'air et fonde un duo : Reelfoot, en compagnie du batteur Mac McNeilly (ex-Jesus Lizard). Le chanteur énigmatique disparaît une fois de plus de la circulation pour embrasser une carrière de chroniqueur. Une situation qui le conduira au cœur du Texas, à Dallas – Fort Worth. Là, le goût de la musique lui revient. Une petite tournée accomplie en Angleterre éveille l'intérêt du label Southern. Taylor Young est déjà préposé aux percus lorsqu’il concocte l'album "God bless the drunkard's dog", un disque qui ne paraît qu’en édition limitée. Et sous la forme d’un vinyle. Sur le sous-label Black Diamond.

« You ain't know the man » constitue le résultat de la rencontre entre ces trois musiciens qui ont choisi en toute modestie le patronyme Young James Long. Une rencontre assez brève, puisqu’elle n’a accouché que d’un enregistrement de 7 bonnes minutes. Mais une rencontre d’une densité exceptionnelle. Les éclats métalliques sont délivrés sous leur forme la plus brute. Encore une fois, il ne s’agit pas d’un opus, mais d’un exercice de style destiné à nous plonger dans un autre monde. Une invitation à un voyage sans retour ; car nos oreilles ne peuvent rester intactes après avoir vécu une telle expérience sonore. D’ailleurs, nos organes de commande ne répondent plus suite à une telle épreuve. Et nous en perdons tous nos points de repère. Si la base de lancement est située à Dallas, le projectile fonce tête baissée plein sud-est ; vers le Delta du Mississippi. Les références musicales puisent dans le blues profond, brut, primaire, rudimentaire ; mais ces mécaniciens du son ont emporté leurs machines. Ils récupèrent les métaux lourds, les tordent, les déchiquètent à la disqueuse, les broient, provoquant des gerbes d’étincelles incandescentes ! Ces cinq brûlots inextinguibles laissent transparaître, à travers ce kaléidoscope d’image déchirées, des artisans métallo de Detroit ; mais également les fantômes des vieux bluesmen partis trop tôt de ce monde malsain ainsi que les inévitables MC5 et Stooges… faisant passer les parties déjantées organisées dans les studios Fat Possum ou le pays des collines du Nord du Mississippi ainsi que les délires du Blues Explosion de Jon Spencer, comme des exercices délicats, sis à des années-lumière de cet univers inaudible. Une expérience à goûter quel que soit l’âge, à condition d’avoir été vacciné. A partir de cet instant, vous pourrez accéder au cœur de cette orgie sonore où seules les guitares lacérées, les percussions martelées et le chant sauvage on droit de cité. Soutenue par des chœurs incantatoires, cette voix devient même caverneuse tout au long de "Oseadelia" et de "Badcox", alors que véritable rouleau compresseur, "Her Jammies" écrase tout sur son passage… Wow !

                                                                                             

 

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Summer Hymns

Summer Hymns

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Oubliés les bonnets. Rangées les écharpes. Pliées les moufles et les chaussettes norvégiennes. Voici venu l'été, voici venu le temps où la recherche de douceur et de fraîcheur vont devenir quêtes. Backward Masks a décidé de préparer le terrain en commettant « Summer Hymns », ode au soleil et au bien-être. Solennel comme une sonnerie d'appel au théâtre, le rideau de Misra Records (Fools Gold, Clemency, Voice Brother & Sister?) s'ouvre sur les artistes. Avides de crier à qui veut les entendre que nous ne maitrisons pas les saisons, ils composent 12 titres entraînants comme des balades à la campagne. En ces lieux où la réflexion intérieure a sa place, où la mise remise en question se pratique sans angoisse, où la prise de conscience sur notre mode de vie est indissociable. Un album intelligemment composé, diffusant avec sagesse l'envie de voir plus loin.

L'album n'est pas innovant, ni incroyable. Il est dans la lignée de ces oeuvres que l'on ressort de temps à autre en se rappelant l'effet interne qu'il procure plutôt qu'un souvenir impérissable entre les oreilles. Bien découpé, net, précis avec la sensation de liberté qui l'emballe bien, Backward Masks ouvre les festivités de l'été, ça sent déjà le barbecue et le chlore.

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Gym Class Heroes

Gym Class Heroes

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A première vue, constater que les critiques américains catégorisent Gym Class Heroes dans l’emo-pop est assez étrange, leur musique se rapprochant beaucoup plus de Fort Minor que de leurs potes de chez Panic! At The Disco. Hormis le fait de partager le même label, le seul point commun entre ces derniers et Gym Class Heroes est une tendance à s’adresser principalement aux adolescentes américaines dont la culture musicale se limite à ce qui est diffusées sur VH1 et autres MTV. « As Cruel and As Boring As School Children » aurait été un titre plus correct pour cette plaque insignifiante, comme en témoignent les ultra-chiants « Clothes Off !! », « Scandalous Scholastics » ou « 7 Weeks ». Seul le single « New Friend Request » ressort du lot, sans vraiment faire de vagues. A offrir à votre petite sœur. Seulement si vous voulez vraiment être cruels.

 



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The Doors

The very best of

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Je ne vais pas vous faire l’affront de raconter l’histoire d’un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Simplement, pour commémorer le 40ème anniversaire de la naissance du quatuor mythique, Elektra a décidé de leur consacrer toute une série de compilations. Simple, double et triple (cette dernière est enrichie d’un Dvd). On ne parlera donc que de ce qui nous a été transmis : le double ! Soit 34 titres remasterisés par les membres survivants de la formation. Et franchement, si vous ne connaissez guère Jim Morrison et sa bande, ce recueil devrait vous permettre d’ouvrir les portes de leur univers à la fois poétique, subversif et tellement fascinant. Pas pour rien qu’une multitude d’artistes se sont réclamés et se réclament encore aujourd’hui du combo californien. Maintenant, pour les inconditionnels qui possèdent l’intégralité de leur discographie, cette compile n’a aucun intérêt. A moins que vous ne vous ne vouliez vous procurez le triple, à cause de ce fameux Dvd…

Track Listings

Disc: 1 

1. Break On Through 

2. Strange Days 

3. Alabama Song 

4. Love Me Two Times 

5. Light My Fire 

6. Spanish Caravan 

7. Crystal Ship 

8. The Unknown Soldier 

9. The End (full version) 

10. People Are Strange 

11. Back Door Man 

12. Moonlight Drive 

13. End Of The Night 

14. Five To One 

15. When The Music's Over 

Disc: 2 

1. Bird Of Prey 

2. Love Her Madly 

3. Riders On The Storm 

4. Orange County Suite 

5. Runnin' Blue 

6. Hello I Love You 

7. The W.A.S.P. (Texas Radio & The Big Beat) 

8. Stoned Immaculate 

9. Soul Kitchen 

10. Peace Frog 

11. L.A. Woman 

12. Waiting For The Sun 

13. Touch Me 

14. The Changeling 

15. Wishful, Sinful 

16. Love Street  

17. The Ghost Song 

18. Whiskey, Mystics And Men 

19. Roadhouse Blues 

 

 

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Bunny Rabbit

Lovers and Crypts 

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Couple sur scène et à la ville, la emcee Bunny Rabbit et la ‘beat maker’ Black Cracker bénéficient d’un buzz favorable, suite à leur adoubement officiel signifié par les tout aussi ‘hype’ CocoRosie. Black Cracker a d’ailleurs collaboré sur scène et sur disque avec les sœurs Cassidy. Pour « Lovers and Crypts », les deux musiciennes proposent un curieux mélange de paroles ‘porno chic’, de beats électro et hip hop minimalistes, cultivant un désespoir qui évoque les atmosphères claustrophobes des archi-sombres Swans voire de Lydia Lunch. On signalera quelques bons titres comme les hantés « It ain’t easy » et « Pussy Queen » ou le dansant « Saddle Up ». Le reste s’avère crispant et ennuyeux à souhait : la faute au flow monotone de Bunny Rabbit et l’absence de compositions dignes de ce nom…

 



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American Blues Box

American Blues Box

Écrit par

Avant de fonder American Blues Box, le chanteur/compositeur Derek Davis et le batteur James Pacheco militaient au sein de Babylon A.D. Nous sommes alors du côté de San Francisco, en 2004, et le duo ambitionne jouer du hard rock largement teinté de blues, à la manière d’Aerosmith, consentant une large part à guitare slide et à l'harmonica. Ils aiment d’ailleurs définir leur style comme une rencontre entre l'Aerosmith des débuts et le blues d'Elmore James. En véritable leader, Davis chante, compose, joue des guitares, de la slide et du piano. Kyle Bates est également préposé à la six cordes. Eric Pacheco se réserve la basse. Et invité, Charlie Knight se consacre à l'harmonica et au piano!

Un bottleneck apparemment distant ouvre le bal. Mais le volume sonore de ce "Mississippi Mud" augmente progressivement. La voix de Derek s'inscrit parfaitement dans ce décor. Tous les instruments se conjuguent à l’unisson. Même l'harmonica fantomatique baigne au cœur de cet univers malsain, fangeux. Derek chante –il est vrai– à la manière de Steven Tyler d'Aerosmith, d’un  timbre assez ‘zeppelinesque’. La slide n'attend guère longtemps pour se libérer. Les deux gratteurs s'entendent comme larrons en foire. Ils entretiennent une densité sonore impressionnante. ABB demeure davantage accroché aux blues que ses aînés d'Aerosmith et pourtant les ressemblances sont évidentes. Davis est un vocaliste idéal pour ce type de répertoire. Les deux gratteurs ne cessent de s'affronter ; mais également de se rejoindre. Révélant même un flux et un reflux de guitares acoustiques tout au long d’"Unconditionnal love". Leur reprise de "Some kind of wonderful" ne souffre d’aucune concession. Le vocal de Derek est très proche de Robert Plant. Il chante face à un mur de cordes menaçantes, contenues. L'harmonica de Charlie tente de se frayer un chemin au sein de ce puissant édifice sonore. Le reste de l'opus est de la même veine. Un hard blues rock fort bien ficelé caractérisé par une voix sauvage mais suffisamment maîtrisée ainsi qu’une combinaison de cordes électriques et acoustiques. Cette musique popularisée au début des années 70 bénéficie cependant ici d'une production résolument contemporaine (technologie oblige !) Parfois l'ABB baigne au sein d’une atmosphère plus sereine, tissant une ballade aux lignes mélodiques bien marquées. A l’instar de "Killing time", même si les guitares continuent de jouer à l’intimidation. L'apaisement ne transparaît guère que sur "When you were young". Lorsque l’exercice se résume à une simplification du blues rock, l’expression peut paraître banale, mais sous un profil électro-acoustique enrichi par l'harmonica, le résultat est beaucoup plus séduisant. Et je pense ici tout particulièrement à "Rattle my bones" et surtout au sémillant "Biscuit baking Mama", me rappelant quelque part l'Irlandais Rory Gallagher. Les musiciens aiment le blues. Et c’est à cet instant qu’ils se révèlent au sommet de leur art. Comme sur "Half the man", une plage totalement acoustique qui met en exergue piano, bottleneck et un harmonica dont l’aventure dans les aigus est proche du délire. La dernière plage a été immortalisée ‘live’. La cover d’un canon d'Elmore James : "I can't hold out". l'American Blues Box sort ses tripes sur les planches. Puissante, la slide hurle et gémit, pendant que nous nous surprenons à reprendre en chœur avec Derek, "Talk to me baby". Quelle santé!

 



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Wolf & Cub

Vessels

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A Adélaïde, en Australie, alertées par une étrange disparition, les autorités locales ont lancé un avis de recherche ! Joel Byrne, Thomas Mayhew, Joel Carey et Adam Edwards, les quatre membres de Wolf & Cub, avaient disparu. L'espoir de retrouver les corps des quatre musiciens s'amenuisait au fil des jours. Plus personne n'y croyait. Et pourtant, contre toute attente, un passant les aperçut, un beau matin, sortant des bois. Le teint blafard, le poil dru, la main tremblante et le cerveau lobotomisé par d'inimaginables expériences stroboscopiques, ils étaient là. Joel Byrne, le chanteur fumeur et chef de file de la formation, leva les bras, tendant « Vessels », son premier album, au ciel. Alors, il cria : `Les poils des kangourous sont électriques !' Aujourd'hui, on présente ces Australiens, fans de Primal Scream (écoutez de toute urgence l'excellent « This Mess »), des Stooges et des Liars comme les messies d'une nouvelle vague neo-krautrock psychédélique (`Allo, Le NME ? On a du nouveau par ici...'). Caractérisé par ses deux batteurs (Joel Carey et Adam Edwards), ses riffs cramés et son chant drogué, Wolf & Cub a fière allure. D'autant que ses intentions sont louables. Car, finalement, affirmer que vos concerts relèvent `d'une session de gospel sous ecstasy, que vos chansons prennent forme en mouvement par la grâce d'une intervention divine', c'est plutôt bon signe.

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Dave Berry

Memphis in the meantime

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Qui se souvient de David Grundy ? Alias Dave Berry (à cause de son admiration pour Chuck Berry), il est aujourd'hui âgé de 66 ans. Il a pourtant connu son heure de gloire dans les années 60, comme chanteur pop, même s’il puisait son inspiration dans le R&B et le rock'n'roll? Issu de Sheffield, ce personnage a décroché quelques hits au cours des sixties. Des 45 tours, bien évidemment. Dont sa reprise de "Memphis Tennessee", "The crying game", "This strange effect" (n°1 en Belgique et aux Pays-Bas) ainsi que "Mama". Son groupe répondait au patronyme des Cruisers. Le jeune label anglais Blue Matters a permis une rencontre entre le vétéran et un blues band dynamique : les Junkyard Angels. Une formation drivée par le guitariste Julian Piper. A ce jour, les Angels comptaient deux albums à leur actif : "Dirty work at the Crossroads", paru en 1988 et "Lonesome La La", commis en 1994. Ils accompagnent régulièrement des bluesmen américains, lorsqu’ils se produisent sur le Vieux Continent. Il leur est même arrivé d’enregistrer en leur compagnie. Et notamment pour quelques légendes louisianaises ; et en particulier Silas Hogan, Tabby Thomas, Lazy Lester, ainsi que les bluesmen de Chicago, Carey et Lurrie Bell. Julian Piper est également responsable d’un opus solo : "Primal blues".

L'album s’ouvre par la meilleure plage de l’elpee : une extraordinaire version de "Mercury blues", un titre popularisé jadis -outre-Manche- par Dr Feelgood et Rory Gallagher. Le chant de Berry passe bien la rampe, mais c'est la slide qui titre son épingle du jeu. Piper ne tient pas en place. Sa guitare subit les derniers outrages. Rien que cette plage mérite l’acquisition de cet elpee. De la dynamite ! Le timbre de Dave Berry n'a rien d'exceptionnel. Il se complait dans une certaine uniformité. Nonchalant, paresseux, il s’avère cependant très chaleureux. Bref, il est parfaitement ‘laidback’. Il n’est guère surprenant de retrouver sur ce disque des extraits du répertoire de JJ Cale et de Tony Joe White. "Taking the midnight train", par exemple. Les reprises de JJ sont vraiment réussies. Tout au long de "Same old blues", la slide de Julian est très présente. Par son jeu de cordes et de percussions, "Cajun moon" baigne au sein d’une atmosphère de rêve. Dave apprécie toujours le rockabilly. Il le démontre sur le "Mean ol' Frisco" d'Arthur "Big Boy" Crudup, une plage imprimée sur un tempo rapide et caractérisée par une bonne partie d'harmo accordée par le Texan Jeff Fuller, le tire maître (un morceau signé John Hiatt) et le "Boppin' the blues" de Carl Perkins. Dans le style de la Nouvelle Orléans, il adapte le "Are you going my way" de Bartholomew et Domino. Pour la circonstance, il reçoit le concours du piano syncopé de Craig Milverton. Autre plage issue de la plume de John Hiatt, "Georgia Ray", se révèle un roots rock d'excellente facture. Quoique sans grande prétention, cet opus s’avère fort agréable à écouter. Il s’achève, en outre, par "My baby left me", une autre reprise de Crudup, imprimée sur le rythme du chemin de fer…

                                                                                             

 

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Hank Harry

The Girl Of My Dreams

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Artiste bruxellois, auteur joyeux de 3 précédents albums, Hank Harry peut être comparé à un neo punk. Il a décidé cette fois-ci d’effacer un peu sa solitude créatrice et d’offrir un quatrième opus surprenant chez Carte Postale Records, nouveau label pour l’artiste. Auteur farfelu de mélodies naïves et inventives, il propose « The Girl Of My Dreams », suite logique de son précédent travail pour lequel il a adopté un même ton.

Amené en douceur, comme posé sur une rivière, ce projet suit le courant sans en être tributaire, sans jamais prendre l’eau. Sur la feuille qui vogue au fil du courant viennent s’ajouter des compagnons de route tout aussi déjantés que l’artiste. Parmi ceux-ci, une Suissesse : la violoncelliste Félicie Haymoz et sa scie musicale. Elle vient fendre l’eau pour accentuer de temps à autre sa course fluide. Excellente apparition de cette amie qui suggère des émotions brutes sur la pop alambiquée de Hank. Le minimalisme conforte la composition volontairement légère de l’album, même si la voix de notre compatriote ressemble quelque peu à celle de Christof Kurzmann, et frôle parfois le faux, sans jamais vraiment l’être. L’ambition des 12 morceaux de la plaque mérite toute notre attention et l’envie de creuser un peu mieux cet univers particulier. Un album recommandé seulement si on s’accorde le temps nécessaire d’écoute. Un coup de cœur : « No Matter How Big You Are », un morceau empreint d’une grande tendresse…



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