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L’amour étrange de Coilguns…

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Chroniques

Strings of Consciousness

Our moon is full

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Par une nuit de pleine lune, plusieurs duels semblent se livrer sur les toits d’une ville fantôme. Clarinette, guitare, contrebasse, saxophone, sons électroniques ou industriels… Quand l’un s’apprête à faire mouche, il en est toujours un autre pour prendre part au combat. Et le suspense de s’intensifier, encore et encore. Le ton monte ; le quasi-silence laisse la place à une lente montée en force. Quand la batterie, soudain, les prend par revers. Acculée, la guitare électrique montre les crocs. Les titres ont beau se succéder, on sent que ce n’est pas fini. Des voix graves à la Waits ou Cohen jouent tantôt le rôle d’arbitre, tantôt foncent dans la mêlée. Qu’elles soient plaintives, criardes, sombres, apaisantes ou même absentes, elles alimentent le jeu de manière soutenue. « Our moon is full », premier album du collectif Strings of Consciousness a de quoi capter l’attention. Non seulement par sa musique, mais aussi par l’étrange composition de ses membres, basés aux quatre coins du monde (USA, Grande-Bretagne, France). Si cet album a été enregistré en plusieurs étapes –grâce à Internet– il ne perd rien en qualité. Au contraire. Retravaillé sans cesse, « Our moon is full » est une vraie réussite de Strings of Consciousness.

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Sandro Perri

Tiny mirrors

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Du folk peau de pêche. Ce qui ne sera jamais superflu, ni obsolète. Les temps passent et repassent, mais il y aura toujours quelque part un moment intemporel pour accueillir l’amour courtois. Sandro Perri s’essaye à ce doux romantisme en posant sa nonchalante voix de velours sur des lignes de guitare mélodiques et limpides. L’essentiel s’enrobe ça et là de cuivres assourdis et percussions discrètes, pour un charme désarmant.

A des foulées de son passé instrumental vécu chez Polmo Polpo ou son ton électropop entretenu au sein de Glissandro 70, la nouvelle expérience puise dans une électro-acoustique chaude et parfumée. Loin de s’épancher pour autant en de mielleuses mélopées, le Canadien a façonné un style où la douceur a aussi du tempérament et de la grâce ; une formule qu’il applique en s’accompagnant de musiciens osant d’improbables instruments (erhu, euphonium, lap steel...), en s’essayant à des harmonies vocales voyageuses, en préférant un son lo-fi et vintage à l’image du Devendra Banhart de « Oh me oh my ». C’est le résultat auquel la musique peut aspirer lorsqu’elle est vidée de ses frustrations juvéniles, ses contraintes commerciales, ses pressions de flambant neuf. Simple ivresse ouateuse, devant laquelle il faut tout simplement baisser les armes.

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Pantaleimon

Mercy Oceans

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Après une poignée d’EPs, une collaboration auprès de Current 93 et un premier disque, sorti en 1999 et réédité en 2005, Andria Degens persiste à tracer son chemin sur les routes les plus mélancoliques et, parfois, les plus sombres de la folk. Un sentiment de solitude inextricable se dégage du monde imaginaire de Pantaleimon. Comme si celui-ci ne permettait aucune manifestation de joie aux créatures insolites parcourant son délicat panorama. De temps à autres, quelque irréductible se risque à esquisser un sourire discret mais l’atmosphère du microcosme aura tôt fait de le rappeler à l’ordre. La reine des lieux prend alors plaisir à plonger son peuple dans une profonde léthargie et s’en délecte. Car, en réalité, ces derniers se complaisent à subir les sautes d’humeur de leur figure royale, attendant nerveusement chacun de ses soubresauts. Pantaleimon est donc l’un de ces univers que l’on évite farouchement mais finit tôt ou tard par s’emparer de notre volonté.

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Okay

Low Road

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Marty Anderson, alias Okay, est l’un de ces artistes atypiques qui n’hésitent pas à aller au dessus de leurs limites pour convaincre un public qui, tôt ou tard, finira médusé par une telle persévérance. Victime d’une affection gastrique chronique, une forme rare de la maladie de Crohn lui interdisant régulièrement d’errer plus loin que le porche de sa maison, Anderson déploie toute son énergie sur « Low Road ». Cet admirable recueil vogue subtilement entre folk, indietronica et ingénieuses expérimentations.

Sans s’apitoyer sur son sort, le Californien à la voix singulière retrace les hauts et les bas d’une vie alambiquée et questionne le monde à coup de mélodies énergiques survolées de textes majoritairement sombres. Première partie d’un diptyque dont la seconde moitié s’intitule tout simplement « High Road », ce « Low Road », originellement publié en 2005, est une bien jolie surprise...

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Boards Of Canada

Trans Canada Highway (EP)

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Premier single extrait de l’album « The Campfire Headphase » sorti en 2005, « Dayvan Cowboy » des Anglais de Boards Of Canada a connu une seconde vie en 2006 sous la forme d’un EP 6 titres recelant le titre original ainsi que son remix par Odd Nosdam. Ces deux versions sont enrichies pour l’occasion de cinq titres inédits. La patte electro-ambient atmosphérique du duo est magnifiquement soulignée sur cet EP, réédité en décembre dernier. Celui-ci s’adresse principalement aux heureux propriétaires du très bon « Campfire Headphase », dont il est quasiment indissociable. Les fans de Radiohead, qui aimeraient découvrir l’origine de l’inspiration de ces derniers pour leurs derniers travaux, ne seront certainement pas en reste.

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Beach

Play It To Death

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Ces trois là s’appellent Peter, Bjorn & Gunar mais, comme ils arrivent trop tard, ils ont choisi le sobriquet original de Beach. Intitulé sous lequel ils s’appliquent à nous faire perdre notre précieux temps au son de leur pop rock tout aussi ‘originale’.

Le trio allemand présente sur son second recueil dix titres d’une platitude hallucinante. L’ensemble sonne comme une répétition générale durant laquelle les trois gaillards auraient décidé d’imiter approximativement leurs influences, Pearl Jam en tête. Les titres se suivent et se ressemblent et les vocalises du leader de la troupe deviennent insupportables au bout de quelques minutes d’écoute. Quoi de plus normal dès lors de rire jaune, voire de s’étouffer, à la lecture de la bio de la formation. Celle-ci présente « Play It To death » comme ‘un prototype de ce que peut être le rock de nos jours’. Le plus effrayant dans cette histoire serait qu’ils y croient, à leurs conneries…

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Arthur & Yu

In Camera

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Les nostalgiques de Nancy Sinatra et du regretté Lee Hazelwood, mort en août dernier, vont en avoir pour leur argent. Les deux légendes se sont réincarnées pour le plus grand plaisir de nos petites oreilles. Grant Olsen et Sonya Wescott, alias Arthur & Yu, présentent sur leur premier recueil un véritable hommage à ces deux artistes mais également à la folk circa 60’s. Et plus particulièrement The Velvet Underground (« 1000 Words », « Afterglow »,…).

Les morceaux qui jalonnent cet excellent « In Camera » sont un condensé de pop estivale on ne peut plus rafraîchissante. L’union des vocalises d’Olsen et Wescott semble tellement naturelle que leur dissociation serait une véritable aberration. Les plus mélancoliques se laisseront aller à quelques rêveries sur les séduisants « Black Bear », « Come To View (Song For Neil Young) », « Lion’s Mouth » et, surtout, « 1000 Words ». Arthur & Yu, duo découvert sur le dernier Dntel (« Dumb Luck »), signe donc un premier essai coup de cœur que les fans de Camera Obscura, Broadcast ou Yo La Tengo ne pourront qu’accueillir les bras grands ouverts.

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The Twang

Love It When I Feel Like This

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Formation originaire de Birmingham, The Twang tente tant bien que mal de se raccrocher à la vague ‘hype’ du Brit Rock tendance ‘jeunots’, engendrée par Arctic Monkeys. Loin d’atteindre le brio de ces derniers, The Twang se perd dans ses influences, des Clash à Kasabian en passant par Oasis, Kaiser Chiefs et The Stone Roses. Il faut avouer que « Love It When I Feel Like This » génère des sonorités accrocheuses et entêtantes mais la voix de Phil Etheridge altère ce qui aurait pu être une plaque décente. Le leader bave ses textes de son accent un peu trop prononcé, voire insupportable sur certains morceaux (« Got Me Sussed », « The Neighbour »). De fait, il se fait carrément ridiculiser par ses musiciens, deux fois trop bons pour lui. The Twang aurait pu être un groupe à tenir à l’oeil. Dommage que la troupe ne puisse disposer du leader qu’elle mérite.

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These New Puritans

Beat Pyramid

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Enième ‘nouvelle sensation’ made in UK, These New Puritans reprennent en 2008 le flambeau des Shy Child, Shitdisco et autres Klaxons. A l’heure où ces derniers ont décidé de passer à autre chose, la voie est libre pour l’electro-pop tendance ‘new rave’ du quatuor originaire de Southend-on-sea. Une chance car These New Puritains recyclent le genre à leur manière, lui procurant un second souffle rafraîchissant.

En 16 morceaux d’une moyenne de 3 minutes, la formation s’impose et en impose. On reste scotchés à des morceaux tels que l’engageant « Swords Of Truth », le trippant « Doppelgänger » ou le déjà classique « Elvis ». La formation n’a pas peur de prendre des risques, quitte à déplaire (les laborieux « Navigate-Colours » et « Costume ») mais c’est exactement cette formule qui rend le reste de ce « Beat Pyramid » d’autant plus appréciable. Instantanée ou pas, cette pyramide de rythme s’érigera certainement comme un incontournable de 2008.

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Plain White T’s

Every Second Counts

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Il aura fallu plus d’un an à « Hey There Delilah » pour se frayer un chemin à travers les foyers européens menant vers le haut des charts. L’attente a payé pour les Plain White T’s car, aujourd’hui, impossible d’allumer sa radio sans être contraint d’imposer à nos tympans le hit de ces nouveaux Fall Out Boy(s). Les nouvelles coqueluches de ces (très) jeunes dames présentent sur leur troisième ouvrage une collection passionnément inintéressante de tubes préfabriqués à la Simple Plan.

Sachant l’Europe un peu trop à la masse, Hollywood Records aura même pensé à inclure l’énorme tube radiophonique « Hey There Delilah », ainsi que le single « Take Me Away », tous deux originellement extraits de « All That We Needed », le recueil précédent. Taillé sur mesure pour les radios collégiennes de Californie, « Every Second Counts » est parcouru de titres aux refrains certes accrocheurs (« Hate (I Really Don’t Like You)) », « Our Time Now », le très ‘Jimmy Eat World-esque’ « Friends Don’t Let Friends Dial Drunk ») mais s’adressant principalement aux teenagers. Ceux-là même pour lesquels « Every Second Counts » aura perdu tout son attrait dès le débarquement de ce que les Ricains appellent ‘the next big thing’. Plain White T’s ou l’histoire d’un succès éphémère…

Pour regardez le clip de Our Time Now

http://www.youtube.com/watch?v=sftymVyLb-Q

http://www.wat.tv/playlist/858435/video/859932/plain-white-s-our-time-now.html

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftiG5.html

Pour regarder le clip de Hey There Delilah

http://www.youtube.com/watch?v=h_m-BjrxmgI

http://www.wat.tv/playlist/467571/video/656937/attitude-PLAIN-WHITE-T-S-HEY-THERE-DELILAH.html

 

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