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Une piqûre de rappel pour Pond…

Le nouvel elpee de Pond, « Stung ! » paraîtra ce 21 juin 2024. A ce sujet, Nick Allbrook a déclaré : ‘J'ai écrit la plus grande partie de cet album en tondant la pelouse de quelqu'un. Je suis rentré chez moi, j'ai posé mes doigts sur le piano et j'ai joué la…

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Chroniques

Erik Levander

Kondens

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Erik Levander termine actuellement ses études d’architecture à Copenhague. Le Suédois est visiblement passionné par cet Art qu’il conçoit déjà. Mais pour la circonstance, sous la forme de construction sonore. Le romantisme ténébreux et mystique semble être sa muse. Et son second opus en est la plus belle illustration. A l’instar d’Efterklang, groupe très proche de l’artiste, Erik milite au sein de l’écurie Rumraket. Un choix guidé par une envie de créer sa musique dans des conditions optimales. Tout comme ses condisciples danois, Erik se complait dans la mélancolie et l’abstraction. Il injecte ainsi à l’aide de son ordinateur, une sensibilité unique, palpitante, née de minuscules beats cérébraux. Une œuvre qui brille de mille feux, éclairant une voie obscure destinée à nous conduire vers un univers typiquement scandinave, paradoxalement glacé et passionnel, envoûtant et hypnotique, mais surtout empreint de douceur et d’apaisement.

Enregistré entre 2004 et 2007, « Kondens » ne se contente cependant pas de s’alimenter à l’électronique. C’est ce qui fait sa richesse. Guitares, piano, et clarinette viennent ainsi donner de l’amplitude à l’expression sonore, compensant ainsi une certaine langueur voire de la récurrence. Et la combinaison de tous ces éléments conduit souvent à des moments de magie, voire de beauté saisissante. Difficile d’ailleurs de comprendre ce Levander lorsqu’il affirme être influencé par des formations comme My Bloody Valentine ou encore Sonic Youth. Une chose est sûre, cet artiste hors norme vient, en commettant de « Kondens », de faire un grand pas dans le monde du lyrisme électronique…  

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Bill Dixon with Exploding Star Orchestra

Bill Dixon with Exploding Star Orchestra

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Le jazzman Bill Dixon et les treize membres de l’Exploding Star Orchestra, dont le line up implique un autre jazzman et compositeur de talent, répondant au nom de Rob Mazurek, présentent sur leur essai éponyme trois morceaux libres de toute structure et de limites. Du free jazz à l’état brut. A priori difficile d’accès, l’œuvre s’adresse essentiellement aux fans du genre qui (re)découvriront l’univers déconstruit de Dixon, auquel Mazurek ajoute une touche personnelle audacieuse (« Constellations For Innerlight Projections (For Bill Dixon) »).

Le déconcertant voyage initiatique proposé par Bill Dixon est susceptible de faire virevolter l’auditeur entre coups de trompettes rageurs, trombones inquiétants et autres envolées de saxophones accusateurs. Une aventure dont on ne sort pas indemne mais qu’il faut cependant entreprendre avec précaution. Ravis ou nauséeux, les disciples ayant tenté l’aventure ne peuvent que saluer à l’unanimité la performance indéniablement salvatrice de Dixon, Mazurek et du reste de l’orchestre. Jouissant certainement d’une exposition très discrète, « Bill Dixon With Exploding Star Orchestra » devrait très certainement ravir les amateurs de Free Jazz, sans pour autant déplaire aux autres. Sauf si vous êtes allergiques au style, of course.

 

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Dead Souls

Cognac and Coffee

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Avant de se lancer dans l’aventure Dead Souls, Flip, Yves, Koen et Bernard ont tous participé à d’autres projets. Que ce soit dans la musique classique, la pop ou la noise, nos quatre jeunes gens possédaient déjà un sacré bagage musical ; un potentiel qu’ils ont donc mis en commun après avoir tourné pour une quarantaine de concerts, à l’initiative de leur ami Stijn Meuris et de son groupe Monza. Pourtant, lors de ce périple, Dead Souls avait été engagé pour interpréter des reprises. Dont certains hymnes de Joy Division, une de leurs influences majeures.

La formation nordiste s’est donc décidée à enregistrer un premier elpee. Pas de surprise majeure à escompter, mais des compos sculptées dans un pop/rock plutôt efficace. Manifestement, l’ombre de Joy Division, plane sur ce « Cognac and Coffee » ; et en particulier sur « Zen for Birds », une chanson empreinte d’une grande mélancolie. En outre, le timbre du vocaliste est très proche de celui de… Ian Curtis. Ce qui explique cette confusion, ce trouble qui nous envahit en écoutant ce disque. Et la grande profondeur des morceaux accentue cette sensation. Heureusement, l’opus recèle quelques douceurs plus pop ; à l’instar du très beau titre maître, placé en ouverture ou encore de « (There’s A) Trying in Crying », dont la mélodie langoureuse est totalement irrésistible.

Comme un signe du destin ou tout simplement une marque de bonne conscience, « Cognac and Coffee » pourrait être comparé à un excellent digestif. Un moment à savourer dans la sérénité la plus totale. Une sérénité que Dead Souls vit d’une façon décomplexée tout en boostant, par son énergie, une scène belge parfois un peu trop fébrile.

En concert :

le 30 septembre à l’AB Club (aftershow Killing Joke)
le 18 octobre au Depot de Louvain (supporting act Motorpsycho)
le 14 novembre au Trix à Anvers (+ Transit)

 

 

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Animal Collective

Water Curses (EP)

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Animal Collective persiste et signe. Le trio poursuit sa conquête à grande échelle de la planète indie en publiant un EP 4 titres, « Water Curses », quelques mois après avoir concocté le déjà incontournable « Strawberry Jam ». Parfaite continuité de ce dernier, le court exposé consiste tout simplement en une nouvelle preuve d’ingéniosité. Les quatre morceaux inédits créent une nouvelle brèche dans la frontière entre le rêve et sa part de folie. On en émerge certes moins confus qu’auparavant, leurs expérimentations n’ayant momentanément plus de secrets pour ses adeptes, mais nos esprits ressortent néanmoins toujours aussi émerveillés par la magie des invocations spirituelles de cette confrérie animale. Le champêtre « Water Curses » précède un « Street Flash » délassant et un « Cobwebs » étrangement familier. L’ensemble donne incontestablement un arrière goût de trop peu, mais peut-être est-ce là le but des membres de la formation culte. Ceux-ci clôturent leur courte intervention par un « Seal Eyeing » captivant, nous abandonnant sur place, pendus à leurs lèvres et impatients d’entrevoir les futurs délices et supplices qu’ils nous réservent...  

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Transit

Whitewater

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Ayant récemment joué en première partie de 65daysofstatic à l’Orangerie du Botanique, Transit peut se targuer de porter l’étiquette de nouvel espoir post-rock made in Belgium. Proche de l’univers des Ricains d’Explosions In The Sky, le quatuor s’applique à faire frissonner son auditoire à coup de longues excursions contemplatives au cœur d’un genre auquel il apporte une petite touche personnelle. Une touche de pop aérienne, relativement bien placée, qui donne du relief à l’ensemble et permet à la formation d’éviter la redite (« Trees », « Maribor »). Transit parvient également à glisser quelques vocalises sur certains morceaux (les resplendissants « Thor » et « Lucas ») de manière si discrète et subtile qu’elles paraissent dès lors indissociables de l’ensemble. On saluera plus particulièrement la performance de la formation sur l’épique « January » et sa structure assurément classique mais terriblement efficace. Légèrement moins inventif que des Tomàn ou des Tape Tum, les quatre Gantois donnent sur ce « Whitewater » le signal de départ d’une carrière que les fans du genre devraient certainement suivre de très près.

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Get Cape. Wear Cape. Fly

Searching For The Hows And The Whys

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A trop rechercher le comment et le pourquoi des choses, on peut aisément finir par prendre la tête à son auditoire. La quête philosophique de Sam Duckworth alias Get Cape. Wear Cape. Fly, elle, démarre pourtant sur des notes si légères que le questionnement ne paraît subsister que quelques courts instants. Une impression de bien trop courte durée.

« Let The Journey Begin » introduit ce second essai en fanfare, à l’aide de trompettes, de saxos, d’une section de cordes et d’une petite touche d’electronica. Un départ prometteur qui laisse vite place à une évidente masturbation mentale dont la substance obtenue est propulsée aveuglement sur une large partie de la plaque. La vivacité des mélodies est alors effacée au profit de textes trop bavards et d’une profondeur qui semble mal avenue. Les extraits les plus sympathiques de ce second recueil en perdent carrément de leur charme (« The Children Are (The Consumers Of) The Future », « Keep Singing Out » ou encore la collaboration de Kate Nash sur « Better Things »). Même la patte évidente de Nitin Sawhney, coproducteur de l’essai, tombe à plat. Get Cape. Wear Cape. Fly se paie également une intervention de Billy Bragg sur un interlude dont l’intérêt et la pertinence est difficile à cerner. Dans l’ensemble, ce « Searching For The Hows And The Whys » est vraisemblablement plein de bonnes intentions mais passe inexorablement à côté de son objectif. Sauf si celui-ci est effectivement de prendre la tête à son auditoire...  

 

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Fall Out Boy

**** Live in Phoenix

Après avoir concocté trois albums en studio, Fall Out Boy revient sous le feu des projecteurs en nous proposant un elpee enregistré en public lors de la tournée ‘Honda Civic’. Au Cricket Pavillion, à Phoenix (USA). Le 22 juin 2007, très exactement. Découpé en pas moins de 15 titres, l’opus attendu par bien des fans est étrangement intitulé « **** ». Il recèle la plupart des singles des trois cds précédents ; en outre, la moitié du set émane de son dernier essai studio en date : “Infinity on High”.

Bien que la plaque réjouisse les fans purs et durs, Fall Out Boy démontre ici qu’il est un groupe de studio et non de live. Certes, le jeu de scène est au rendez-vous –les guitares tournent et les effets pyrotechniques ne manquent pas–, mais tout de même. On peut s’attendre à quelques imperfections instrumentales  –et oui, accomplir des pirouettes en jouant n’est pas si simple– mais la voix est trop souvent hors ton et gâche donc le plaisir d’écoute.

Malgré ce tableau assez sombre, tout n’est pas mauvais. Tout d’abord, ici au moins, on sent que l’on à affaire à du vrai ‘live’, pas comme sur certains enregistrements aseptisés (le “Live in San Diego” de Switchfoot est un bon exemple). « **** » respire donc le direct avec tout ce que cela comporte, comme les –parfois gros– mots du chanteur entre les titres ou les réactions de la foule en plein délire chantant en chœur les refrains. La reprise du “Beat It” de Michael Jackson est un autre moment fort. Impliquant John Mayer, ce titre est un réel plaisir pour les oreilles. Il est également le seul enregistré en studio.

A noter qu’il existe également une version Dvd de ce set, incluant également la cover ‘live’ de « Beat It ».

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Evangelista

Hello, Voyager

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Derrière Evangelista se cache Carla Bozulich, chanteuse des Geraldine Fibbers. Ce nouveau projet nous accompagne à travers les élucubrations schizophréniques de la donzelle. Difficile d’accès, l’univers bipolaire de Bozulich déconcerte et donne assez rapidement la nausée aux auditeurs non avertis. Assurément, quelques titres de cet « Hello, Voyager » permettent d’entrevoir la facette plus posée et agréable d’Evangelista (« The Blue Room », « Lucky Lucky Luck », « For The L’il Dudes »). Mais cette dimension analgésique ne fait alors qu’amplifier le côté saumâtre et agaçant des petites expérimentations de Bozulich (« Hello, Voyager », « Winds Of St. Anne »). Evangelista ne semble pas encore avoir choisi entre l’option Noise, gothique ou Sleep Rock. En attendant que la formation qui compte, entre autres, des membres de Thee Silver Mt. Zion, se décide entre les deux alternatives, nous, on passe notre chemin. Très discrètement, histoire de ne pas énerver la demoiselle, apparemment assez tourmentée.

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Julien Doré

Les Limites (single)

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Attendu au tournant depuis sa victoire à la Nouvelle Star de M6 l’an dernier, Julien Doré marque l’envol de sa carrière à l’aide d’un premier ‘vrai’ single, plutôt gentillet, aux accents pop folk. Ceux qui ont suivi de près l’émission regretteront éventuellement le grain de folie du jeune homme, quasiment absent de cette première composition, mais seront frappés par le côté très ‘Jean-Louis Murat-esque’ de ses intonations. Petite ritournelle de deux minutes et quelques secondes assez sympathiques, « Les Limites », ne présente manifestement pas le même potentiel tubesque que le « Double Je » d’un certain Christophe Willem. Reste donc à voir ce que le lauréat de la Nouvelle Star 2007 nous réserve sur son premier ouvrage, à paraître incessamment sous peu. Souhaitons que ces ‘limites’ ne soient pas celles de son talent...
 
iTunes:

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dEUS

Vantage Point

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Joli retour pour la bande à Tom Barman. « Vantage Point », successeur de « Pocket Revolution » et annoncé par l’énormissime single « The Architect », est à peu de choses près ce que l’on pouvait attendre d’un dEUS. C’est-à-dire une série de dix tueries aux riffs accrocheurs et aux refrains impossibles à déloger du cortex cérébral. Même s’il est évident que Barman et co. ne prennent plus autant de risques qu’auparavant, l’ère des « Theme From Turnpike » ou « Everybody’s Weird » étant loin derrière eux, ce nouveau recueil démontre que la formation belge est également à mille lieues d’une potentielle perte de régime.

Ce respectable « Vantage Point » convainc dès les premiers accords de « When She Comes Down », sa plage d’ouverture. La cadence est d’ailleurs conservée tout au long de la durée du disque, des délassants « Eternal Woman », « Smoker Reflect » et « Slow » aux addictifs « Favourite Game », « Is A Robot » et le déjà fameux « The Architect ». dEUS réussit là un nouveau sans faute qui ne fait que conforter le statut de formation culte du quintet. Le disque de l’été made in Belgium.

 

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