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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Chroniques

Christine & The Queens

To be honest (single)

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Il n’est pas dans les habitudes de votre chroniqueur de rédiger des articles sur des chansons interprétées dans la langue de Shakespeare, mais les quelques phrases qui y sont prononcées dans celle de Molière servent d’excuse et justifient le bonheur d’écrire une chronique à propos de ce titre de toute beauté.

Redcar, alias Christine and the Queens, nous livre un morceau magnifique, céleste.

Cette chanson constitue une prémisse de l’elpee « Paranoïa, Angels, True Love », dont la sortie est prévue pour le 9 juin 2023.

L’opus a été écrit, interprété et coproduit par Redcar en compagnie de Mike Dean (Lana Del Rey, Beyoncé). On y retrouve aussi, sur plusieurs morceaux, la participation de 070 Shake et Madonna.

On comprend mieux la qualité de la production musicale qui nous entraîne du début à la fin. Les nappes électro et l’écho sur la voix nous permettent de prendre notre envol afin de nous conduire vers la quintessence de l’artiste, une plage stratosphérique dont les paroles poétiques sont à double sens.

Le clip onirique (à découvrir ici) est d’une douceur et d’une force incroyables.

Redcar y est habité par son art, sa passion, et transperce nos âmes de sa présence et son regard. Les clips tournés à la mer et tout particulièrement sur la plage sont rarement réussis, car il s’agit d’un procédé éculé dont les artistes abusent. Mais ici, le noir et blanc laiteux, la lumière, les contreplongées communiquent un moment de grâce au cours duquel il danse de manière complice et envoûtante avec la mer et le soleil. La toute fin se termine sur un flash de couleur. C’est une œuvre d’art.

Merci Redcar de faire partie de la scène musicale actuelle, on a hâte de découvrir l’album.

Pour les dates de concerts, c’est

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Marka

Voodoo Belge

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Une petite piqûre de rappel, quand même, pour celles et ceux qui ne s’en souviendraient plus : Serge Van Laeken, aka Marka, est le père d’Angèle et de Roméo Elvis.

A ses débuts, Serge a joué parmi plusieurs groupes bruxellois, dont Marine, une formation fondée par le chanteur/saxophoniste/trompettiste Marc Desmare (aka Marc du Marais, Marco Laguna, Marc Lagoon, etc.) et au sein de laquelle ont également sévi les futurs membres de Allez Allez, dont Sarah Osbourne, Kris Debusscher, Robbie Bindels et Nicolas Fransolet. Nous sommes alors en 1981. Allez Allez va décrocher un énorme hit en 1985, l’incontournable « African Queen ». A cette époque, le band parvient même à remplir Forest National.

Marka entame sa carrière en solo en 1992 en publiant l’album « Je Vous Dis Tout ». Il vient de fêter ses 62 ans, et continue son petit bonhomme de chemin. Ce qui ne l’a pas empêché de repartir en tournée, avec Allez Allez, notamment en 2017 et en 2019.

Lorsqu’il a publié son précédent elpee, « Terminé Bonsoir », on aurait pu imaginer qu’il allait mettre un terme à sa carrière. Ce n’est pas le cas, car, apparemment, il n’a pas encore envie de prendre sa retraite…

Il nous propose ainsi un nouvel LP découpé en 13 plages. Son titre ? « Voodoo Belge ».

Blues/rock bien rythmé, « Pénélope Cruz » est paru en single (le clip est disponible ici

), un morceau au refrain plutôt entêtant et traversé d’une incantation… vaudou. Marka vient manifestement nous prêcher sa religion ou plutôt sa philosophie personnelle… A l’instar de « Amour boxe » ou de « Un Vieux Rocker » (le clip est à découvrir ), un morceau autobiographique (Jacques Duvall lui prête sa plume) au cours duquel il donne sa définition du rock. Mais encore « Ouvre la Porte », une chanson empreinte de nostalgie. Et même « Such A Boy », qui rend certainement un hommage à ses enfants.

Autre hommage, celui qu’il rend à feu « Link Wray », un guitariste et chanteur de rock américain, considéré comme un des meilleurs sixcordistes de tous les temps. Et là, c’est un blues qui macère dans le bayou ! Quant à « La Solution » et « On Le Fera Ensemble », ils sont à nouveau sculptés dans le blues/rock.

Il nous réserve quelques titres plus légers, dont « Mr Je Sais », « Je positive » et « On Ne Peut Pas », au cours duquel Greg Ziap (harmoniciste de feu Johnny Halliday) souffle dans sa musique à bouche.

« Obsoleta » véhicule des accents latino. Savoureux, « Je Positive » navigue quelque part entre jazz et lounge. Interprété à la gratte semi-acoustique, « Mr Je Sais » baigne au sein d’une certaine forme de douceur. L’intervention de la trompette est imparable sur « Pauvre Type ».

Manifestement Marka a toujours des choses à dire, et il ne va pas se gêner…

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Nathan Bowles

Plainly Mistaken

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« Plainly Mistaken » constitue le quatrième essai du docteur es-banjo, Nathan Bowles (NDR : c’est également le batteur de Steve Gunn). Sur cet elpee, il nous invite à explorer les méandres de l’americana ancestral qu’il a revisité en y injectant une bonne dose de modernité ‘indie’.

Cet elpee s’ouvre par une version bluegrass du « Now If You Remember » de Julie Tippetts ; et le reste de l’opus est tout aussi intéressant. En compagnie du batteur Rex McMurry (CAVE) et du bassiste Casey Toll (Mount Moriah, Jake Xerxes Fussell), il ranime l’esprit de Terry Riley. Parfois propice à la méditation (« Umbra »), parfois davantage avant-gardiste (« Ruby/In Kind I ») ou plus folk (les emballantes 10 minutes de « The Road Reversed »), Bowles rend, au banjo, ses lettres de noblesse en préservant l’âme des Appalaches…

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Air Waves

The Dance

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Collaboratrice du toujours parfait Kevin Morby ou de Katie von Schleicher, Nicole Schneit propose le second elpee de son projet, Air Waves. Et il est en tous points réjouissant. Lors des sessions d’enregistrement, elle a bénéficié du concours d’invités de marque tels que Luke Temple, Cass McCombs et Frankie Cosmos. Tout au long de cet opus, elle nous réserve de petites perles indie pop (« The Roof ») boostées par des cuivres (« Wait ») et discrètement tapissées de claviers, tout en ne négligeant pas d’y injecter une bonne dose de sensibilité. Depuis sa base arrière de Brooklyn, l’Américaine est parvenue à concocter une œuvre plus complexe qu’elle ne paraît. Et le très mélancolique « Black Medal Demon » en est la plus belle illustration… 

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Voyou

Les royaumes minuscules

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De son vrai nom Thibaud Vanhooland, Voyou est un artiste complet. A la fois auteur, compositeur et interprète, son premier elpee, paru en 2019, avait reçu un excellent accueil critique, tant du public qu’auprès des médias. « Les royaumes minuscules » constitue son cinquième opus, une œuvre, de nouveau conceptuelle, car après avoir choisi un thème, il décline son univers autour de celui-ci.

Féérique, l’intro nous invite à rejoindre son microcosme.

Voyou mélange les genres : électro, pop, bossa nova, chanson française... Tout y passe, mais toujours en y ajoutant cette touche personnelle, sa signature. Les arrangements sont soignés, alors que les textes sont poétiques et introspectifs.

Ces chansons nous plongent dans des ambiances riches et travaillées. Un peu trop, peut-être ? Il y manque quand même des textes de la trempe de « L’hiver », une compo qui nous laisse respirer, accorde plus de place aux paroles et la voix. Mais c’est une question de goût.

Néanmoins, la manière dont Voyou aborde des thématiques universelles et intimes est intéressante. Il parle de la nature, de l'amour, de la solitude, de la vieillesse, de la mort... Des sujets profonds et souvent douloureux, mais toujours traités avec sensibilité et intelligence.

Pour (re)voir son beau clip « L’hiver », qui avait déjà bénéficié d’une chronique, c’est ici

Pour célébrer la sortie de l’album, rendez-vous le 2 mars au Musée de l'Illusion à Bruxelles.

Méthode chanson

https://methodechanson.com/

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Guillaume Ledent

Chanson vide (single)

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« Chanson vide » est une chanson plutôt bien remplie, certainement pas banale, ni à deux balles.

La manière de chanter et la mélodie vocale de cet auteur-compositeur-interprète tournaisien talentueux, évoque d’abord un ménestrel du Moyen-Age qui nous raconte une histoire transmise de génération en génération.

Légèrement perchée, la voix virevolte et nous emmène ensuite où l’on ne pensait pas aller.

Une déclaration d’amour poétique qui sent l’hiver nous emporte dans l’Ariège pour un cœur en jachère.

Hormis la voix et la trompette d’Emma Duret ainsi que la basse de Bastien Wibaut, les paroles, l’instrumentation et la musique sont signées par Guillaume Ledent.

L’instrument à vent, les percussions et les chœurs incitent à danser et faire la fête en compagnie de Guillaume et Emma.

Le mixage et le mastering ont été réalisés par Géraldine Capart.

Guillaume Ledent se produira en concert le 16 mars 2023 à ‘La Petite Fabriek’ de Tournai. Pour commander son nouvel album ou réserver votre place, c’est ici

Méthode chanson

 

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Laura Cox

Head Above Water

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Laura Cox est un enfant de YouTube. En 2008, elle commence à y partager des soli de guitare. A cette époque, les artistes féminines ne sont pas légion à utiliser ce site web d'hébergement de vidéos et média social.

Pourtant, dans l’histoire du rock, des dames talentueuses qui se consacrent à six cordes, il n’en manque pas. Dans le désordre : Annie clark (St Vincent), Kelly Deal, Poison Ivy, Jennifer Batten, Ana Popovic, Samantha Fish, Susan Tedeschi, Sue Foley, Bonnie Raitt, Sister Rosetta Tharpe (NDR : qui a eu son heure de gloire dans les années 30 et 40) et la liste est loin d’être exhaustive…

Franco-britannique, Laura Cox mériterait certainement de s’ajouter à cette longue liste. Sur « Head Above Water » elle se consacre, bien sûr, à la guitare, dont une steel, mais aussi au banjo et au chant. Son backing group réunit le drummer Antonin Guerin, le second sixcordiste Mathieu Albiac et le bassiste François C. Delacoudre,

Le disque s’ouvre par le titre maître. Les sonorités de cordes sont à la fois, cristallines et vivifiantes, alors que la voix de Laura évoque, tout à tour, Beth Hart, B.J. Scott, Tina Turner ou encore Typh Barrow.

L’esprit embrumé, elle nous invite à emprunter la Route 66, en Harley Davidson, depuis Chicago à Santa-Monica en passant par Tucumcari, au Nouveau Mexique. A l’instar de « So Long », un blues électrique d’une grande pureté au cours duquel elle double au banjo, communiquant un petit goût americana à la compo. Un banjo, qui revient régulièrement à la surface, tout au long du long playing.

Après un début atmosphérique, « One Big Mess » s’emballe et nous réserve des envolées à la Steve Vai.

« Set Me Free » devrait plaire aux fans d’AC/DC, malgré la voix féminine, parfaitement en phase et harmonie avec les sonorités crasseuses et huileuses des deux six cordes.

Plus paisible et empreint de délicatesse, « Old Soul » exhale un parfum americana. Les discrètes interventions au banjo et celles de la lap steel, nous entraînent jusque Nashville.

Toujours lancé sur la Route 66, « Wiser » opère un petit détour, en empruntant la Route 61, vers le bayou.

« Before We Get Burned » et « Seaside » nous transportent dans les grandes plaines des States, où paissent les bisons et que sillonnent les cowboys... 

Mathieu Albiac et Laura Cox sont particulièrement complémentaires aux grattes. Et l’efficace « Swing It Out » en est la plus belle démonstration. Impressionnant !

L’elpee s’achève par la ballade « Glassy Day », une plage au cours de laquelle guitare en slide et banjo entrent, à nouveau en osmose.

 

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Ali Farka Touré

Voyageur

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Né le 31 octobre 1939 à Kanau et décédé le 7 mars 2006 à Bamako, Ali Farka Touré était un musicien et chanteur malien. Album posthume, « Voyageur » constitue la première sortie de matériel inédit consacré à cet artiste, depuis « Ali & Toumani », paru en 2006. Depuis son village natal, si au bord du fleuve Niger jusqu’à Los Angeles, feu Ali Farka Touré a planté les graines de la world music sur tous les continents. Le son d'Ali Farka Touré a fusionné des styles musicaux traditionnels maliens très appréciés avec des éléments distincts du blues ; ce qui a abouti à la création d'un nouveau genre, connu sous le nom de blues du désert.

Cet opus propose une collection de joyaux capturés à divers moments, pendant une quinzaine d’années, sur la route et en studio, entre les sessions d’autres elpees. Sa compatriote superstar malienne Oumou Sangaré apporte son concours pour trois titres : « Bandoloboourou », « Cherie » et « Sadjona ».

Produit par Nick Gold de ‘World Circuit’ en compagnie du fils d'Ali, Vieux Farka Touré, ce long playing révèle 9 titres originaux.

La voix inimitable d'Ali et son jeu de guitare envoûtant ont tout pour séduire n’importe quel amateur de musique world.

Son premier single, « Safari », se distingue par ses riffs de guitare hypnotiques, véritable signature de l'artiste, des rythmes de calebasse, le tout agrémenté du vrombissement fantomatique d’une flûte peule.

Trois joyaux sont à épingler : les versions acoustiques et électriques de « Sambadio » ainsi que le remarquable « Kombo Galia ». Des grooves épurés et envoûtants dans le style Sonrhaï aux chœurs hymniques des pêcheurs, en passant par les rythmes palpitants des chasseurs, à l’instar de « Malahani », chargé de guitares et de luths comblés de réverbération, « Voyageur » est une œuvre indispensable pour tout fan de world music.

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Hater

Sincere

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Hater est un quatuor suédois. Issu de Malmö, très exactement. Sa dream pop teintée de shoegaze pourrait devenir une porte d’entrée aux cœurs de milliers de mélomanes romantiques. Après un hiatus de 4 longues années (NDR : l’elpee « Siesta » remonte quand même à 2018 !), la formation est donc de retour. Et elle semble en pleine forme (si on peut dire…)

Ses compos combinent à merveille un esprit pop et des sonorités shoegaze chère à My Bloody Valentine. Les sonorités de guitare sont devenues plus amples, sans pour autant renoncer aux climats éthérés que traverse la voix cristalline de Caroline Landahl. Sincère mais également talentueux, c’est une certitude !

 

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Modern Studies

We are there

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Modern Studies ne bénéficie pas, sur le Vieux Continent, d’une grande notoriété. Fondée en 2015, la formation glaswégienne jouit pourtant d’un excellent crédit, outre-Manche, grâce à ses trois premiers elpees qui ont recueilli des critiques favorables lui permettant ainsi de fouler les planches des grands festivals britanniques.

A croire que les paysages bucoliques, verts et vallonnés influencent et inspirent les autochtones. Modern Studies s’inscrit dans la lignée d’une série de groupes folk écossais qui aiment entretenir le lyrisme et la culture de son pays. A l’écoute de ce quatrième album, on pense en premier lieu aux meilleurs représentants de ce terroir, Belle and Sebastian. Ce parallélisme est d’autant plus prégnant que Modern Studies est emmené par la voix d’Emily Scott proche de celle d’Isobel Campbell. Scott est elle-même soutenue par des chœurs qui rappellent également ceux de Crosby, Still, Nash & Young. On se délecte par ailleurs de la richesse instrumentale exposée sur l’ensemble des morceaux et, plus particulièrement, sur les langoureuses lignes de violon. Son folk est cependant parfois discrètement enrichi d’éléments psyché comme sur « Mothlight ». Au-delà d’un sens mélodique pointu, Modern Studies maîtrise la science du crescendo comme sur les superbes « Wild Ocean » et « Open Face ». La formation hausse parfois le ton, accélère le rythme et devient lyrique, à l’instar de « Won’t Be Long ». 

 

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