La rébellion de Jewly…

Auteure-compositrice engagée, Jewly est investie d’une mission : celle qui la pousse à écrire pour ouvrir les consciences et les libérer grâce à des vibrations rock salvatrices pour les uns ou salutaires pour les autres. « Rébellion » est un concept album…

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Chroniques

Parquet

Sparkles & Mud

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Mis sur pied en 2014 par Sébastien Brun, le projet Parquet (qui n’est pas pris de Courts…) marche sur les traces très dynamiques de formations telles que La Jungle, la Colonie de Vacances ou Electric Electric, en choisissant de mixer sonorités de guitares et résolument techno… Parquet ou comment faire valser l’indie-rock sur le dance-floor en quelque sorte ! Entre techno et noise (« Brute »), math-rock chamanique et délurée (« Mud »), électro-rock endiablé (« Speedrun »), divagation ultra dansante (« Manaquin ») ou électro indus (« Tahiti »), la musique de cette formation hexagonale ne se contente pas de convaincre de bout en bout, mais se distingue par son énergie débordante. En fait, le quintet ne sacrifie jamais le sens mélodique sur l’autel de cette énergie. Une œuvre et un univers uniques à explorer !

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Hark ! & Co

The Playful Maziness of Art

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Après avoir sondé l’univers de Robert Louis Stevenson sur son précédent elpee, « My Treasures », Hark ! & Co raconte, sur une texture d’une rare liberté, les poèmes du fameux écrivain Edgar Allan Poe (1809-1849), tout au long de « The Playful Maziness of Art ». La bande à Harke Jan van der Meulen, qui bénéficie, pour la circonstance, du concours de la magnifique voix de Henk Hofstede (The Nits), agrège, tout au long de cet album, pop et musique de chambre traduite par les interventions du violon de Josje ter Haar, du violoncelle de Brendan Conroy ou du piano de Lineke Lever. L’expression sonore de cet ensemble batave est exigeante, mais délicatement exécutée, elle permet à tous les instruments de s’épanouir. 

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Sprints

Letter to self

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Pour enregistrer son premier elpee, Sprints a reçu le concours de Daniel Fox (Gilla Band), à la mise en forme. Pas étonnant, puisque le quatuor est issu de Dublin. Encore que la chanteuse, guitariste et compositrice, Karla Chubb, a passé une partie de sa petite enfance en Allemagne. Certaines paroles du titre qui ouvre l’elpee, « Ticking », sont d’ailleurs interprétées dans la langue de Goethe. Et cette langue gutturale colle parfaitement au morceau. En outre, au cours de cet opus, on parfois l’impression qu’elle emprunte certaines intonations à Nena. Musicalement, Sprints évolue dans un tout autre registre. Quelque part entre post/punk et rock garage, l’expression sonore se révèle abrasive, viscérale, percutante et bien électrique, notamment dans l’esprit du « Surfer Rosa » des Pixies, alors que Karla se sert de sa voix comme exutoire pour libérer ses émotions. Des émotions qui traduisent une certaine forme de vulnérabilité et oscillent de la colère à la tristesse, en passant par la passion et la douleur. Ses griefs ? Sa vindicte ? La religion et la sexualité. Sur son tout premier single, « The cheek », elle avait ainsi dénoncé les réactions misogynes dont elle a été victime face à sa bissexualité. Et « Cathedral », qui figure sur ce long playing, évoque la culpabilisation inhérente à son éducation catholique.

Si certains morceaux montent progressivement en intensité, d’autres alternent moments calmes et explosions frénétiques. A l’instar du sombre « Shadow of a doubt », qui se distingue également par des interventions de guitare tintinnabulantes. Ou encore de « Up and comer », au cours duquel la langueur est quand même chargée de rage… Quant à « A Wreck (A mess) » il est modulé suivant le flux et le reflux du rythme. 

Plus élaboré, « Shaking their hands » se signale par un bel équilibre entre voix et contre-voix. Incantatoire, « Can’t get enough of it » nous replonge dans l’univers du « Dry » de PJ Harvey. L’opus recèle une version plus calme du single « Literary mind ». Enfin, le long playing s’achève par le très vindicatif titre maître.

Un bien bel album, mais à ne pas mettre entre toutes les oreilles.

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Abstract Concrete

Abstract Concrete

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Abstract Concrete, c’est le nouveau projet de Charles Hayward, un vétéran (NDR : il est né en 1951 !) de la scène expérimentale britannique. C’est un des membres fondateurs de This Heat et Camberwell Now. Il a joué en compagnie de Phil Manzanera, chez Quiet Sun Project, a transité brièvement par Gong et collaboré avec Bill Laswell et Fred Frith. Notamment.

Le line up de la formation implique également la violoniste française Agathe Max, le guitariste italien Roberto Sassi et enfin Otto Wilberg qui se consacre à la basse et à la double basse et Yoni Silver, qui a troqué sa clarinette contre des claviers. Tous des musicos dont le cv est long comme un bras.

Découpé en 6 plages, le nouvel opus d’Abstract Concrete est éponyme. Mais une des plages, « The day the earth stood still » s’étale sur 15 minutes. Une compo, vous vous en doutez, élaborée, mais aussi épique, construite comme dans la prog, entre périodes élégiaques, progressions en intensité et explosions furieuses, paradoxalement plus proches du punk que de la fibre progressive.

Autre titre aussi complexe, « Ventriloquist/Dummy » mêle jazz métropolitain, prog/rock hypnotique, folk et disco.

Si « Sad bogbrush » emprunte le rythme de la bossa nova, ce morceau s’achève dans la distorsion.

Les deux premières plages sont probablement les plus intéressantes. A cause du mariage de la voix de Charles et du violon d’Agathe qui rappellent Blaine L. Reininger. Tant le chant que les intervenions à l‘archet. Parfois, on même l’impression de replonger dans le climat du Tuxedomoon de « Desire ».

Enfin, l’elpee s’achève par le filmique « Tomorrow’s world ».

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TORRES

What an enormous room

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TORRES, c’est le pseudo de la chanteuse/guitariste/compositrice Mackenzie Scott. Pour enregistrer son sixième elpee, elle a reçu le concours (entre autres) de son amie, Sarah Jaffe, une auteure-compositrice-interprète texane qui a notamment bossé en compagnie d’Eminem. Elle s’est surtout chargée des parties de basse et de batterie. Mais aussi de la coproduction qu’elle partage avec Mackenzie. Et c’est probablement ici que le bât blesse, car si la plupart des compos tiennent la route, elles sont peut-être un peu trop sophistiquées. Ce qui nuit à l’abrasivité et au mordant des riffs de guitare.

Parmi les titres les plus percutants, on épinglera, quand même, « Life as we don’t know it » et ses accords de gratte dentelés, l’excellent « Wake to flowers » et sa ligne de basse menaçante, le sombre « Artificial limts » et sa sixcordes grondante.

En ouverture de l’elpee, « Happy man’s shoes » est caressé par une intervention d’orgue ouaté (Argent ?). Et en finale, riche en synthés, « Songbird forever » est tapissé de chants d’oiseaux. Si en ouverture de « Jerk into joy », l’artiste a recours au spoken word, sa voix est particulièrement proche de celle de St Vincent sur « Forever home ».

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Green Day

Saviors

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Pour enregistre « Saviors », son quatorzième elpee, Green Day a enregistré le retour de Rob Cavallo, à la production. Et hormis sur deux morceaux plus pop (« Corvette summer » et « Susie Chapstick »), Green Day a fait du Green Day, ce qui n’est, sans doute, pas pour déplaire aux nombreux aficionados du groupe.

Des chansons hymniques de 3 minutes (NDR : seul le titre final, « Fancy Sauce » dépasse d’un fifrelin les 4’), découpées dans des riffs de guitare cinglants et imprimées sur un tempo enlevé que chante Joe Armstrong de sa voix si caractéristique. Il y déverse des textes sociaux caustiques qui ciblent notamment, Donald Trump, les partisans de la conspiration électorale aux Etats-Unis, les fusillades de masse, la brutalité policière, la toxicomanie, Elon Musk, les influenceurs, etc.

Un hit potentiel : « Bobby sox », une compo qui aurait pu figurer au répertoire de Weezer…

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Grapes

Slow Motions

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« Slow motions » constitue le second elpee de Grapes. A son actif, également, deux Eps. Fondé au Havre, en 2009, ce groupe marche sur les traces de Midlake, Fleet Foxes voire de la formation belge, Girls in Hawaii. En tout cas, il semble s’en inspirer. A cause de ce sens très aiguisé de la mélodie et du soin apporté aux harmonies vocales. Bénéficiant d’une production irréprochable, cet opus recèle huit plages efficaces, langoureuses, bucoliques, transpirant de mélancolie. Le pop-folk de ce quatuor nous entraîne à travers les grands espaces normands, et suscite même l’envie de prendre un grand bol d’air frais.

Malgré la durée plutôt courte de l’album, la diversité de l’instrumentation et des tempos nous tient en haleine du début à la fin. Sans révolutionner le genre, ce long playing s’avère de toute bonne facture…

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Malummí

The universe is black

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« The universe is black » constitue le second LP de ce duo bâlois réunissant la chanteuse/violoncelliste/compositrice Larissa Rapold et le guitariste/producteur Giovanni Vicari. Il fait suite à « Blood », paru en octobre 2021, un essai davantage électronique, mais sous une forme trip hop.

S’il a conservé des accents trip hop (« Something »), ce nouvel elpee navigue plutôt à la croisée des chemins du pop/folk, du shoegaze et du post punk. Même si le tourmenté et atmosphérique « Mother » nous entraîne aux confins de l’univers d’une Björk. Ou encore « Dreams », subtilement coloré de tonalités sud-américaines. Ce qui peut aisément se comprendre, quand on sait que Larissa est d’origine brésilienne. De cet album, on épinglera encore l’acoustique et expérimental « In a gentle way », mais surtout l’excellent « There is no thing ». A cause de ses changements fréquents de tempo, et puis de son aisance à traverser les frontières entre shoegaze, noisy et post punk.

Quant aux textes, ils explorent les différentes relations qui existent avec soi-même, les autres et la société. 

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Her Wild Love

Wake up before the night is over (Ep)

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Her Wild Love est un duo bruxellois, en couple depuis 2006, réunissant la chanteuse Sarah de Saint-Hubert et le multi-instrumentiste Rafael Van Mulders. Elle est créatrice de mode, et lui, luthier.

« Wake up before the night is over » constitue le premier Ep de leur projet lo-fi et intimiste. Un disque qui s’ouvre par une valse tramée sur des accords de piano, même si, en filigrane, on perçoit un certain feeling blues. Psyché/folk, « Feu sacré » (NDR : les chansons sont interprétées en anglais ou en français) nous replonge au cœur de la ‘flower power’ de la fin des sixties. Détachée, la voix de Sarah épouse même régulièrement les inflexions de Kendra Smith (Mazzy Star). Elle se mue en chuchotement sensuel sur « Lightly ». Et en prière sur « Short pain, long run », une piste dont le tempo subtilement tribal et les accords de guitare tour à tour surf ou grésillants nous entraînent dans un univers étrange et inquiétant.

Et si « Keep chins up » trahit des accents disco, l’Ep s’achève par la ballade plus acoustique « Nothing’s missing » …

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TaughtMe

Laugh on Me

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TaughtMe est le projet de l’américain Blake Aaron Henderson, un musicien de talent élevé dans la pure tradition mormone et conservatrice chère à son état natif de l’Utah. « Laugh on Me » constitue son 5ème opus et le premier depuis… plus de 10 ans ! Enregistré en Islande, il a bénéficié du concours de quelques invités, dont Ulfur Hansson (Swords of Chaos, Minnigar), le batteur finlandais Samuli Kosminen, la violoniste locale Gyoa Valtysdottir (Mum) et encore du saxophoniste Alabaster DePlume.

L’album baigne au sein d’une ambiance électro acoustique particulièrement ouatée rappelant les maîtres du genre tels que James Blake ou Washed Out. Tout est magnifiquement arrangé et interprété, mais il manque ce brin de folie ou des mélodies fortes auxquelles se raccrocher pour susciter l’envie de le réécouter…

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