La condition féminine, thème du nouvel opus des Dexys…

Les Dexys sont de retour ! 11 ans après la sortie de leur dernier album de musique originale, « One Day I'm Going to Soar », le groupe publiera un nouvel elpee le 28 juillet 2023. Il s’intitulera « The Feminine Divine ». Cet opus est annoncé par un premier…

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ECHT! coule à pic !

C’est ce 5 mai que sort "Sink-Along", le deuxième elpee du quatuor bruxellois futuriste ECHT ! Obsédé par le groove, le groupe s'inspire du meilleur de Jonwayne, DJ Rashad, J Dilla, Ivy Lab, Tsuruda et Aphex Twin, pour produire un son original. Dans une…

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Chroniques

Voyou

L'hiver

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Quel plaisir de retrouver Voyou ! A cause de sa manière de scander les mots en chantant, sa musique pleine de soleil en hiver et son recours aux cuivres rutilants.

L’univers de cet artiste très apprécié est directement reconnaissable. Il a une patte, un style bien à lui. Une chanson française pop, odyssée d’aujourd’hui, enveloppante et délicate.

Ses chansons sont de véritables pépites. Bien construites, elles débordent de joie et de poésie.

Thibaud Vanhooland est donc de retour. Il nous propose sa nouvelle compo, « L’hiver », un single qui fait suite à « Chroniques terrestres (Vol.1 »), un elpee principalement instrumental, paru en 2021.

Plutôt sombre, le thème abordé sur le morceau évoque une dépression, un chagrin d’amour ; et pourtant, il semble amusant, dansant et plein d’espoir. En fait, il a l’art de rendre joyeuses des situations désespérées.

Un récit dont le décor, stable, est tramé par les percussions ainsi que les lignes de basses et de guitares, alors que si expressifs, cuivres, violons (dirigés par Grégoire Letouvet), flûtes et pianos semblent afficher chacun un visage.

De quoi faire trépigner d’impatience les aficionados, en attendant la sortie de son album, qu’il a entièrement composé, écrit et arrangé les chansons et dont la sortie est prévue pour le 24 février 2023. Et bien sûr, le single y est inclus. Un magnifique clip est consacré à « L’hiver »  (à découvrir )

. Très coloré, à l’allure d’une comédie musicale pour enfants, il a été réalisé par Valentin Pitarch. On y vit l’oppression aux côtés de Voyou quand, dans sa maison, tout se réduit petit à petit, dans l’esprit du titre de ce futur opus, « Les Royaumes Minuscules ».

Puis on assiste à la délivrance, suite à l’appel et au concours d’amis qui l’aident à sortir de son état léthargique pour lui donner l’espoir, représenté par la fleur.

Voyou se produira en concert à l’Epicerie Moderne à Lyon le 24 mars 2023 et au Trianon à Paris le 16 mai.

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Måneskin

Rush

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Quand on parle de Måneskin, on pense immédiatement au concours Eurovision, remporté par le quatuor rock italien, en 2021. Pourtant, il vient d’enregistrer son troisième elpee. Les 17 titres qui ont été enregistré à Los Angeles, en Italie et à Tokyo. Le groupe y montre ses vulnérabilités, sa colère, ses joies et s'en prend au rêve américain qui ne le représente pas vraiment.

Pour concocter son glam rock très old school, il a puisé dans les meilleurs fertilisants rock’n’roll : l’insolence (« Bla Bla Bla »), le désir charnel (« Timezone ») et le vice (« Feel »). Outre le band, de nombreux producteurs se sont chargés de la mise en forme. Parfois plusieurs pour un même morceau. Si bien que tout est parfaitement ciselé. A l’instar de « Supermodel » ou de la ballade sirupeuse « The Lonelist ». Malgré son refrain théâtral et accrocheur, « Gossip » souffre de la prestation vocale inoffensive de Tom Morello (Rage Against The Machine). Enfin les ballades « Timezone » et « If Not For You » sont un peu trop revivalistes.

Heureusement, il y a le post punk incendiaire « Mark Chapman » (NDR : souvenez-vous, c’est l’assassin de John Lennon), mais également le sauvage « Kool kids », au cours duquel Victoria s’en donne à cœur joie sur ses quatre cordes.

Finalement, ce sont les compos interprétées en italien qui se révèlent les plus incisives. Ainsi, la voix de Damiano David est particulièrement grisante sur « La Fine » et « Il Dono Della Vita ».

Toutes les dates de la tournée sont sold out, même les deux concerts programmés à Forest National les 2 et 3 mars 2023.

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Rival Consoles

Overflow

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Après avoir monté des projets en tout genre et sorti 7 elpees sous le patronyme Rival Consoles, Ryan Lee West est de retour. Il nous propose son huitième (toujours chez Erased Tapes), un opus destiné à sonoriser une danse contemporaine imaginée par Alexander Whitley. Intitulé « Overflow » il traite de l’ère numérique et tout particulièrement de l’addiction réseaux sociaux.

Réunissant treize morceaux, cet album nous plonge au sein d’un univers envoûtant, sombre et futuriste. En mêlant synthés analogiques et instruments acoustiques, Rival Consoles crée une forme d’‘ambient’ rappelant celle de Jon Hopkins, une musique qui pourrait parfaitement servir de B.O. à un film de Nicolas Winding Refn. Difficile de mettre en exergue un morceau en particulier tant l’album constitue un tout, une expérience en soi. L’idéal serait par ailleurs de pouvoir assister au spectacle mis en place par A. Whitley pour apprécier la corrélation entre l’expression sonore et le spectacle de danse.

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Albin de la Simone

Les cent prochaines années (single)

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Albin de la Simone a confié la réalisation de son futur album, sur lequel figure son nouveau single « Les cent prochaines années », à Ambroise Willaume, alias Sage.

Ce lâcher-prise très réussi nous donne envie d’en écouter davantage.

En effectuant ce léger pas de recul vis-à-vis de ses chansons, le compositeur-chanteur dévoile pourtant son disque d'auteur le plus personnel. A commencer par cette pochette qui le montre enfant, dans les bras de sa mère.

Le texte nous parle d’un amour vécu, qui aurait pris fin ou pas, mais en tout cas à vocation éternelle, du point de vue de l’artiste. Il faudra lui demander si elle avait la même vision que lui. Nous lui souhaitons le meilleur.

Le côté lumineux, la pop rythmée et balancée du morceau a tout pour plaire. Les claviers soutenus d’Albin se marient merveilleusement aux lignes de basses tracées par Sage, aux interventions à la batterie de Robbie Kuster et aux cuivres enivrants dans lesquels souffle Voyou.

La sortie de l’album est prévue pour le 3 mars 2023.

Albin invité d'honneur du Musée d'Orsay, à l'occasion de l'exposition Manet-Degas, y présentera, entre autres, ses premiers concerts début avril.

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My Concubine

Comme elles s’en vont

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Pour la première fois, Eric Falce est seul au chant pour le nouvel LP de My Concubine, « Comme elles s'en vont ». Lizzy Ling, qui avait déjà remplacé Pascale Kendall, a disparu de la circulation. Cependant, le drummer Loïc Mourin et le bassiste Mathieu Denis sont toujours fidèles au poste.

Sur ce disque, Eric nous parle d'amour de manière moins détournée. Une déclinaison cynique de cet état qui nous traverse vu sous différents angles : quand ça fonctionne, quand ça fonctionne moins, quand ça ne fonctionne pas du tout. L'amour en fuite, entre deux êtres, l'amour de soi, rêvé, l'amour de la vie, du monde, l'amour dans la vie et l'amour des autres sont les thèmes que l’on rencontre dans ce disque aux relents parfois baudelairiens. L’amour ne se limite donc pas au plus classique entre deux personnes. Il est pluriel, multiforme, contrarié ou absolu.

Brigitte Fontaine est, passée faire un petit tour, lors des sessions. Sur « L'eschatologie » elle prononce le mot ‘merde’.  C’est le ton d’une saine révolte, animant le disque. D’ailleurs sur ce long playing, My Concubine explore une musique plus toxique, plus frontalement rock.

Le titre maître qui ouvre l’opus parle des choses qui changent au fil du temps, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Le spectre de Gainsbarre plane tout au long de cet album. A cause de l’écriture au second degré de la poésie, des idées noires et de la provocation. Une poésie subjective en parfaite communion avec une musique élaborée.

De nombreux cuivres (NDR : notamment trompette et trombone) enrichissent les morceaux, et deviennent même envoûtants en intro de « Hibernation sentimentale ».

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Party Dozen

The Real Work

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Originaire de Sydney, Party Dozen est un duo qui réunit la saxophoniste Kirsty Tickle (NDR : compositrice de musiques de film et membre du Brisbane Philharmonic Orchestra) et le percussionniste Jonathan Boulet, ici également préposé aux samples (NDR : il qui milite chez Parade et mène, en parallèle, une carrière solo). Depuis sa formation en 2017, le tandem a acquis une certaine réputation en Australie pour ses shows incendiaires. Il a ainsi notamment accompagné les tournées de LIARS, Tropical Fuck Storm et Viagra Boys.

Très personnel, son style musical oscille entre doom, jazz, hardcore, psychédélisme, no-wave et indus. Le duo possède, en outre, un esprit très indépendant. Il écrit, joue et enregistre tout lui-même.

« The Real Work » constitue son troisième elpee, un disque qui continue d’explorer de nouvelles directions tout en conservant la touche Party Dozen.

L’album s’ouvre par « The Iron Boot », un instrumental noisy à souhait qui nous invite dans un flux tumultueux de sons et de sens. Vibrante, l’attaque au sax est malmenée par des percussions tribales. Et le saxophone est toujours aussi agressif tout au long de « Fruits Of Labour ». Dans le même esprit, le bruyant, festif et déjanté « The Worker » s’aventure au cœur d’une cacophonie certainement organisée. Kirsty souffle dans le pavillon de son instrument (à l’envers, si vous préférez) pour en sortir des sonorités étranges via le bec. Ce qui lui permet également de créer une multitude d’effets. On imagine qu’une flopée de musicos ont participé à ce morceau, mais ils ne sont que deux.

Les explosifs « Earthly Times », « The Big Quit » et « Major Beef » se révèlent à la fois haletants, bruitistes et intenses. Il faut attendre la dernière plage, « Risky Behavior », pour que la pression redescende d’un cran.

On notera enfin que « Macca The Mutt » bénéficie du concours d’un invité de marque :  Nick Cave. Ce dernier a certainement dû se souvenir de son aventure au sein du Birthday Party…

Un album expérimental dans le sens le plus authentique du terme…

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Milow

Nice To Meet You

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« Nice To Meet You » constitue l’opus pop le plus frais et instinctif de Jonathan Vandenbroeck, aka Milow, depuis « North And South » (2011). Le plus spontané de ses 6 elpees studios, aussi. L’artiste recèle pas mal de hits au compteur, mais il ne se repose pas sur ses lauriers. Il continue à suivre sa route. Il signale qu’il s’agit de son album le plus abouti et le plus personnel à ce jour. Ce qui peut sembler étrange, car dans le passé, il a également parlé franchement de la relation avec ses parents. Dans ses chansons, Milow parle de son rôle de père, pour la première fois.

Cet opus est découpé en pièces rares et sautillantes. « Whatever It Takes » en est une preuve flagrante. « Lost Boys » nous réserve un duo spécial en compagnie de Sam Bettens (K’s Choice). Milow reprend le « Thinking Big » du Canadien Martin Gallop, qui a lui-même travaillé sur de nombreuses nouvelles compos de Milow. Son tout nouveau single, « How Love Works », figure sur cet LP, bien entendu. « DeLorean » et « Donkey Kong » se réfèrent à son année de naissance : 1981.  

Sur « Nice To Meet You », Milow se présente à nouveau et est le premier à tendre la main. Bien sûr, après quinze ans de carrière et un enchaînement de tubes internationaux, son nom et son visage ne sont plus inconnus. Mais jamais auparavant il n'avait révélé autant de lui-même et n’avait plongé si profondément dans son âme. Maintenant que nous avons plus que jamais besoin de connexion, Milow a capturé l'air du temps…

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Various Artists

The Bob's Burgers Music album Vol 2

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Pas facile de chroniquer la bande-son d’un dessin-animé dont on ne connaît rien et qui compte plus de 90 morceaux au générique… bien entendu, être publié par Sub Pop rassure quelque peu mais n’évacue pas tous les doutes pour autant. On parle ici du second volet des plages sonorisant le show ‘Bob’s Burger’ présenté sous forme de dessin-animé, sorte de comédie musicale de 90 (!) vignettes bien barrées au cours desquels Matt Berninger (The National) et Adam Driver apparaissent comme invités ! Et le tout passe étonnement très bien la rampe grâce à la qualité des interprétations, l’humour intelligent et surréaliste ainsi que des arrangements finement réalisés. Pas une seconde de cette B.O. ne suscite l’ennui. Une sacrée prouesse !

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La Muerte

Sortilegia

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Avant La Muerte, il y avait Marine, un groupe fondé en 1981 par le chanteur/saxophoniste/trompettiste Marc Desmare (aka Marc du Marais, Marco Laguna, Marc Lagoon, etc.) et au sein duquel ont milité les futurs membres de Allez Allez, dont Sarah Osbourne, Kris Debusscher, Robbie Bindels, Nicolas Fransolet et Marka. Lorsque ces derniers tirent leur révérence, Marc reprend le patronyme à son compte. Mais au bout du quatrième single, l’aventure prend fin, d’autant plus que le leader a cédé les droits du nom à un projet de session qui ne fait pas de vieux os. Finalement, en 1983, Marc et Dee-J (Didier Moens) forment La Muerte en compagnie du bassiste basque Sisco de la Muerte et de la drummeuse américaine Becky Wreck. Hormis les deux membres fondateurs, le line up va ensuite connaître des changements plus que fréquents. A ses débuts, les influences oscillent de Birthday Party aux Cramps, en passant par The Stooges, Gun Club, Richard Hell et Motörhead. Et puis, sur scène, le band impressionne par ses versions sulfureuses de classiques comme Lucifer Sam (Pink Floyd), Wild Thing (Troggs), Summertime Blues (Eddie Cochran) ou encore On the Road Again (Canned Heat). Quant à sa musique, les médias la qualifient de féroce, machiste, corrosive, malsaine, convulsive, angoissante ou déjantée, explorant les thèmes de la mort, de la vitesse, du manichéisme, de la puissance, de la haine, de la persécution et autres joyeusetés du genre…

La Muerte sort 8 albums entre 84 et 94, mais le 16 janvier 1994, il accorde son concert d’adieu à la Luna de Bruxelles. Puis, il va se réunir épisodiquement, comme à Dour en 1997 ou se produire sous le nom de Mustang Cobra, en 1999.

Ce n’est qu’en 2014 que Marc du Marais et Dee-J décident de remonter le groupe. Mais ils s’entourent métalleux plus jeunes. Soit deux musiciens de Length of Time, Michel Kirby (guitare) et Christian Z (batterie), ainsi que le bassiste de Channel Zero, Tino de Martino. Après un elpee enregistré ‘live’, en 2015 (« Evil »), le band a grave un éponyme, en 2018, opus de plus en plus contaminé par le métal, mais aussi à l’électro/indus. Et son dernier « Sortilegia », paru en novembre dernier, fait aussi la part belle au métal, même si trois plages (« Monster » et ses références empruntées aux Cramps et aux Stooges, l’intense « Keep your secret » et « Longue misère », une piste interprétée dans la langue de Molière, abordée dans l’esprit des Young Gods) se révèlent plus subtiles et mélodieuses. C’est cet LP que La Muerte viendra défendre le 25 janvier prochain, au Botanique de Bruxelles (pour plus d'infos voir ici).

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The Black Angels

Wilderness of mirrors

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Le précédent opus de The Black Angels, « Death song », remonte à 2017. Depuis, le line up du band a subi de profondes modifications, puisque Kyle Hunt et Nate Ryan ont cédé leur place au multi-instrumentiste Rami Verdooren et au sixcordiste Jake Garcia. Le quintet est, bien entendu, toujours drivé par le chanteur/bassiste/organiste Alex Maas et compte toujours en ses rangs la drummeuse Stephanie Bailey ainsi que le guitariste Christian Bland.  

Produit par John Agnello, « Wilderness of mirrors » constitue le 6ème elpee de cette formation texane (Austin) dont le patronyme été emprunté au titre « The Black Angel's Death Song » du Velvet Underground. Pourtant, la musique émarge surtout au psychédélisme. Et tout au long de « Wilderness of mirrors », elle emprunte au Floyd de Syd Barrett, à Love, aux Beatles circa « Tomorrow never knows » et au 13th Floor Elevators. Sur l’excellent « The river », le groupe évoque spécifiquement ces références. Et le rythme lancinant du titre maître ainsi que la voix flottante de Maas s’inspirent manifestement des premiers elpees du Pink Floyd. « 100 flowers of Paracusia » nous replonge dans la Californie des Byrds et de Jefferson Airplane. Un psychédélisme West Coast qui alimente « Vermillion eyes », une plage rognée par un clavier vintage et qu’imprime un tempo syncopé. « A walk on the outside » adresse un clin d’œil au band de feu Roky Erickson. « History of the future » libère des décharges électriques rampantes. Caractérisé par son drumming martelé, « El jardin » s’autorise des giclées de guitares joyeusement discordantes. Et elles passent au fuzz sur l’intense « La Pared (Govt. Wall Blues) », une piste au cours de laquelle des cloches d’église sont invitées. Plus enlevé, « Empire falling » est aussi pugnace qu’emballant. Enfin, « White a trace » est canalisé par une section rythmique lancinante, alors qu’en début de parcours le cri d’un guerrier indien nous avertit peut-être qu’il vient de déterrer la hache de guerre. Des sonorités d’orgue lointaines voilent le presque acoustique « Here & now ». Elles deviennent sibyllines et ténébreuses sur « Suffocation », le morceau qui clôt ce superbe album, dont les lyrics continuent de traiter des rapports entre les êtres humains, l’individu et la société…

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