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Julius Lester est né en 1939. A St Louis, dans le Missouri. Fils d’un pasteur méthodiste, il finira par se convertir au judaïsme. Il a également accompli de brillantes études universitaires. Dans les années 60, il milite en faveur des droits civils des Afro-américains. Il émigre ensuite à New York. Où il s’illustre comme animateur radio, puis TV. Il se lance ensuite dans la photographie ; et y acquiert une nouvelle notoriété. Ce qui lui permet de s’embarquer pour le Nord Vietnam afin d’y rapporter les témoignages des ravages causés par la guerre. En 1971, il devient professeur de judaïsme et spécialiste des affaires du Proche Orient à l’Université de Massachusetts. Il est surtout populaire comme écrivain. Il a d’ailleurs écrit 35 livres, dont 25 pour les enfants. Retraité depuis 2003, il vit paisiblement auprès de son épouse. Mais au cours de sa jeunesse, Julius a également été passionné par la musique folk. Il a ainsi coécrit un bouquin en compagnie de Pete Seeger : "The 12 string guitar as played by Leadbelly". Il a enregistré "Julius Lester" en 1965 et "Departures" en 67. Deux albums de chansons originales parus sur le label Vanguard, lorsqu’il vivait à New York. Le label Ace nous les restitue sous la forme d’un seul CD.

Julius chante d’une voix claire. Il articule ses mots pour faire bien passer son message : celui d’un protest blues bien ancré dans son époque. Et dès la première plage, il clame sa fierté d’être un 'freedom man'. Lester était un révolutionnaire. N’avait-il pas parcouru l’île de Cuba en compagnie de Fidel Castro en personne ? On lui collera également l’étiquette de 'black power' blues. Il chante en s’accompagnant d’une guitare acoustique, sans pratiquement jamais élever le timbre de sa voix. Il avoue avoir beaucoup écouté Blind Willie Johnson et Blind Lemon Jefferson. Si son œuvre ne peut vraiment être qualifiée de blues, elle emprunte néanmoins à la musique noire traditionnelle, aux spirituals, ‘work songs’ et autres ‘prison songs’. Pourtant, le blues est bien présent. Et son "No count man" en est la plus belle illustration. Parfois, Julius élève le tempo. Pour notre plus grand plaisir. A l’instar de "Long haired woman". Il décrit la situation misérable vécue au sein de son appartement à New York, lorsqu’il chante "Cockroach blues". Lors de ce 'blues du cafard', il dépeint, d’une manière réaliste, ces bestioles qui courraient un peu partout, entre ses quatre murs! On retiendra également "Mustache blues", une plage qu’il interprète armé d’un bottleneck. Pour la circonstance, il élève la voix, lorsque la police est à la recherche d’un nègre portant la moustache! Et on ne peut passer sous silence les trois longues plages d’une durée de plus ou moins dix minutes. Dont le titre maître. Mais pour pouvoir les apprécier pleinement, il faut disposer d’une bonne connaissance de la langue anglaise.

 

 

 



Informations supplémentaires

  • Band Name: Julius Lester
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Ace/Munich
  • Date: 2007-02-13
  • Rating: 0
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