Love Is All est une formation suédoise (NDR : issue de Göteborg, très exactement) qui ne jouit guère d’une grande notoriété, hors de ses frontières. Et pourtant, elle en est déjà à son troisième album. En outre, ses deux premiers avaient reçu d’excellentes critiques, de la part de la presse spécialisée. David Bowie n’avait d’ailleurs pas hésité à leur emboîter le pas. Une fameuse référence !
Les compos figurant sur « Two Thousand And Ten Injuries » ont été écrites à l’issue de leur dernière tournée. Au sein de leur environnement natal. Cool. Sans aucune pression. Et le résultat va au-delà de toutes les espérances. Pas le moindre titre faible sur cet opus. La voix de Josephine Olausson communique le même enthousiasme à une pop ensoleillée, pétillante, rafraîchissante, grisante, éclaboussée de quelques accents punk. La musique de Love Is All évolue à la croisée des chemins d’Architecture In Helsinki (NDR : également chez Polyvinil) et Los Campesinos ! Tout en parvenant à y intégrer des éléments noisy. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa singularité. Le tout enrichi circonstanciellement d’interventions de saxophone et de chœurs. Un coup de cœur ? « Kungen ». Une plage qui lorgne manifestement vers les Beach Boys.
Vu la canicule, je vous conseille de consommer ce disque d’urgence. Et sans modération…