Cette formation doit aimer entretenir le mystère. On a beau surfer sur le net, dénicher une quelconque information sur le groupe, est un vrai casse-tête. Le label nippon Noble nous signale quand même que le combo relève de leur écurie. Pas de MySpace et un site web minimaliste (NDR : limité à deux images, dont une animée ; et la reproduction de la pochette du disque ainsi que son tracklisting). Par déduction, il semblerait que le line up de Films soit constitué de deux jeunes demoiselles. De nationalité japonaise. Mais ce n’est qu’une hypothèse…
La musique de Films est tout aussi mystérieuse. Découpé en huit plages, « Messenger » baigne au sein d’un climat imaginaire, filmique (NDR : ben tiens !), peut-être même conceptuel. Un peu comme une fable sonore qui nous plongerait au plus profond d’une forêt enchantée, peuplée d’esprits. Néo-classique, apaisante, soignée, précieuse, visionnaire, la musique véhicule des accents électronica. Il y a des nappes de piano, de violons, de violoncelles qui balaient un espace sonore traversé par une voix lyrique féminine.
Reste à savoir quel est l’endroit idéal et la meilleure manière d’écouter cette œuvre. A vous de choisir : à fond la caisse, couché dans son lit ou sur un nuage… Et pourquoi pas les trois à la fois. Bon voyage !