Patinage vintage recherche désespérément guitares baladeuses pour relation glamour. Munie de son rouge à lèvre flamboyant, Kate Jackson fait l’amour au micro et maquille le dancefloor de paillettes new wave. Synthétisant les années 80 et ses couleurs psychédéliques, la frontwoman applique son fond de teint à la Debbie Harry et déhanche sa voix telle une Chrissie Hynde nouvelle génération. L’équipe technique de Sheffield envoie son plein d’électricité dans les gambettes et le quintet peut alors jouer un revival de la scène rock glitter. Des cordes sorties tout droit d’un garage, une basse sensuelle et une rythmique pétulante miroitent sur des boules à facettes dont les reflets rétro s’allongeraient jusqu’aux rimmels waterproof. Honneur donc aux œstrogènes qui se bichonneront de ces mélodies charnelles « Heaven help the new girl », tandis que les allumeuses exhiberont leur soutif sur les tubes « Once and Never Again » et « Only Lovers ». L’album est donc à prendre comme la panoplie d’une Betty Boop armée, fréquentant les motards tatoués et le gratin de la coquetterie.