A Adélaïde, en Australie, alertées par une étrange disparition, les autorités locales ont lancé un avis de recherche ! Joel Byrne, Thomas Mayhew, Joel Carey et Adam Edwards, les quatre membres de Wolf & Cub, avaient disparu. L'espoir de retrouver les corps des quatre musiciens s'amenuisait au fil des jours. Plus personne n'y croyait. Et pourtant, contre toute attente, un passant les aperçut, un beau matin, sortant des bois. Le teint blafard, le poil dru, la main tremblante et le cerveau lobotomisé par d'inimaginables expériences stroboscopiques, ils étaient là. Joel Byrne, le chanteur fumeur et chef de file de la formation, leva les bras, tendant « Vessels », son premier album, au ciel. Alors, il cria : `Les poils des kangourous sont électriques !' Aujourd'hui, on présente ces Australiens, fans de Primal Scream (écoutez de toute urgence l'excellent « This Mess »), des Stooges et des Liars comme les messies d'une nouvelle vague neo-krautrock psychédélique (`Allo, Le NME ? On a du nouveau par ici...'). Caractérisé par ses deux batteurs (Joel Carey et Adam Edwards), ses riffs cramés et son chant drogué, Wolf & Cub a fière allure. D'autant que ses intentions sont louables. Car, finalement, affirmer que vos concerts relèvent `d'une session de gospel sous ecstasy, que vos chansons prennent forme en mouvement par la grâce d'une intervention divine', c'est plutôt bon signe.