Alex Tepper et Phil Dockerty n'en sont pas à leurs premiers faits d'armes en matière de boum boum extatique : fondateurs du label Urban Heroes, DJ's et remixeurs hors pair, ils sont plongés depuis plusieurs années déjà dans le bain techno. D'où cet album, suite logique de tout leur travail d'électroniciens défoncés au poumtchak. Et ils aiment ça, le gros beat qui tue : sur les trois-quarts de ce disque, ça tape dur, de manière assez couillonne mais efficace. Parfois, on croirait entendre du Leftfield ou du Green Velvet (le single " Pride's Paranoia ", avec Slug du posse rap Atmosphere), mais en moins subtil, voire de l'hooligan house à la Audio Bullys (" Birdcage "). Rien de bien neuf en somme, mais en même temps, qu'est-ce que ça peut bien faire ? Cette tech-house est parfaite pour s'éclater sur le dance-floor, même si parfois ça frise le ridicule (les affreux " On My Mind " et " Satellite "). La techno de Futureshock n'a en tout cas rien de futuriste, et le choc qu'elle procure se limite à celui, carré, des gros BPMs martelés avec violence (" Sparc ", " Wide Open "). A n'écouter que dans une ambiance festive (un club, une soirée), sinon sans grand intérêt.