Malgré ses trois années d’absence, Jean-Pierre Kazemi est toujours aussi habile pour traiter ses influences rock, pop, disco et trip hop par l’électronique. Un concept que le Genevois qualifie lui-même de rétro. Le choix des synthétiseurs acides n’est certainement pas le fruit du hasard dû au hasard, sa voix s’y accommodant aisément. Mais à force de manipuler les distorsions, le mélomane finit par se lasser. Et ce n’est pas le recours aux voix féminines sur plusieurs morceaux qui modifient cette impression, celles-ci ne parvenant pas à communiquer ce feeling véritable, capable de faire la différence. Elles sont d’ailleurs sont bien trop chiadées et artificiellement sensuelles pour vraiment convaincre…