Benja. Si on croit tout ce qui est écrit à son propos, ben, on tombe direct amoureux de ce qu’il touche. On lui trouve un talent fou, on y voit même une ressemblance avec M, rien que ça !
Ok, ok. A croire que certains webzines caressent l’artiste dans le sens du poil envers et contre tout. Et vas-y que j’en remets une couche. Ouais, moi aussi. Et moi donc. A mon tour. Et à l’aide des mêmes mots qui plus est. Original ? Bref, pour se faire un VRAIE idée de ce que vaut tel ou telle artiste, rien de tel que d’écouter, comparer et se faire sa propre idée. Tant mieux si l’impression est bonne ; tant pis si elle ne l’est pas. C’est tout de même le propre de la critique, non ?
Laissons donc tomber les compliments (foireux) servis à la grosse louche du style, ‘Benja est chanteur-dandy-compositeur-guitariste-Franc-Comtois-talentueux-séducteur-mélomane-aventurier-auteur-heureux…’ (sic). Passons également sur ce qu’en disent Cali, Miossec ou d’autres qui ont un avis tout autant positif, bien évidemment (il préface leur set).
Ah oui, j’oubliais, notre ‘Benja’, diminutif de Benjamin (Ah vous l’aviez deviné ?), a eu l’immense chance, honneur et bonheur (?) d’écrire et composer un morceau pour l’opéra-rock « Mozart » dont j’ai dit tout le bien que j’en pensais il y a peu. Quel talent, disais-je… Benjamin Vuillermoz est donc à l’œuvre (hum hum) pour son propre compte.
Ben dites-moi, on est loin, très loin du compte ! Ressemblance avec M ? Pas vu et encore moins entendu.
Chanteur, compositeur, auteur et patati et patata, j’veux bien. Toutefois deux mots me chatouillent dans la description : talentueux et mélomane. N’allons pas trop vite en besogne non plus.
En dix titres, Benja tente de nous convaincre de son potentiel. Perso, j’ai du mal. C’est peut-être son humour qui ne colle pas. Il est parfois un peu au ras des pâquerettes ; « Michelle », par exemple, ne m’incite même pas à esquisser un sourire. Ses mélodies non plus ne me branchent pas ; car trop insignifiantes, manquant totalement de relief. J’sais pas mais là, pas d’chance gars, j’accroche pas du tout.
P.S. (Post script homme) : aucune inquiétude à avoir, on cherche(ra) toujours d’honnêtes plumes pour de futures comédies musicales à deux balles. L’avenir te tend les bras, Benja…