La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

logo_musiczine

L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024. En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

godspeed_you_black_empero...
Within Temptation - Lotto...

Kaputt Spécial

Écrit par
&

A contrario du patronyme à consonance guerrière, Destroyer n’est pas un énième groupe de Death-Metal, mais un projet du très prolifique Dan Bejar, actif tant chez Swan Lake que The New Pornographers. Et, s’il est question de destruction ici, c’est seulement celle des carcans musicaux classiques… quitte à ce que ce soit opéré à l’encontre du bon goût !

Formation à profil variable, Destroyer est né en 1995, et « Kaputt » constitue déjà son 9ème album. Pour décrire sa musique, l’artiste canadien évoque une forme d’‘European Blues’. Parfois envoûtante, elle est empreinte d’une grande sensibilité ; mais très riche, elle s’avère assez difficile à décrire. Un style qu’on pourrait qualifier, mais sous les réserves d’usage, d’indie-glam inspiré et luxuriant, véhiculant des textes abstraits et poétiques. Une rencontre hypothétique entre Bowie et Pavement, en quelque sorte.

« Kaputt » est une œuvre qui ne s’impose guère de limites. « Songs for America » évoque inévitablement le Duke, une compo cuivrée, éclaboussée de saxos dégoulinants circa 80’s et d’interventions de trompette. Plus délicat « Blue Eyes » est enrobé de chœurs féminins. Constamment à cheval entre l’exubérance des eighties et le rock indie des nineties, Béjar compose également des chansons pop lyriques et bouleversantes. A l’instar de « Chinatown » ou du titre maître qu’il chante d’un timbre légèrement nasillard. Les synthés vaporeux côtoient constamment les guitares voire même les flûtes, comme sur le kitch « Suicide Demo for Kara Walker », une plage superbe de plus de 8 minutes.

Plus accessible que ses œuvres précédentes, « Kaputt » privilégie les morceaux à tiroirs, un peu dans l’esprit de la version longue de « Bay of Pig », qui figurait sur l’Ep précédent.

En concert ce 26 juin au VK de Bruxelles.

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Destroyer
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Dead Oceans / Konkurrent
  • Date: 2011-01-25
  • Rating: 4
Lu 1054 fois