Gérard Herman est étudiant en arts graphiques à Gand. « Fêta justice » constitue une partie de son travail de fin d’études. Prions d’ores et déjà pour que son diplôme lui soit attribué afin d’éviter un second opus du même acabit. Cet alignement de sons, parce qu’il est impossible d’évoquer une quelconque mélodie, agace rapidement. Des cris d’oies aux bruits étranges d’instruments que l’artiste a confectionnés lui-même, tout semble posé au hasard, sans le moindre fil conducteur. Ce jeune Flamand essaie d’embarquer l’auditeur dans un monde décalé et pour le moins original mais la sauce ne prend pas. Gérard Herman devrait en rester à ses fusains car « Fêta justice » a plus l’allure d’une blague que d’une réussite.
Oreilles sensibles s’abstenir !