Fyfe Dangerfield, le chanteur, a rejoint ses camarades de Guillemots pour cette nouvelle aventure. Il avait tenté, au préalable, sa propre expérience, en publiant un album personnel intitulé « Fly Yellow Moon ». Et si Dangerfield rechigne à s’étaler sur cette aventure en solitaire, il s’en est toutefois pleinement servi pour enrichir ce troisième opus du groupe. Mais les trésors n’y sont pas distribués équitablement. « Walk the River », chanson éponyme de l’album, a tout pour devenir une référence pour les quatre artistes et le monde musical qui les entoure. Tout comme « Dancing in the Devil’s shoes » et son ambiance ténébreuse. Ce morceau est un petit bijou à lui tout seul. La voix pimpante du leader des Guillemots vient lécher gracieusement les notes exaltantes. Mais les pistes se suivent et ne se ressemblent pas. Traduisez cette impression par diversité ou… inégalité ! Toujours est-il que tous les goûts se retrouvent dans « Walk the River ». Et il ne laisse, par conséquent, pas indifférent. Il suscite le débat. Tantôt les plages fortes feront oublier les plus faibles. L’album sera alors évoqué comme culte. Tantôt les détracteurs retiendront cette incapacité à emplir chaque morceau de la même dose de talent. Mais quoiqu’il advienne, on finira toujours par parler de Guillemots.

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