Quand la Pop anglaise se réinvente avec bonheur, elle accouche de subtils albums comme ce « Nightingale », oiseau de nuit au ramage aussi beau que le plumage.
Emmené par Gawain Erland Cooper, érudit de Folk anglais décliné noblement, ce carnaval de sons et de couleurs enchante par le spectre de sa palette.
Entre Pop de haute voltige et Psychédélisme rayonnant, ce second opus démarque le groupe de nombre de productions actuelles.
Le line up ? Pas vraiment des nouveaux venus dans le paysage, puisqu'on retrouve au sein de cette formation londonienne, Simon Tong, ex-The Verve et acolyte de Damon Albarn dans The Good, The Bad and the Queen ou encore le batteur David Nock (Fireman, The Orb, The Cult). E&TC s'amuse à brouiller les pistes, mais surtout s'ingénie à redorer le blason d'une certaine orfèvrerie musicale anglo-saxonne, qui hormis par le truchement de Neil Hannon, semblait être tombée dans l’oubli, depuis belle lurette.
En résulte treize titres captivants sous bien des angles et fascinants sous bien des facettes que tout amateur du genre ne saurait bouder.