Qu’attendre d’Anoraak, lorsqu’on n’a jamais eu l’occasion de les écouter. Une atmosphère qui incite à enfiler son pardessus lors des longs après-midi de novembre ? Que nenni, un album tout en soleil, qui habillera merveilleusement la saison chaude.
Anoraak, c’est en quelque sorte le pseudo d’un Nantais qui a suivi une formation rock. Etabli à Paris, il a fait un tour chez les Pony Pony Run Run, comme batteur, avant de se convertir à l’électro pop, faute de pouvoir pratiquer ses instruments, vu l’exiguïté des chambres de bonne. Anoraak est donc né d’essais électroniques, jusqu’au jour où il fait la connaissance de College et de son blog Valerie. De cette rencontre, et de l’arrivée d’autres groupes dans la clique, Valerie devient un collectif de musiciens solo-potes, et officialise Anoraak parmi ses projets.
Valerie résonne peu en France (à Paris et à Nantes) mais voyage beaucoup pour satisfaire un public qui les écoute jusque New York. Est-ce la French touch à la Phoenix (« Try Me »), son goût pour le funk old school (« Crazy Eyes ») ou les bons vieux synthés des années 70 (« Long Hot Summer Night ») qui attirent les éclairés ? Ou encore, le son finement moderne, conservé soigneusement (« Dolphins & Highways ») ? En tous les cas, le succès inopiné encourage le jeune artiste à continuer.
Les différents instruments typiques apparaissent au cours de l’album, mais c’est principalement seul, à l’aide de son ordinateur et d’un micro qu’Anoraak se présente sur scène. Si « Wherever The Sun Sets » est sorti il y a quelques mois déjà, il ira aussi de pair avec les beaux jours : relax, groovy mais léger, ce projet rétro-futuriste sera idéal pour agrémenter vos soirées d’été.