Leur seul nom suffirait à éveiller la suspicion (du genre ‘Pussy Gallore’ du pauvre), mais surtout leur bio potache ferait passer « Les Bronzés » de Zidi pour du Sacha Guitry.
C’est donc bien à du lourdingue qu’on a affaire.
A l’exception de quelques plats réchauffés qui ne tournent pas trop aigres (« Massacre » ou « Fatal Tio »), l’ensemble de cet album ressemble à une énorme pizza Hut : une grosse croûte et un fromage qui colle aux dents.
La reprise du « On nous cache tout » de Dutronc suscite autant d’engouement qu’un anchois avarié et pour le reste, ce Blues Rock à la carrure Punk tient plus du tord-boyaux que du tord bayous.
On épinglera au passage le sample emprunté au film « La ballade de Bruno » de Werner Herzog sur l’intro de « Monsters in your pants » mais on peut s’interroger longuement sur la pertinence de celui-ci. Car point de chicken dance en perspective…
Finalement, c’est encore dans le second degré de sa biographie que le groupe se révèle le mieux : ‘Ils jouent comme The Hives / The Makers mais ont été élevés aux Rubettes’. C’est un peu comme si les René Binamé s’étaient un jour pris au sérieux.
Tout est dit…