« Seven Idiots » est le dixième opus de World’s End Girlfriend, le projet musical de Katsuhiko Maeda. Il ouvre la porte sur une autre dimension musicale. Cet album est une galaxie évoluant à des années-lumière de toutes celles qu’on a découvertes jusqu’à présent. Chaque morceau est une planète de ce complexe système interstellaire. Certaines, comme « Les Enfants du Paradis » par exemple, sont d’une beauté singulière à laquelle nous, simples terriens, n’avons pas accès. D’autres, tel que « The Offering Inferno », sont invivables, l’absence d’air étoufferait n’importe qui. Et puis, il y a celles qui ne sont pas accessibles à toutes les populations, peuvent être une véritable terre d’accueil ou un enfer accroché quelque part dans l’espace de « Seven Idiots ». Mais là où tout le monde se retrouve, c’est lorsque passe une étoile filante nommée « Unfinished Finale Shed ». Ce morceau est d’une douceur remarquable, il est une source de rêves. Certes, l’homogénéité n’est pas la qualité première de l’album mais comment un univers composé de choses aussi compliquées pourrait l’être ? Car pour cet amas de poussières d’étoiles-là, il ne faut pas s’appeler Jamie pour le comprendre, il suffit d’avoir deux oreilles aiguisées et prêtes à accueillir l’inhabituel et l’original.