Icône de la scène glam metal US eighties derrière Motley Crüe et Guns n’ Roses, Poison a succombé, comme tant d’autres, à l’invasion grunge. Dix ans s’écoulent. Conscient du désintérêt du public pour le hard à paillettes, Capitol décide de larguer son poulain qui revient en 2000 en concoctant un « Crack a Smile… and More » pour lequel il parvient à réunir les musiciens du line up des heures de gloire. Au cours de l’année 2006, Poison a célébré ses 20 ans de carrière en jouant à guichets fermés dans toutes les salles des Etats-Unis. Le décevant « Great Big Hits Live » sort dans la foulée, rassemblant les plus grands tubes du combo dans des versions concert.
« Seven Days Live » témoigne d’une autre période de la carrière de la formation célèbre pour ses tenues efféminées.
Ce premier véritable live a été capté à l’Hammersmith de Londres, le 23 avril 93. Le groupe est encore propulsé par les hits écrits quelques années auparavant. On sent que la foi est bien vivace, et que Bret Michaels et ses acolytes y croient encore. Malheureusement, Poison n’a jamais brillé par ses prestations scéniques. « Ride the Wind », « Body Talk », « Unskinny Bob », « Talk Dirty to Me » et les 16 hits interprétés pour le public british ont perdu en efficacité et en pêche. Ajoutons-y une production approximative autant que brouillonne et nous avons suffisamment de bonnes raisons pour se tourner vers les trois premiers efforts studio d’un groupe qui, à ses débuts, avait refusé d’engager un certain Slash en raison de son look trop ‘sobre’. Tout le monde connaît la suite de l’histoire…