« Ritual Union » constitue le troisième album de Little Dragon. Fondée en 1996, cette formation suédoise est responsable d’une musique électronique qui lorgne vers la lounge.
Le résultat obtenu lors du mélange entre drums, basse, arrangements électronique et voix est plutôt étrange. Ce qui explique pourquoi Little Dragon a trouvé son style, particulier s'il en est. Difficile voire même très difficile de lui donner une coloration. Une chose est sûre : soit on aime ou on déteste.
Et je vous avoue partager l’avis de la seconde catégorie. On me reprochera peut-être une certaine forme d’hermétisme, mais malgré plusieurs écoutes, un constat s’impose, cette musique n’a aucun goût. D’ailleurs, je dois avouer avoir été presque ‘soulagé’, lorsque j’ai rangé définitivement le cd dans son boîtier. Les rythmes sont répétitifs. Trop faible, la voix se fait littéralement manger par la boîte à rythmes quand ce n’est pas par l’instrumentation. Pourtant, le chanteur, Yukimi Nagano, n'est pas né de la dernière pluie. On lui attribue même un talent certain. D’ailleurs, il collabore régulièrement aux projets Gorillaz et Maximum Balloon. Une référence, il faut le reconnaître.
Ce qui explique peut-être pourquoi certaines critiques estiment ce disque génial. Pourquoi pas ! Pour votre serviteur, il est tellement monotone, lent, triste, lymphatique et insipide, qu’il se destine naturellement à la sonorisation des restaurants et surtout des ascendeurs. En résumé il est vide, à l’instar de « Crystalfilm », compo qui ne démarre qu’après 40 secondes de presque-silence.... ou encore de « Summertearz », qui s’achève après 20 secondes de pause. Cet elpee est donc sensé nous plonger dans une certaine ambiance. Faute de pouvoir la mettre, l’ambiance. Encore que les pistes pourraient facilement constituer une base de travail pour les DJs en mal de remixes. En y ajoutant du peps, de l’énergie quoi, pourquoi pas ?
A éviter, si vous n’êtes pas un inconditionnel du groupe.